MUSIQUE : Instruments de Provence
La Provence possède toute une panoplie d'instruments
traditionnels : à vent, à cordes, à percussion.
Mais l'instrument
le plus représentatif de tous les instruments provençaux reste
incontestablement le galoubet-tambourin.
LE TOUN-TOUN
Ecoute :
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Origine : France
Explications : Lou toun-toun (ou doun-doun)
est un tambourin à cordes : il se compose d'une caisse de résonance
sur laquelle sont tendues des cordes (entre 2 et 8) frappées par
une baguette. Il sert d'accompagnement au chanteur. Il est accordé
à l'octave ou en quinte, de manière à faire un bourdon
(note tenue) ou une rythmique harmonique.
Appelé aussi "toum-toum", "ttun-ttun"
ou "tambourin du Béarn".
NB : Précisons que c'est Maurice GUIS
qui a "ressorti des oubliettes" cet instrument datant du Moyen-Âge
et inventé le système du chevalet mobile ; C'est Marius
FABRE puis jean-Pierre MAGNAN qui en ont fabriqué pour le groupe
des Musiciens de Provence vers 1970. Plus tard, André GABRIEL a
fabriqué un prototype de triple toun-toun.
Fabricants : Gérard SUPERBE (à Fos-sur-Mer,
13), Jean-Pierre MAGNAN (à Orange, 84), Jacky RAGEADE (Quartier
Les Prés 06510 Le Broc - 04 93 29 31 66), Jean BAUDOIN (à
Pau), Serge CLADÈRES (en Gascogne), + en Navarre ... |
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LA CABRETO ET LA MUSETO
Ecoute : |
Explications :
La cabreto est une petite
cornemuse en peau de chèvre...
La museto
a surtout accompagné le quadrille et la contredanse à la
fin du 18ème siècle.
PS : On peut également trouver la
boha, cornemuse méridonale originaire des Landes ...
Fabricants : Bernard BLANC, Bruno SALENSON
(à Nîmes, 30), Jean-Claude BOURRIER (Malijay, 04), Francis
MARTINO dit Antoine (à Orgon, 13), MASSE (à St Tropez, 06),
+ dans les Landes (DEBLANC) ... + Paolo
SIMONAZZI (Italie)
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LOU CLIC-CLAC ou LA
TRICANETO
Ecoute : |
Origine : Son origine est bien cachée
; on a trouvé un berger camarguais qui l'utilise en 1970 (mais
il est d'origine tunisienne!)
Explications : Le clic-clac
ou cliquette ou tricaneto
est un instrument à percussion. Il s'agit un bout de roseau d'environ
30 à 40 cm, fendu dans sa longueur aux trois quarts. Quand on l'agite
de haut en bas, il produit un petit claquement qui permet de faire toute
une série de rythmes... On en joue généralement deux
à la fois, un dans chaque main, comme si on tapait un rythme par
terre avec deux baguettes.
Fabricants : ...
On peut aisément le fabriquer soi-même à
condition que le roseau soit sec.
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Dans la même famille, on trouve aussi le tic tac. Le Tic
tac (ou fouet ou "claquoir") est un instrument à
percussion que l'on retrouve autant dans la musique savante occidentale
que dans les danses traditionnelles en Provence. |
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LOU PETADOU
Ecoutes : seul
; en orchestre
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Origine : P
Explications : Le petadou
fait partie de la famille des instruments à percussion. C'est un
tambour à friction : on fait vibrer la peau du tambour en frottant
la tige qui y est attachée avec un chiffon humide. Cet idiophone/
membranophone est construit dans une coucourde (ou cougourde, bref une
courge séchée). C'est le cousin de la cuica brésilienne.
NB : En Provence, il existe deux sortes de tambours à
friction :
- La pignate : un vase en terre tendu d'une membrane et monté
d'une baguette
- Le braou ?
- La cigale ou touloure ou la reneto ? : tambour rotatif. (Landais ou
gascon)
Fabricants : Yves
ROUSGUISTO (à Vence, 06), Francis MARTINO, ... |
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LE VIOLON des
Alpes / LOU VIÓULOUN
Ecoute :
Origine : Italie
Explications :
Le violon est très pratiqué dans le nord de la provence,
dans les Alpes. Il est joué par des violoneux. Il peut être en
bois noble ou bien en bois blanc, violon entonnoir et autres inventions insolites
!
Fabricants : Luthiers divers
Liens : Les
violons du rigodon, ...
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LES BANDES DE FIFRES ET DE
BACHAS
Ecoute : |
Origine : Nice ...
Explications :
Le fifre est une petite flûte traversière en
roseau ou en bois ...
Les bachas sont des gros tambours en bois, que l'on frappe
avec une baguette ou une mailloche ...
Fabricants : Il y en a uno moulounado !!
>> Georges GIRAUD (excellent, à Cogolin, 06), TASSY (fifres
en amandier, à Toulon, 83), HERMITTE (à Cigne le Castellet),
Henri CAROSIO (à Marseille, 13), Jean-Simon LEROY (près
de Bordeaux), LUBAC ?, etc ...
Art :
- "Le joueur de fifre" (1866) d'Édouard MANET (1832-1883)
- "Joueur de fifre et de tambourin" d'Henri BONNART (1642-1711)
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Liens vers d'autres sites :
- Au fifre niçois
- MTCN : Musique Traditionnelle du Comté de
Nice et du Sud (Provence, Piémont) : informations sur les traditions
de danses, les circonstances du jeu des instruments (fifre, tambours,
etc.), l'organologie de ces instruments, bibliographie et discographie,
nombreux liens, et airs du répertoire (fichiers MIDI), avec paroles
et partitions. Site trilingue français, anglais et nissart.
- Les
différentes sortes de fifres ...
- + www.civilwarmusic.net, Les fifres de Garonne, Sonaires d'Oc, www.fife-n-drum.org, http://utenti.tripod.it/folkolore, curenta.freeservers.com, Groupe, Fifrelins, ...
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LA MANDOLINE ET LE
MANDOLONCELLE / LA MANDOULINO
Ecoute :
Description :
La mandoline est un instrument appartenant à la famille
des cordes pincées, jouées à l'aide d'un plectre, ou médiator.
Depuis son ancêtre, la guiterne du Moyen-Age, elle a évolué
vers différentes formes.
La plus connue est la mandoline napolitaine, apparue au XVIIIème
siècle, bombée, à quatre cordes doubles, métalliques,
accordées en quintes. C'est l'instrument classique qui se décline
sur plusieurs registres : mandoline, mandoline ou mandole alto, mandole ténor,
mandoloncelle.
En savoir plus (comparez avec les autres régions
et pays) : Melonious
Quartet, Patrick
Vaillant, Orchestre
lorrain, L'art de
la mandoline, Extraits,
Mandolin Café,
Orchestre de Tarbes,
Cours
gratuit de mandoline napolitaine, ...
Fabricants : André SAKELLARIDÈS (à
Marseille)
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LOU FRESTÈU
Ecoute : |
Origine : Bords de la Méditerrannée
Explications :
Le frestèu est
une flûte de pan provençale dont les tuyaux sont de simples
roseaux.
"Lorsque le grand public voit ou entend une flûte de pan,
il associe immédiatement l’instrument, soit à l’Amérique
du Sud, soit à la Roumanie." Pourtant, il existe bel
et bien une variété de Flûte de Pan sur les bords
de la méditerranée. Souvent attribué au monde pastoral,
on retrouve des traces de cet instrument depuis la préhistoire,
en passant par le Moyen-âge, la Renaissance et jusqu’à
nos jours. Il est assez petit, avec une douzaine de notes maximum.
Le Frestèu est une flûte diatonique mais moyennant un petit
effort technique dans l’exécution, les notes altérées
sont tout à fait réalisables : l’instrument devient
donc chromatique, s’ouvrant ainsi à un répertoire
très vaste. De plus, l’instrument étant tenu dans
la main gauche, la main droite reste libre pour l’exécution
de la rythmique sur un tambour pendu au bras droit. Ce duo Frestèu-tamboril
(ou tambourin) augmente les possibilités d’interprétation.
Fabricants : Michel GOUJON (plus
connu sous le nom de MIGUELITO, Le Clucheret 04 420 Beaujeu, Tel : 04
92 34 93 42, Fabrique à la commande des frestèu plutôt
style d'influence Latino-américaine), mais vous pouvez aisément
vous le fabriquer vous-même !
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LE HAUTBOIS / LOU AUBOUÈS
Ecoute : |
Explications :
Le hautbois naturel est très utilisé entre 1830 et 1860
(surtout dans la vallée du Rhône).
Cet instrument se pratiquait sur une aire qui correspond à une
partie du Gard, de la Lozère et de l'Hérault. Présent
lors de toutes les fêtes pour rythmer les bals, les défilés
et beaucoup de festivités, il a failli disparaître dans les
années 70, se maintenant seulement aux Joutes Nautiques de Sète
et des alentours de l'Étang de Thau.
Cet instrument, fortement marqué par son identité méditerranéenne
présente une étendue d'environ 2 octaves chromatiques avec
un son très puissant.
Il existe en 2 tonalités : Do et Ré. Il peut être
muni de clés lui donna un doigté chromatique moderne proche
du saxophone.
Il se fabrique en buis, en ébène, en olivier agrémenté
de corne ou de métal.
Fabricants : Bruno SALENSON (Nîmes -
30), Jean-Claude BOURRIER (Malijay - 04), ...
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LES INSTRUMENTS DU MOYEN-ÂGE
encore en usage jusqu'au 19ème siècle dans la musique traditionnelle
Ecoutes :
* Les vents :
- Flûtes à bec : Les plus anciens modèles
retrouvés remontent au magdalénien (10 000 avant J.C.). Elle
est très répandue au Moyen-Âge et jusqu’au début
du XVIIIème siècle, utilisée aussi bien pour
la musique populaire que dans la musique savante.
La flûte à bec constitue cependant un instrument très
riche ainsi que le rappelle chacune de ses diverses appellations européennes,
qui insistent sur les caractéristiques de l’instrument :
- Le nom allemand (Blockflöte) évoque la
présence d’un bloc de bois inséré qui forme un
conduit d’air jusqu'à la lumière, d’où est
produit le son ;
- Le nom français (flûte à bec)
insiste sur la forme de l’extrémité dans laquelle on souffle,
qui permet d’appliquer ses lèvres confortablement ;
- Le nom italien (flauto dolce) souligne la douceur
du son comparé à celui des autres flûtes de la renaissance
(fifre) ;
- Quant au nom anglais (recorder), il indique qu’à
une certaine époque, il n’existait pas de meilleur instrument
pour mémoriser un air et le répéter.
L’instrument a évolué durant toute cette période
; jusqu'à la Renaissance, il n’existe pas de modèle standard
puisque cohabitent plusieurs formes de flûtes à bec sans qu’aucun
modèle (flageolet, flûte droite, galoubet ou plutôt flûtet
ou flûte-tambourine, gemshorn, etc.… ) ne prédomine.
Ce n’est qu’à partir du XVIème siècle
que la facture tend à se rationaliser. Un quatuor d’instruments
homogène se met en place, la littérature s’enrichit et
plusieurs traités font leur apparition, mettant en évidence
la maîtrise et la virtuosité dont font preuve les flûtistes
de l’époque. Cependant, la flûte à bec est éclipsée
au XVIIIème siècle par la flûte traversière,
disparaît de l’orchestre et petit à petit du répertoire.
La renaissance de la flûte à bec, au tournant du siècle,
est d’abord liée à la redécouverte de la musique
ancienne.
- Le serpent :
Instrument à vent, c'était la basse du cornet
à bouquin ... qui apparaît plutôt fin Moyen-Âge /
début Renaissance.
- Le chalumeau : Sorte de hautbois en roseau ... > Chalumeau
simple et double (chalumeau absolu, chalumeau diphonique et chalumeau à
bourdon)
- Le cromorne : Le nom cromorne vient de l'allemand Krumhorn,
ou cor recourbé. C'est un instrument en bois, à anche double
et perce cylindrique, allant du soprano à la grande basse. L'anche
est enfermée dans une capsule en bois, percée à son sommet
par une fissure permettant à l'exécutant d'insuffler de l'air.
Sa forme incurvée caractéristique qui rappelle le manche du
parapluie est obtenue à chaud par pliage. Cet instrument au son nazillard
né au moyen-âge disparaît selon la légende avec
la suppression par Jean-Baptiste LULLY du pupitre de cromorne dans l'Orchestre
des violons du Roy.
- La cornamuse : C'est un cromorne droit. Munie d'une sourdine,
la cornamuse a un son feutré qui se marie très bien avec celui
des cordes frottées.
* Les cordes :
-
La vielle à roue : Instrument qui fut en vogue en Provence
pendant très longtemps depuis le moyen-âge, mais qui n'est plus
vraiment joué aujourd'hui que dans le Massif Central.
- La lyre à 6 cordes : Instrument à cordes pincées
...
- Les harpes
- Les cithares
- Les citoles
- La viole : Instrument à cordes frottées, ancêtre
du violon, son plus doux, moins brillant
- Le rebec, le quinton : ancêtre du violon de 3 à
5 cordes ...
- Les vièles
- Les gigues ?
- Les rotes ?
- Le luth : Instrument à cordes pincées
* Les percussions :
- La roue à clochettes ou lis esquerlòtis (nom donné
par Frédéric MISTRAL car "esquerlo" est une platelle,
mais plus famillièrement appelé "rodo de Ste Jalle?",
et en latin "rulujiun") : qui n'est plus aujourd'hui
en usage que dans les offices de rite arménien. Les plus belles se
trouvent au Musée de la Casapaïra ? de Perpignan (La salanque,
1m20), Arlesurtèque ? en Catalogne, à Taormine (en Sicile, antiquaire
place de la fontaine), à l'église de St Maximin et l'église
de Sospel. + dans les églises du Languedoc
[Remonter]
+ En plus !
En plus de tous ces instruments principaux, on peut distinguer
quelques petits instruments à percussion, accompagnateurs de danses :
Les tymbalons (ou timbalons) :
Autrefois dans les grands orchestres, quelques-uns
des musiciens accompagnaient les tambourinaires avec ces petits tambours
jumelés, que l'on tenait suspendus au cou par une attache (ou portés
à la ceinture) et sur lesquels on frappait avec deux baguettes.
Ils étaient constitués de petits cônes renversés
à base tronquée en poterie ou en métal, en forme
de chaudron, à une seule peau, accordés sur deux notes différentes.
Des lacets de boyaux viennent attacher les épaisses peaux placées
sur ces cônes. Selon la nature de ces instruments (poterie ou métal),
ces lacets viennent se fixer soit à un bouchon de liège,
soit à un petit cercle en fer, placé sous l’instrument.
Une fois les cônes réunis ensembles,
cet instrument se porte soit ceint à la taille, soit à une
courroie en sautoir.
Le joueur de timbalon frappe sur les peaux, tantôt à droite
tantôt à gauche, à l’aide de baguettes ressemblant
fort à celles d’un tambour. Pour rendre le son plus puissant,
le seul recours est d’exposer l’instrument à une source
de chaleur. Notons que le timbalon ne s’accorde pas : il rend toujours
les deux mêmes notes.
Cette paire de petites timbales est comparable aux nacquaires médiévales
ou orientales.
Photo du haut : Tymbalons anciens
de Provence (Ils ont respectivement pour dimension 22 et
20 cm de diamètre, pour 85 et 75 mm à la base pour une hauteur
de 17 cm.)
Photo du bas : Plus moderne, plutôt atabal.
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Les cymbalettes ou cymbalets ou palets
:
Paire de disques en bronze, en fer ou en
acier, d'environ 10 cm de diamètre, que l'on entrechoquait pour
marquer les temps et rythmer les morceaux exécutés par l'orchestre
des tambourinaires et dont l'un avait un son aigu.
Ils tiennent dans les mains grâce à la présence de
lanières de cuir fixées sur chaque instrument.
Leur son se marie bien avec celui des tymbalons.
(cf. Notice de Lombardo ?) |
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La timbale provençale / La
timbalo :
Grand tambour sur lequel le chef d'orchestre
donnait le rythme. (Très souvent, il y avait une seule timbale
par groupe de musiciens ; elle était réservée à
celui qui guidait l’ensemble.)
La timbale provençale est un instrument qui a le même aspect
que le tambourin provençal. Mais à la différence
du tambourin, elle ne possède pas de timbre et ses deux peaux sont
plus épaisses et en chevrette. Egalement, ses dimensions sont différentes,
à savoir 39 cm de diamètre pour 60 cm de hauteur donc plus
petite. Le fût est généralement peint.
Il se joue de préférence avec une baguette à bout
en feutrine appelée "mailloche", et donne un son plus
grave et sourd.
(Cette timbale a été réalisée
par A. STOITZNER)
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Le timbarin :
Le timbarin est une sorte de petite timbale
provençale. Le nom "timbarin" est de Christian FLAYOL
mais l'instrument est plutôt médiéval (enfin, dans
sa version modernisée il est en lamellé-collé). Ses
dimensions (25/27 cm) et sa sonorité le rendent beaucoup plus facile
à utiliser en musique d'ensemble mobile car le timbarin est léger,
sautillant. Il se joue avec une mailloche.
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Les pelerino ou crousmata (qui
vient du grec krousmata) :
Ce sont des coquilles Saint-Jacques que l'on
frotte l'une contre l'autre ... Percussion primaire et première,
les coquilles permettent une varièté de sons frappés
et de raclés.
La coquille Saint-Jacques était le symbole de reconnaissance des
pélerins se rendant à Saint Jacques de Compostelle (nord
de l'Espagne) à partir de 1120, date à laquelle cette ville
fut reprise par les Croisés. |
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AUTRES INSTRUMENTS :
- Les conques : coquillages dans lesquels
on souffle ... |
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[Remonter]
ART
Poèmes : |
* Poème de Marc DUMAS > 2011 : La contro-basso dóu coucourdoun
"Ai vist tei grand capèu
De fusian espandit
Troumpeta l'abiho
Amé sei cleiroun d'or.
Permenant tei sounge
Vist tei grand capèu
Escoundènt de crento
Lei quiéu dei vièi canounge.
Aguènt pèd dins l'aigo
Iè permenant tei sounge
Durmès d'un som tant drud
Encoucourda gusas !
T'an cava tant prefound
Aguènt pèd dins l'aigo
Qu'en dounères ta car
Ei manjaire de tian
N'ères pas proun las
T'an cava tant prefound
Ei noto dóu plus bas
Jugant au petadou
Un èr de contro-basso." |
* Traduction : La contrebasse de la citrouille
"J'ai vu tes grands chapeaux
De feuillage nourri
Trompéter l'abeille
Avec ses clairons d'or.
Promenant tes songes
Vu tes grands chapeaux
Cachant par pudeur
Les culs des vieux chanoines.
Ayant tes pieds dans l'eau
Y promenant tes songes
Tu dors d'un sommeil si riche
Grand fripon bien dupé !
On t'a creusé si profond
Ayant tes pieds dans l'eau
Que tu en donnas ta chair
Aux amateurs de gratin.
Comme tu n'en étais pas assez las
On t'a creusé si profond
Aux notes les plus basses
Jouant au pétadou
Un air de contrebasse !" |
[Remonter]
Chansons citant des instruments de musique de la Provence :
Chansons traditionnelles en langue d'oc :
- "À Betelèn / À Bethléem" [de L.ROUMIEUX] (Noël) > Tambourin
- "Aniue nòsti vesin / Cette nuit nos voisins" (Noël) > Tambourin
- "Anuech un ange a fa la crido / Cette nuit, un ange a fait l'annonce" [de NDDD] (Noël) > Tambourin
- "Aubado / Aubade" (1891) [de M.BOURRELLY] > Tambourin
- "Bonjour moun camarado / Bonjour mon camarade" (Noël) > Tambourin
- "Cansoun pèr la vihado di grangié di Briguiero / Chanson pour la veillée des grangiers des Briguières" [de P.VÈVE] > Tambourin
- "Cantas campano / Cantatz cloquièrs / Chantez cloches" [de BESSOU] (Noël) {Aveyron} > Cloches
- "Cant de Leleto / Chant de Lucette" [de J.ROUMANILLE] > Tambourin
- "Catelan lou troubaire / Armand CATELAN le poète-troubadour" (1879) [de F.MISTRAL] > Tambourin
- "Chut ! Teisas-vous / Chut, taisez-vous" [de N.SABOLY] > Choeur et cor
- "Dóu tèms de l'Empèri rouman / Au temps de l'Empire Romain" [de N.SABOLY] > Trompette
- "Espouscado / Éclaboussure" (1888) [de F.MISTRAL] > Tambourin
- "Éveillez-vous bergers" (Noël) > Tambourin
- "Iéu, ai moun fifre / Moi, j'ai mon fifre" [de N.SABOLY] (Noël) > Fifre, tambourin, danses
- "Jan Antounin / Jean Antonin" (Noël) > Tambourin
- "La Bistanflù / La bistanflute" [de X.NAVARROT ?] (Danse) {Languedoc, Béarn} > Flûtet
- "La campano / La cloche" [de P.CAUSSE] > Cloche
- "La cansoun de l'an que vèn / La chanson de l'an prochain" (1891 ?) [de T.AUBANEL] > Tambourin
- "La coumtesso / La comtesse" (1866) [de F.MISTRAL] > Tambourin
- "La despartido / La départ" (1876) [de F.MISTRAL / E.CROUZAT] > Tambourin
- "La farandoulo / La farandole" (1887 ?) [de C.HUGUES] > Galoubet-Tambourin
- "La Fèsto Vierginenco / La fête Parthénienne" (1904) [de F.MISTRAL] > Tambourin
- "La mazurka souto li pin / La mazurka sous les pins" (1894) [de C.RIEU] > Galoubet-Tambourin
- "La païsano / La paysanne" (1860 ?) [de M.BOURRELLY] > Tambourin
- "La voto / La fête votive" (1889 ?) [d'E.JOUVEAU] > Tambourin
- "Li bergié vènon di mountagno / Les bergers viennent des montagnes" (1705) (Noël) > Tambourin
- "Li felibre / Les félibres" (1900 ?) [d'E.JOUVEAU] > Tambourin
- "Li felibre de Paris / Les félibres de Paris" [de M.FAURE] > Tambourin
- "Li felibre de Prouvènço / Les félibres de Provence" (1887 ?) [de T.AUBANEL] > Tambourin
- "Lis enfant d'Ourfiéu / Les enfants d'Orphée" (1887 ?) [de F.MISTRAL] > Tambourin
- "Li travaiaire dóu Ventour / Les travailleurs du Ventoux" (1899 ?) [de L.CHARRASSE / E.GOBELIN] > Galoubet
- "Lou bouquet / Le bouquet" [d'A-B.CROUSILLAT] > Tambourin
- "Lou cabanoun / La cabanon" (1840) [d'E.BIBAL / P-J. de BÉRANGER] > Tambourin
- "Lou cant di felibre / Le chant des félibres" (1854) [de F.MISTRAL...] > Tambourin
- "Lou fifre e lou tambourin / Le fifre et le tambourin" (Noël) > Tambourin
- "Lou marrit coumplasènt / Le mauvais complaisant" (1880 ?) [d'A-B.CROUSILLAT] > Tambourin
- "Lou tambourin / Le tambourin provençal" (1900 ?) [d'E.JOUVEAU] > Galoubet-Tambourin
- "Lou tambourin / Le tambourin" [d'A.RICHIER] > Tambourin
- "Lou tambourinaire : soun tres tambour / Le tambourinaire" (1894) [de B.VARÈNE] > Tambourin
- "Lou vioulounaire / Le violoneux" (Comptine) {Drôme} > Violon
- "Lou vióulounaire / Le violoniste" [d'A-B.CROUSILLAT] (Noël) > Violon
- "L'urouso souspreso / L'heureuse surprise" [de D.CASSAN] > Tambourin
- "Magali / Magali" (1962) [de G.VERLOR / R.NYEL] > Tambourin
- "Me siéu plega e bèn amaga / Je me suis plié" [de N.SABOLY] > Hautbois
- "Nautre sian d'enfant de cor / Nous qui sommes enfants de choeur" [de N.SABOLY] > Tambour
- "Nouvè dóu galoubet / Noël du galoubet" (1909 ?) [de J.CHEVALIER / H.MICHEL] > Galoubet
- "O Magali / Ô Magali" (1855 ?) [de F.MISTRAL] > Tambourin
- "Pauro viloto / Pauvre petite ville" (1862) [de L.ROUMIEUX] (Noël) > Tambourin
- "Pèr noun langui long déu camin / Pour ne pas languir" [de N.SABOLY] (Noël) > Fifre, tambourin, violon, musette
- "Quand auserian li nouvello / Quand nous entendrons les nouvelles" [de NDDD] (Noël) > Tambourin
- "Que disès mi bon fraire / Que dites-vous mes bons frères ?" [de N.SABOLY] (Noël) > Musette, tambourin, castagnettes
- "Que plesi / Quel plaisir" [de F.AUBERT] (Noël) > Tambourin
- "Revertegat / Marius REVERTÉGAT" (1877) [de M.BOURRELLY] > Tambourin
- "Sortez d'ici, race maudite" [de N.SABOLY] > Orgue, cloches, carillon
- "Sus, campanié ! Revihas-vous / Allez, sonneur de cloches ! Réveillez-vous !" [de N.SABOLY] > Violon, hautbois, basse, cor, carillon, cloches
- "Sus lou coutau / Sur le coteau" [de N.SABOLY] > Luth
- "Tistet BOUISSOUN / Philippe-Jacques BUISSON" (1881) [de M.BOURRELLY] > Galoubet-Tambourin
- "Venès emé iéu, Guilhaumeto / Viens avec moi, Guillaumette" [de NDDD] (Noël) > Tambourin
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+ Chansons actuelles en langue d'oc :
- "Al fons de ma guitarra i a quicom que floris / Au fond de ma guitare, il y a quelque chose qui fleurit" [de Patric] > Guitare
- "A l'ostal d'en Rogier / À la maison de Rogier" [de D.LODDO / La Talvera] > Flûte, violon, guitare, tambour
- "Au son deu vriolon / Au son du violon" (2020) [de COCANHA] > Violon
- "Joueur de tambourin" [de C.MARTÍ] > Tambourin
- "Jougant dóu flahutèu / Jouant du flûtet" (1979) [de J-P.LANG / G.BONNET] > Galoubet
- "L'accordeon qu'a plorat / L'accordéon a pleuré" (1981) [de M.MAFFRAND / NADAU] > Accordéon
- "L'acordeonista / L'accordéoniste" [de MANS DE BREISH] > Accordéon
- "La femna d'un tambour / La femme d'un tambour" (2020) [de COCANHA] > Tambour
- "La guitarra / La guitare" [de M.ROUQUETTE / E.FRAJ] > Guitare
- "L'autboi de nèu / Le hautbois de neige" (2008) [de M.ROUQUETTE / L.AUDEMARD] > Hautbois
- "Lo tamborim / Le petit tambourin" [de G.FRANCO d'après A.FÉDIÈRE] > Tambourin
- "Lo tamborinaire / Le tambourinaire" [de C.MARTÍ] > Tambourin
- "Lo tamborn dei pòples / Le tambour des peuples" (2002) [de MASSILIA SOUND SYSTEM] > Tambour
- "Lou flahutet / Le flûtet" (2005 ?) [de CHEOPS] > Galoubet
- "Lou graïlé / Hymne au hautbois languedocien" (2010 ?) [de G.FRANCO] > Hautbois
- "Sounas campano / Sonnez cloches" (1989) [de J-B.PLANTEVIN] > Cloches
- "Toco toco lou vióuloun / Touche le violon" [de M.PELLEGRINO] > Violon
- "Tres còps de trompetas / Trois coups de trompette" (2009) [de L.CAVALIÉ] > Trompette
- Violonaire / Violoneux [de Jan dau Melhau] > Violon
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Bibliographie sur les instruments de musique de la Provence :
- "Musico pèr un orto imaginàri / Musique pour un jardin imaginaire" (Ed. L'aucèu libre, 2011) ISBN : 978-2-917111-093
Autres sites intéressants sur les instruments de Provence
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Et maintenant, à vous de jouer !
NB : Ont participé à l'élaboration
de cette page : la classe de 3ème 1 du Lycée Thiers
de Marseille (1er) durant l'année scolaire 1999-2000.
© PLANTEVIN.