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MUSIQUE : ISTRUMENS de Prouvènço

>> LOU TAMBOURIN PROUVENÇAU / LE TAMBOURIN PROVENÇAL

Pajo en coustrucioun, gramaci de reveni un pau après ...

Christian SICARD à l'âge de 8 ans

Escouto : Galoubet e tambourin :

Lou galoubet e lou tambourin prouvençau soun pèr eicelènci lis istrumen lis pu representatiéu de la Prouvènço.
Acoumpagnon li danso mai soun tambèn pèr fes utilisa en tant qu'istrumen souliste.

Galoubet
Tambourin / Timbalo :
istouri, descripcioun-ourganoulougio, decouracioun, diferènt moudèle en detai, fabricant, près, ensignamen, ...
Tambourinaire

Particioun pèr galoubet-tambourin > Escrivas-nous pèr agué lou mot de passe : zictrad@fr.st


LOU TAMBOURIN / LE TAMBOURIN

Lou tambourin prouvençau (o tympanon) es un istrumen à percussioun membranouphoune (o plulèu à repercussioun) en bos (generalament). De formo cylindrico, il possède uno peau ronde de chaque côté. On "frappe" la peau du dessus (fabriquée avec de la peau de veau mort-né, donc très fine) avec une massette (masseto en provençal, c'est-à-dire "petite masse", baguette en bois avec un gros bout rond en ivoire ou autre...).

Origine :
On trouve des tambourins dès le Moyen-Âge : petit fût en bois. Mais l'origine du tambourin provençal date du début du 17ème siècle. Et le mot "tambourin" s'impose à partir de 1705.

Définition, historique :
16ème siècle : Dans le premier dictionnaire important français/latin (de Nico ~1600), le mot tambourin désigne « un jouet pour enfant avec deux baguettes »
17ème siècle : Il faut attendre la troisième édition du dictionnaire de l’Académie Française pour trouver comme définition au mot tambourin : « Instrument qui ne se joue qu’à une seule baguette… »
Il est fréquemment évoqué au tout début du 18ème siècle (44% des fêtes en 1790) puis on s'en détache dans les années qui suivent pour le redécouvrir au début du 20ème siècle.

Au 17ème, le fût est constitué de feuilles de bois découpées par des boisseliers et cintrées sur des éclisses à chaud. Il fait entre 30 et 48 cm de diamètre.
Jusqu’au 17ème siècle tardif, il ne possède aucune décoration. Mais dès la fin du 18ème siècle, à l'arrivée du classicisme, on trouve des décorations sculptées. La base des décorations est constituée de :
- cacalaus (escargot >> ondes : Motif tors)
- perles (motif au clos)
Au départ, le tambourin sert à accompagner les danses de divertissement.

En savoir + :
En 1589 (Langres), dans son livre "Orchesography", le fameux maître de danses militaires, Thoinot Arbeau édite les premières musiques pour tambour. Cette musique est très rythmée mais on peut encore la jouer avec une seule baguette, jusqu'à ce que la musique militaire développe cet instrument. En effet, cet instrument a donc été très en vogue jusqu'à ce que cette musique requiert un musicien expérimenté, utilisant deux baguettes. Ce tambour, d'origine, semble avoir les mêmes dimensions et proportions que le tambour basque actuel, soit : 10"x10", c'est-à-dire 22 cm de hauteur et 22 cm de diamètre).
En 1636 (Paris), dans son "Traité d'Harmonie Universelle", Marin Mersenne montre le schéma détaillé d'un instrument "qui était utilisé en Provence". Ailleurs, il montre la flûte qui se joue en même temps et donne une tablature avec les doigtés. (Ce tambourin provençal mesure 24"x14", c'est-à-dire 60cm de hauteur et 35cm de diamètre).

>> Lien Internet : Tabor, ...

Organologie :
Le modèle standard que l’on retrouve dans les groupes folkloriques fait 70cm de longueur et 35 à 37cm de largeur. (Mais on trouve aussi des tambourins minuscules et quelques gros diamètres : jusqu'à 48cm !)
Ce qui distingue le tambourin provençal d'un autre tambour cylindrique lui ressemblant, est qu'il possède une peau de veau mort-né. Ceci est en outre sûrement une preuve que l'on en jouait de préférence à l'intérieur. Ainsi, on peut même affirmer qu'un défilé folklorique est contre nature ou en tous cas, non originel. À Nice et même à Avignon, on trouve des écrits décrivant des fifres et des bachas pour les défilés, pour l'extérieur.
Il est également constitué d'une chanterelle : sorte de petite ficelle tendue sur la peau du dessus, qui vibre à la résonance de la peau. En provençal, on dit que « lou tambourin crespito », c'est-à-dire qu'elle donne à l'instrument une sonorité de crépitement de feu. On dit aussi qu'il « vounvounejo » (sonorité strigulante). À Marseille, on dit que le tambourin bourdonne comme "un tonnereau de gravelas". Le petit trou souvent travaillé (en forme de coeur, d'étoile, ...) s'appelle l'évent acoustique ; il sert à faire sortir le son, afin de rétablir l'équilibre de la résonance.

Matériaux :
Les matériaux utilisés sont traditionnellement pour :
- le fût : le bois (noyer, hêtre, tilleul, contreplaqué, pin sylvestre, palissandre, chêne, amandier, arbousier, ...) + André GABRIEL a même inventé un tambourin en matière plastique, un autre en aluminium, un autre en argile, et un autre pliable (voir plus bas) !
- les cercles de roulage (cercles et contre-cercles) : jonc, lamellés-collés, hêtre, ...
- les boutons de bretelle : os, ébène, ivoire, buis, olivier, palissandre, ...
- les réganches ou grenadières : métal (poignées de tiroir de meubles, ...)
- les picots-boutons : métal, ivoire, ...
- les clous : bronze ou cuivre (pour poser le tambourin par terre sans abîmer les picots).
- la sangle, la bretelle : cuir, tissu, ...
- les passants : cuir (cousu ou agrafé)
- les ficelles, les cordes de serrage : chanvre (vraie corde de chanvre tressé ou chanvre guindé de matelas)
- les peaux : veau mort-né, chevrette, mouton, lapin, âne, ...

Et le tambourin peut être de toutes formes, de toutes tailles et de matériaux originaux...

 

La décoration : 4 cas de figures :

  1. Beaucoup de sculptures : La décoration peut être partout autour du fût. On distingue le panneau de montre (celui que va voir le spectateur), le panneau de bretelle (se trouvant sous la bretelle ou sangle, et qui est souvent personnel, le spectateur ne le voit pas), le panneau de dessous (que personne ne voit, il n'est pas souvent décoré), ... On trouve aussi parfois quelques coquetteries sur la bretelle ...
  2. Déco félibréenne : Symboles du félibrige (Buste de F.MISTRAL, cigale, pervenche, rameau d'olivier, arlésienne, étoile à 7 branches, ...)
  3. Sobre, classique : Alternance de filets droits, de filets tors et de rubans. > Déco la plus courante.
  4. Rien : On trouve aussi certains tambourins qui peuvent ne pas être décorés du tout et rester sobres, simplement : c'est tout de même le son qui compte avant tout !

Parfois, le fabricant du tambourin met sa signature sur l'extérieur du fût (pyrogravé, écrit, ou sculpté)

+ Voir plus bas le détail des 60 tambourins d'André GABRIEL !

Celui qui en joue s'appelle un tambourinaire. Il joue à la fois du galoubet et du tambourin provençal. Pour cela, il joue du galoubet avec la main gauche et tape sur le tambourin avec la masseto (tenue par sa main droite).
Une massette (masseto en provençal, c'est-à-dire "petite masse") est faite d’une mince tige de bois dur, terminée par un gland et emmanchée dans une poignée sculptée dans le sens transversal (appelée la pomme). La "Masseto" comporte donc trois parties : la pomme, la tige, le gland. Certaines pommes étaient faites en deux parties se dévissant et pouvant renfermer un tampon de coton imbibé de parfum. Généralement, les massettes sont en olivier ou en buis, mais aussi en ébène et en ivoire. Enfin, elle mesure environ 34 cm et pèse seulement 60 g environ.

La masseto

Exemple de célèbres tambourinaires d'autrefois (par ordre alphabétique) : Pascal ARNAUD, Joseph BOEUF, Marius FABRE, Alexis MOUREN, Marius SICARD ; et d'aujourd'hui : Sébastien BOURRELLY, Patrice CONTE, Jean COUTAREL, André GABRIEL, Romain GLEISE, Maurice et Pierre GUIS, Nicolas KLUTCHNIKOFF, Jan-Nouvé MABELLY, Maurice MARECHAL, Miquéu MONTANARO, Claude NERI, Bernard PROUST, Jean-Louis TODISCO, et bien d'autres encore ...

Outre le tambourin provençal, le musicien peut également utilisé une timbale provençale : compagnon du tambourin traditionnel, la timbale est un tambourin de petite taille (mais souvent un peu plus large), sans timbre, monté de peaux épaisses avec des cercles de fer. Le son est sourd (donc il paraît plus grave) et plus bref, en opposition avec les vibrations continues de la chanterelle du tambourin. C'était autrefois l'apanage du chef des "bandes de tambourins". Elle est frappée avec une mailloche.
Il existe aussi les timbalons (petites timbales de poterie).


[Remonter]


DIFFÉRENTS MODÈLES DE TAMBOURINS

Outre le tambourin traditionnel, de nombreux facteurs et tambourinaires cherchent à faire évoluer cet instrument, à trouver de nouvelles sonorités, ..., en inventant de nouvelles formes, en utilisant de nouvelles matières ...
Voici quelques uns des plus célèbres tambourins créés par André GABRIEL (parmi les 60 de sa collection personnelle)
Chacun a son nom , son histoire, sa symbolique, ... (Remarquez que chaque tambourin est joué avec sa propre massette personnalisée !)

"Le Jean-Florent"

+ NB : Pour la naissance de son fils, André GABRIEL a même fait un berceau en forme de tambourin ! Mais il n'y est resté qu'un jour, il a grandit trop vite ...

« Le Jean-Florent »
(Le prénom du fils d’André Gabriel)
[A.GABRIEL et J-P. MAGNAN, 1991]

Construit dans un style classique (18ème siècle), sculpté par J-P.Magnan, l’idée était de concevoir un tambourin comme une colonne de la Grèce ancienne.
La décoration est donc végétale façon Louis XIV repris par l’école Boule (ébéniste) sous Napoléon III. Sur le tambourin classique, la frise végétale n’a pas de début ni de fin. Sur le Jean-Florent, au contraire, il y a un début, un développement, et une fin.
La décoration de ce tambourin a été faite de façon intimiste, comme une anamnèse (c’est-à-dire que la décoration résume toute la vie du tambourinaire, comme sur l’épée de l’académicien). Sorte de carte génétique, intellectuelle et psychique.

Cette décoration végétale oppose et réunit en même temps, la musique populaire rurale :

  • Fleurs (rose, lys, bouquet champêtre, ...)
  • Blé
  • Vigne
  • Cigale, pervenche, ...

et la musique savante :

  • Végétation greffée : rose (transformation de la rose trémière)
  • La partition
  • Eléments de théâtre avec cordons pour tirer le rideau.
  • Initiales du tambourinaire, placées sous la sangle et sur les boutons d'ivoire : "Le tambourin est vous-même et vous êtes le tambourin". Ici > A G

Dans les années 1910-1920, apparaît le panneau de montre qui donne un enseignement symbolique. Celui-ci en possède 3 interchangeables :

  1. Déco baroque ("tarte à la crème") : sculpture ruban avec "Ultima ratio regum" (devise de Louis XIV, la dernière raison du Roi avant la guerre) > Jeu de mots avec le fût du tambourin comparable au fût d'un canon. PS : Le congrès de Vienne de 1815 avec Napoléon qui fut sauvé par des musiciens et danseuses.
  2. Fleur de noyer de pays mais sobre (Voir ci-contre)
  3. Création contemporaine, laissée libre à un créateur actuel : lune, soleil ...

"Le point carré"

Remarque : Ce tambourin possède un seul motif cylindrique.
C'est un petit tambourin que l'on trouve sur le panneau du "paraître" lorsque l'on ouvre la petite porte centrale !

« Le point carré »
(Parallélépipédique de section carrée. Tout est carré ...)
[A.GABRIEL et sculpté par J-P. MAGNAN, 19 ?]

Construit à l'image du seul végétal carré naturel : le bambou japonais (bambousa quadrangularis).

Dedans, on trouve deux croisillons-ressorts (rigidificateurs, tiges en haut et en bas) qui empêchent l'effondrement des surfaces planes sous l'action de la tension des cordes.

Tout est carré, même les boutons. Il est constitué de 4 panneaux de surface vraiment plane. Chaque face a une décoration différente :

  1. Le paraître (partie qui se voit de face) : Colonnes composites, fausse perspective italienne, symétrique, dallage, ... Une petite porte au milieu s'ouvre sur un petit tambourin.
  2. L'être (partie cachée, côté jambes) : Gloriette de fond de jardin 17è s. : Deux fontaines du savoir et deux fleurs (rose sauvage et greffée) représentent le contraste entre la société rurale et la bourgeoisie. Et le rossignol (symbole de la nuit) et la lune d'un côté, l'astre du jour de l'autre, symbolisent le défilement de la vie, des heures qui s'écoulent. Tout est concave : chapiteaux plus forts en haut qu'en bas. Pas de fond. Un galoubet et une massette s'alignent avec le fameux petit tambourin se trouvant sur le "panneau du paraître" juste derrière, une porte qui s'ouvre.
  3. Le moi, le tambourinaire (panneau de bretelle, personnel) >> À l'endroit où l'être et le paraître convergent, c'est vous ! (analyse de Gémeaux !) : Décoration inspirée d'un tapis Renaissance fin 14ème siècle >> Sous la sangle : un gros médaillon avec les initiales AG exagérées volontairement, bouquets avec fleurs en forme de coeur, angelots qui enserrent des feuilles d'acanthe (art corinthien) et qui tiennent des draps façon ?, ... Le travail du sculpteur consistait à partir des hauts reliefs, puis redescendre vers des bas reliefs (mise en abîme) et revenir enfin de nouveau à des hauts reliefs (ici les motifs de réganche marquent la renaissance !).
  4. Le dessous : Variation sur une feuille d'acanthe (grec), végétaux, avec une petite échancrure pour donner de l'espace au motif symétrique ...

Avantages : Longue chanterelle sonore, L'accord peut être tendu par les façades ou par les angles.
Inconvénient : lourd et difficulté de trouver des peaux.

Sa massette est bien sûr elle aussi carrée mais c'est également une massette à parfum ...

"Li tres camin de Malijay" : tambourin triangulaire

« Li tres camin de Malijay (04) »
(Triangulaire ou presque, légèrement arrondi. Très léger ...)
[A.GABRIEL et Jean-Claude BOURRIER, Pâques 1999]

Ce tambourin illustre les 3 hypostases, c'est-à-dire les trois états de la Trinité (chez les catholiques romains). Mais aucune décoration sculptée. Ce tambourin reste un prototype.

Travail d'équilibre difficile : l'arête ne doit pas être dans les jambes, et le pointu, alors devant, "peut servir à piquer le tambourinaire de devant lors d'un défilé pour qu'il avance plus vite !"

Les cerceaux sont bien sûr de section triangulaire. Et il y a beaucoup plus de boutons-picots (et donc de cordages) que d'habitude pour un tambourin cylindrique standard ; ce qui permet d'avoir une tension plus égale, plus homogène.

À l'intérieur, des filins d'acier, qui vont bander les trois panneaux galbés, évitent les contraintes de pression et donnent ainsi une meilleure résonance (à la manière d'une proue de navire).

Il est très léger car le fût est construit en contreplaqué.

Sa massette, triangulaire aussi bien sûr, est faite en châtaigner.

"Le huit reflets" : Tambourin télescopique déplié"Le huit reflets" : Tambourin télescopique plié

Voici le "Huit reflets" ouvert, et ensuite plié.

« Le huit reflets »
(Tambourin télescopique ... pour le voyage)
[A.GABRIEL et ?, ?]

En hommage au chapeau-clac (haut de forme qui rentre).

On peut le réduire de moitié. On remarque alors que la longueur ne fait pas changer le son !

Pour le transport, André GABRIEL a fait faire en outre un magnifique étui en cuir avec ses initiales sur le dessus : AG. Il laisse un espace sur le dessus pour y mettre un tambour de basque et contient une trousse de nécessité contenant des tournevis et les petites tiges qui permettent d'enlever la chanterelle pour transformer le tambourin en timbale... (que l'on voit derrière SON épaule gauche sur cette photo)

"La bauxite" : Tambourin en aluminium

« La bauxite »
(Tambourin en aluminium ..., c'est l'alu !)
[Alban VIOLOT?, 19 ?]

Le fût est constitué de deux coques vissées. Tout est en aluminium : le fût, les cerceaux, les contre-cercles et les rivets.

La sangle et les cordons sont blancs pour l'esthétique ...

Le son n'est par contre pas terrible : on entend "beaucoup trop de note" ... Il est un peu lourd car en métal et fragile car l'aluminium se cabosse.

"La terre en clivage" : Tambourin en argile

Il en a fait deux en argile :

« La terre en clivage » et « La terre qui chante »
(Tambourin en terre cuite ... (très fragile))
[Daniel DIDIER et A.GABRIEL, ?]

Ce dernier fait référence à la légende de l'arc en terre. En opposition à l'arc en ciel. Car à la limite de ces deux arcs se trouverait l'absolu de l'art catholicien !

Sa taille a été limitée par le four du potier.

La décoration est un estampage laissé libre au potier.

Il est joué avec une massette en terre.

"La coupo sacrado" : Ver, vers, verre, vert, vair, ...

« La coupo sacrado »
(Sûrement un des plus beaux, car transparent, il reflète les rayons lumineux ...)
[CHAPUIS]

"Vers un écrin de verre
Aux verts reflets
En vers allégoriques,
Un ver soyeux tisse un écu de vair."

Là aussi, André en possède deux modèles.

Transparent car en borosilicate, il est aussi fragile que du verre. C'est pourquoi il fallait prévoir un trou (... optique) à ouverture variable, afin de s'adapter rapidement à l'hydrométrie de chaque lieu où il se trouve ...

Cette fragilité rapproche le tambourinaire de son instrument !

À l'intérieur se trouve un petit rossignol que l'on peut agiter avec une ficelle.

La gouttière en fonte

« La gouttière d'Esperandieu »
Tambourin en fonte ... (très lourd, environ 12 kilos)
[A.GABRIEL, ? ]

La matière première provient des forges, des gouttières, des descentes d'eau fluviale du Conservatoire de Musique de Marseille (Palais des Beaux-Arts d'ESPERANDIEU)

Tambourin du Moyen-Âge

Le tambourin du Moyen-Âge ... (style 14ème siècle)

Petit, la sangle se tient sur le poignet et non au niveau du coude.

Tambourin gonflable, rond, (en cours d'élaboration !) ...

Dans la collection d'André GABRIEL, on pourrait citer encore :

  1. « L'Odyssée » (Bruno CARTOUX ?, 2001) : Tambourin qui se roule, idéal pour le voyage (complètement pliable) : C'est en fait un ensemble de 2 tambours sur cadre mis sur un fût enroulable, en hommage au conte ionique de l'éllyade de l'Odyssée, d'Ulysse. On a supprimé tous les cordages, que l'on a alors remplacés par de petites serrades et vis. L'intérieur est plastifié pour éviter l'effet d'assourdissement.
  2. « Le souverain » (MICHEL, année?) : Tambourin en noyer blond de pays (Couleur miel qui plaisait à Louis XIV, bien qu'ici ce ne soit pas l'époque). Motifs travaillés au rabot (motifs linéaires) et aux ciseaux (Les facettes renvoient le jour : alvéoles et reliefs qui accrochent la lumière, quelque soit la façon dont on les regarde). Petits festons barrés. L'évent acoustique est en forme de petit coeur.
  3. « Les terres galantes d'Antonin » (André FABRE, 1962) : Tambourin en noyer.
  4. « L'Aubanel » (Marius FABRE, 1961) : Tambourin avec des peaux très fiables.
  5. « Le Marie-Mauron » (attribué à MICHEL, env 1850) : Tambourin ...
  6. « L ? » (Marius FABRE, 1971) : Tambourin en hêtre, fait à l'origine pour le groupe folklorique de Chateau-Gombert ...
  7. « L ? » (attribué à CRESPAUD, 1860 env) : C'était un tambourin de présentation car il est encore dans son moule (en résineux), et est fait pour être lu verticalement : lyre verticale (allégorie). Le buste de F.MISTRAL sculpté est inachevé. Cigale en gros relief pour être vue de très loin.
  8. « L ? » (de l'Abbé GUIBEL, 1960) : Tambourin en contreplaqué, fait pour un groupe folklorique. Très foncé, sans aucun décor, bretelle d'origine (en tissu cousu). Les réganches sont fabriquées dans des clés coupées. Les passants ont une couture latérale. Les cerceaux sont de section parallélépipédique rectangulaire (et non circulaire), peints en bois de tami, faits à partir de cerceaux de jeux d'enfants récupérés.
  9. « L'Améric Melquion ? » (Joseph BOEUF, 1920-1922) : t. Boutons de bretelle en ivoire avec âme buis ... Passants cousus avec du fil chinois, croisé. Les cercles ont été refaits par J-P.MAGNAN.
  10. « Il sant Angelo » () : Tambourin en contreplaqué ayant appartenu à André CHANOT, avec de vieilles peaux très fines dessus et dessous (d'origine). Couleur du fût très foncée, passants cousus sur le côté, picots faits avec des clous d'isolation électrique. Cercles faits à partir de tami (contrecollés de planches de bois). Léger.
  11. « Le boeuf sur le toit » (J.BOEUF, ?) : Tambourin en noyer d'Amérique. Or ce noyer exotique est fragile. Il s'est fendu et a été réparé avec des renforts en tasseaux clairs que l'ont peut voir à travers la peau. Les boutons de bretelle sont en ivoire d'origine (et non en os). Ondes travaillées avec toupie, rapidement donc il y a des plats.
  12. « Le servant en carquois » (Ferdinand BAIN, 1950 ?) : Tambourin construit pour l'académie provençale d'Avignon. Pourquoi ce nom ? Car il y a un arc et des flèches au milieu du motif de bretelle. Fait en beau noyer de pays, restauré le 07/07/1988 par Marius FABRE avec des réganches de luxe (faites par un ferronnier de Bagnols). Sur la partie basse de bretelle se trouve la partie greffée : roses // Sur la partie haute se trouve le bouquet sauvage : olivier, laurier, fleurettes et pervenche. Ce motif oblong style Louis XVI est sans fil ? (motif oblong et perles). Les boutons-picots en ivoire ont été tournés plus récemment par G.SUPERBE.
  13. « Le baing ? » (F.BAIN, 1952 ?) : Tambourin en noyer. Déco classique : alternance de filets droits, de filets tors et de rubans. L'évent acoustique en forme de trèfle à 4 feuilles a été rajouté plus tard par Marius FABRE au milieu du panneau de bretelle ... Les motifs de rubans tournent à gauche et à droite en symétrie ... Les réganches sont particulières ...
  14. « Le carboulet miquessa ? » (Ernest NOZIÈRE, 1909) : Tambourin en noyer avec réganches d'époque. Il est construit dans des proportions orginales : sa hauteur n'est pas proportionnelle à son diamètre. Sculptées de manière angulée, les tulipes sont par exemple orientées par demi-longueur. On trouve des motifs droits quadrangulaires et semi-circulaires sur le dessus. Et des motifs tors foliés de la Renaissance style Louis XV, (Motif qui se reproduit par l'alternance de 1 fleur, 2 fleurs, 1 fleurette ; un autre motif représente des perles ; enfin un troisième représentant des rubans qui se combinent avec un trou au milieu de chaque rond, afin de donner de l'ombre et du relief quand on le regarde : ces motifs ne sont pas plats sur le dessus mais plutôt un peu galbés.) Précisons que ce tambourin avait été transformé en colonne style Napoléon III (posé sur un disque en marbre, entretoise en croisillon au milieu, sellette en marbre dessus) sur laquelle était posée une statue de style Louis Philippe.
  15. « Lou mèstre doú clavié » (MICHEL ?, 19è) : Ressuscité plusieurs fois (car mangé par les vers ...), ce tambourin est donc assez léger. La restauration aura duré 10 ans. Effectuée par G.SUPERBE, celui-ci a bouché les trous avec de la résine, ce qui donne désormais au tambourin des reflets dorés, et une couleur foncée plus que de raison. (PS : Ainsi il ne faut surtout plus cirer l'extérieur, sinon la partie de surface risquerait de se dissoudre). Motif style Louis XV. Sur le motif de bretelle, on trouve un coeur sculpté à l'envers initialement (par rapport au haut/bas) > bizarre ! Acheté en septembre 1989 par A.Gabriel, il a été inauguré pour le dernier concert de Pierre BARBIZET.
  16. « Le Reynaud » (MICHEL, ?) : Ce tambourin a appartenu à l'ancien timbalier de l'opéra d'Avignon. Fait en noyer de pays (c'est-à-dire un bois qui a poussé dans un sol sec et rocailleux). La partie qui entoure le motif de bretelle à des festons qui ne sont pas en demi-lune (c'est-à-dire pas fermés) et que l'on trouve sur deux rangées. On peut observer sur le fût une cassure avec une réparation d'époque et d'autres plus récentes. Les passants sont rivetés et la bretelle est noire. Ce tambourin n'est fait que de 3 hais (= 3 planches > Latin : hassis) seulement, 2 très grandes et une minuscule de moins de 8 cm, qui sert de planche de bretelle. (Ce qui est rare, d'habitude, il y a en général 5 ou 6 hais).
  17. « La révolution » (MICHEL ou artisan aixois ou marseillais) : Très gros tambourin (45 cm de diamètre) en beau noyer teint avec du sang de boeuf qui lui donne une couleur foncée. Il est donc très lourd. Les passants en cuir sont faits maison. Déco style Louis XVI : tulipes accouplées par deux + perles + ondes. (A.GABRIEL l'a découvert à Paris en 1980)
  18. « Le sphinx » (RAPETTI, 19è) : Tambourin en contreplaqué collé. Déco sobre : seulement des filets droits et un panneau de bretelle représentant les symboles félibréens, typiques des groupes folkloriques des années 1850 (c'est-à-dire le buste de F.MISTRAL, une étoile à 7 branches, un rameau d'olivier et une arlésienne). Réparé par André ROUX. Cercles en cuivre et passants agrafés.
  19. « Lou vedèu ou l'abiho » (fils de J.BOEUF, 1930) : Vedèu = veau car tambourin du fils de J.BOEUF ; et abiho car l'abeille est fille du boeuf selon Virgile. Signature pyrogravée où le fils de BOEUF a enlevé le "J" de Joseph ! En noyer veiné. Déco : Les ondes représentent un vrai jonc. Sur le panneau de bretelle, on trouve des branches de chêne avec des glands et quelques cupules de glands , la Coupo Santo, et au milieu un cartouche libre où André GABRIEL a rajouté ses initiales AG.
  20. « Etchemaurel agaregay » (I.MAUREL, 1760?) : Nom basque. Tambourin en très beau noyer nerveux. Les peaux sont d'époques, corroyées. Il fait partie des premiers tambourins sculptés, ce qui explique qu'il n'y a que des filets droits. Plus tard, certains filets droits ont été re-sculptés en perles, en rubans, en motifs oblongs (de forme allongée) style Louis XVI ou carrément enlevés. (PS : Il est intéressant de remarquer que de nombreux luthiers ont ainsi travaillé sur ce tambourin à travers les âges : I.MAUREL en premier a construit le fût, F.BAIN a re-sculpté les motifs, A.ROUX a restauré la couleur, M.FABRE a refait les cercles, G.SUPERBE > Stabilité). Egalement, on remarquera que tous les propriétaires successifs de ce tambourin ont inscrit leur nom à l'intérieur du fût, sauf A.Gabriel par pudeur, par humilité !?
  21. « Le baudrier d'Orion ou le menoun » (?, 19?) : Ce nom a été choisi car il y a 4 étoiles sur le panneau de bretelle. (PS : Il faut savoir que l'on en voit 3 à l'oeil nu dans le ciel, mais qu'il y en a bien 4 en fait !) Quant à menoun (= bouc châtré ou reine des abeilles, bref celui qui mène) car on met 3 pompons (floca ?) sur les béliers. Grandes réganches. Petits picots en ivoire ressemblant aux plots que l'on trouve sur les ports. (Tambourin ayant appartenu à BOYER ?)
  22. « La brouqueto » (J.BOEUF, ?) : Tambourin signé plusieurs fois , en noyer d'Amérique (dons fragile), réganches forgées , réparé par G.SUPERBE.
  23. « Le ciel au ventre » (anonyme, début 19è) : Tambourin en noyer épais, lourd. Les deux réganches sont de type marine (c'est-à-dire que ce sont des anneaux mis sur un élément forgé ou en laiton). Pas de sculpture sur le panneau de bretelle, seulement un trou en forme de petit trèfle qui sert de porte-vent (évent acoustique) au milieu et des filets droits tout autour du fût (avec une partie semi-circulaire assez étroite).
  24. « Le Lucenay » (MICHEL?, ?) : Son nom lui vient de son premier propriétaire : Georges LUCENAY (qui était bouquiniste en Avignon et musicien). Très brillant car restauration par J-P.MAGNAN et G.SUPERBE au papier de verre et à la laine d'acier d'où des sculptures abrasées. Remarquons que là aussi, tous les propriétaires se sont marqués dedans. L'évent acoustique est décoré par une pièce d'argent.
  25. « Le ? ou Lou tèi » (DENANT, 1750 env) : Signature pyrogravée du luthier . Gros tambourin mais léger car fût en tilleul (très rare). Déco sobre : only des filets droits et un petit trèfle comme évent acoustique. Petites réganches
  26. « Lou biou » (J.BOEUF, 1910 env) : Vrai noyer de pays très lourd. Esthétique archaïsante : déco très sobre, pas de sculpture devant, même l'évent acoustique n'est qu'un simple petit trou , alternance de filets droits et d'ondes. Les réganches dépareillées sont fragiles par rapport à son gros poids, ce sont des poignets de tiroirs car elles ne vont que dans un sens.
  27. « L'Orfeo » (MICHEL) : Très sobre, classique. Réganches dépareillées ...
  28. « Le padouan » (MICHEL, 19è) : Ce nom car sa restauration a été inaugurée à Padoue. Tambourin très cossu, esthétique bourgeoise car très beau noyer avec sculptures en relief dépassant 1,5 mm et les filets sont resserrés. Le motif du panneau de bretelle dépasse les réganches, les sculptures vont jusqu'aux cercles, jusqu'au bout ! Les entrelas entourent le médaillon et des feuilles viennent même légèrement dessus ce médaillon central, cela pour donner plus de réalisme. A chaque bout, on trouve des rameaux d'olivier (très fournis en fruits). Sa large bretelle est en cuir véritable.
  29. « Le hyaloïde ou Quand vos fantasmes deviennent réalité ! » (STRANGI?, ?) : Tambourin en verre organique (donc il jaunit avec le temps). À l'intérieur, se trouve un rossignol style mexicain, en carton, que l'on peut actionner, animer, à l'aide d'une ficelle ... Les cerceaux sont en laiton chromé. Il n'y a pas de boutons de bretelle, ce sont des lacets.
  30. « La Magdeleine » (MICHEL, 1850 env) : Nom car 1er tambourin à être rentré dans sa nouvelle maison... Il n'y a rien sur le panneau de bretelle à part un petit coeur servant d'évent acoustique. On peut remarquer la qualité des réganches d'origine. (Tambourin découvert à Paris)
  31. « Le grand Didier ou l'agnirée » (Un des MICHEL) : Déco austère. Restaurations d'époque : Agrafes et non résine !
  32. « L ? » (?, 18è ?) : Initiales "IA" et un petit trèfle se trouvent au milieu du panneau de bretelle. Déco classique : filets droits et ondes assez resserrées.
  33. « Le Massalia » (?) : Tambourin très foncé. Les réganches ont disparu et leurs trous sont abîmés. Déco : sur le panneau de bretelle, les alvéoles de l'élément semblent creuses + perles ... (Restauration en cours)
  34. « L'abondance » (MICHEL ?) : Déco avec deux petites cornes d'abondance ... (Restauration en cours)
  35. « Les remparts de la comédie » (?) : Sobre : seulement des ondes et des filets droits.
  36. « Le saint Estellon » (J.BOEUF, 1920 env) : Tambourin personnel de Joseph BOEUF. Exposé aux USA en 1937 et revenu démonté en 5 morceaux ! André l'a racheté au petit fils de BOEUF, l'a restauré et l'a inauguré à la Saint Estelle, d'où le nom. Très belle déco devant : cigale, rameau d'olivier, Coupo Santo, et pervenche des Felibre. Un grand "B", initiale de BOEUF, est enchevêtré dans le pied de la coupe. Remarquons que le devant est mieux travaillé et plus joli que le motif du panneau de bretelle ! L'évent acoustique est un petit coeur.
  37. « Le Devert ? » (J.BOEUF, ?) : Sur le panneau de bretelle, on voit ici les deux systèmes de décoration : une sculpture en incision (creusé) et des motifs rapportés (en relief ressortant) au centre (à savoir, un galoubet croisant une massette, le tout enchevêtré avec des rameaux). L'évent acoustique est en forme d'étoile à 4 branches. (Restauration en cours)
  38. « Le Logier » (?, 1950 env) : Tambourin en contreplaqué avec de gros passants et une bretelle matelassée. Les réganches sont de simples poignées de tiroir non amovibles, typiques de celles utilisées par les groupes folkloriques de cette époque. On peut observer sur la peau d'origine, tous les lieux où le tambourinaire Logier a joué.
  39. « Le Sardou » (de MICHEL) : Tambourin ayant appartenu à la famille SARDOU (le dentiste, pas le chanteur !) Bretelle et passants d'origine. Beau bois. Déco : rubans, filets droits et filets tors. (Réparé par G.SUPERBE et ré-inauguré le 25/12/2001)
  40. « L» : t
  41. « L'Opéra ou » : Celui qu'il utilise pour jouer à l'Opéra de Paris dans un style baroque
  42. + Celui de son fils
  43. + 2 en restauration chez MAGNAN
  44. + 4 petits, miniatures :
    1. « Le petit tambourin parisien » (1930 env) : Tambourin fait pour la pastorale ? Motifs en carton et baudrier en peau de lapin ;
    2. « Le Charasse » (?, 19?) : Ce tambourin a été spécialement conçu pour effectuer des présentations de l'instrument lors de conférences publiques. Il n'y a pas de trou : d'évent acoustique ;
    3. « Le Stoitzner » (R.STOITZNER, ?) : Bretelle en tissu vert ...
    4. « Le ? » () : Tambourin en hêtre vernis et sculpté, construit pour Améric Melquion ? Là non plus, pas d'évent acoustique donc il n'a pas été fait pour jouer !
  45. + 3 exceptions : « Un bachas » (tambour militaire classique), « Le petit tambourin sarde » (planche en résineux) et « Le tambour 17ème s du régiment suisse faisant partie de la Garde du Vatican » (hais de hêtre horizontales , déco : 3 targes faites sur des stucs , clous non forgés , fait par un boisselier, couleurs : bleu, rouge et argenté.)

Les 60 tambourins d'André GABRIEL

Ainsi que quelques massettes originales (plus de 60) :


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AUTRES MODÈLES de tambourins ...

Tambourin de 1534 !
(Henri CAROSIO)
Mini tambourins colorés (Ces tambourins ont été réalisés par A. STOITZNER)
Tambourin médiéval ...
(Ce tambourin a été réalisé par A. STOITZNER)
Tambourin des Papes ...
(Ce tambourin a été réalisé par A. STOITZNER)


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+ Les peaux : Il ne faut pas négliger que la sonorité d'un tambourin vient surtout de la peau (et de la massette et des cercles et du tambourinaire ...)

Où se procurer des peaux ? Soit dans un magasin de musique spécialisé (ex. "La Baguetterie" à Marseille) ; soit chez un facteur de tambourin ; soit chez un peaussier ; soit se les fabriquer soi-même !
Ce n'est qu'à partir de 1950 que l'on détend le timbre (avec Marius FABRE). Avant, les peaux et la chanterelle étaient plus tendus.

On distingue deux manières de jouer du tambourin, à vous de choisir :

1 > avec les doigts :

Le tambourinaire utilise alors une petite massette (maxi 35 cm) et "caresse" la peau avec la massette et rebondit sur la peau ...

Technique utilisée par André GABRIEL, Patrice CONTE, ROUSSEAU, les enfants de manière naturelle ...

2 > avec le poing, le poignet :

Technique la plus ancienne. Mais le son est plus dur et moins souple.

Technique utilisée par Maurice GUIS, ...

Précisons que certains tambourinaires utilisent parfois les deux en fonction du contexte : Nicolas KLUTCHNIKOFF, Sébastien BOURRELLY, ...


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Fabricants : Facteurs de galoubet / tambourin :

Henri CARIOSO
& Eric BARBIER
19 avenue Alexandre Coupin
13013 Marseille
Tel : 04 91 70 41 20
Originaire de Varages, Henri CAROSIO commence l'étude du galoubet-tambourin avec Lazare Olive et intègre dès 1952, le groupe folklorique "Canto Cigalo" de Marseille. C'est avec l’aide précieuse de Marius FABRE qu'il confectionne à 16 ans, son premier tambourin en contreplaqué. Passionné pour la création d'instruments, il entreprend alors des recherches sur les percussions provençales comme les bachas, les palets, les tambourins - peaux des XVIème et XVIIIème siècle.
FABRE André (fils successeur de Marius Fabre) 18 résidence L Coupiane
Rue Louis Jouvet
83160 La Valette-du-Var / Barjols
Tel : 04 94 27 23 27
 
GINESTIÈRE Pierre-Olivier Pierre-Olivier GINESTIÈRE ne souhaite donner aucune information le concernant.  
(Pierre-Olivier GINESTIÈRE ne souhaite pas être en photo)
MAGNAN Jean-Pierre 8 bis rue de Mazeau
84100 Orange
Tel : 04 90 34 25 62
Fax : 04 90 34 18 00
Fabricant depuis 1968 et ébéniste de formation, j’ai été amené à produire des instruments provençaux car il était alors très difficile de s’en procurer. À la demande d’ensembles musicaux et de particuliers, la fabrication a débuté par la production des flûtets provençaux (galoubets) et s’est étendue aux tambourins massifs, compléments indispensables des galoubets.
Par la suite, fifres, bachas, psaltérions, épinettes et tambourins à cordes ont complété la production. Les instruments sont réalisés dans des bois fruitiers ou précieux tels que noyer, palissandre ou l’ébène. Les galoubets sont proposés dans diverses tonalités et les tambourins massifs sont fabriqués à la pièce et peuvent être personnalisés suivant la demande de chacun.
OFFREDI Guy 9 rue Quatrefages
30 000 Nîmes
Tel / Fax : 04 66 84 15 76
Originaire de Fons dans le Gard, ébéniste, menuisier, sculpteur sur bois Guy OFFREDI vous propose tambourins et galoubets de Provence.
SALENSON Bruno 3 rue Vouland
30000 Nîmes
Tel : 04 66 36 13 46
Fax : 04 66 26 36 99
email : salenson@club-internet.fr
Facteurs de multiples instruments à vent ...
STOITZNER Rodolphe R.S. ARTISANAT
575 Chemin de la Fenouillère 13270 Fos sur Mer
Tel : 04 42 05 09 06
email : r.stoitzner@wanadoo.fr
Facteurs de tambourin uniquement : R.S. ARTISANAT est spécialisé dans la facture artisanale de tambourins provençaux de différentes tailles.
Il assure également l'entretien et la restauration des tambourins. (Remplacement de peaux, cordeau, chanterelle...)
 
LES TAMBOURINS :
Fûts en contreplaqué marine d'essences diverses.
Baguettes de décoration en chêne ou hêtre et fixées par collage sur le fût.
Sangles et coulants en cuir.
Boutons en laiton, tournés à la main.
Cercles en hêtre lamellé-collé.
Peau supérieure veau mort-né.
Peau inférieure chevrette.
Cordeau chanvre 3 mm.
Chanterelle châsse.
 
SUPERBE Gérard 85 rue Charles Gounod
13270 Fos sur Mer
Tel : 04 42 05 21 37
Facteur de galoubets et restaurateur d’instruments de musique.
Né à Marseille, Gérard SUPERBE a suivi une formation de sculpture sur bois de tradition provençale et de musicien de mandoline. Implanté depuis plusieurs années à Fos sur Mer, il fabrique des galoubets et restaure des instruments de musiques souvent anciens. Les matériaux utilisés pour ses fabrications sont des bois exotiques comme l’ébène et le palissandre ainsi que des essences locales : le buis, l’olivier, l’amandier et l’arbousier.
 
Egalement : André ROUX (de Chateau-Gombert, 13), Alban VIOLOT ?, CHAPUIS, STANGI ? (de Vence, 06), Bruno PERTOUX ?, Daniel DIDIER (à Marseille, 13), Jean-Claude BOURRIER (à Malijay, 04), Sébastien BOURRELLY (à Trets, 13), ...

Les anciens :

  • Ignace MAUREL (fin 18ème siècle) : Actif entre 1755 et 1770, il habitait dans la rue du logis dans le centre du vieil Aix-en-Provence)
  • MICHEL (19ème siècle) : Particularités caractéristiques > Motif de bretelle resserré, motif d'olivier avec fleurs à 3 boules, et fleurettes avec bourgeons au bout. Les petits festons sont barrés.
  • Joseph BOEUF (18?-1927) puis Georges et ?, : Luthier de Marseille. C'est un des premiers à utiliser l'aide de la machine (toupie ...) pour construire, sculpter ses tambourins. D'autre part, pour cintrer les planches, Boeuf sculptait à plat les hais puis cintrait sur un petit poêle chaud séparément puis les collait avec une forme ...
  • DENANT (18ème siècle)
  • RAPETTI (19ème siècle) : Luthier, musicien et maître de danse ...
  • CRESPAUD ? (fin 19ème siècle) : arlésien ...
  • Ferdinand BAIN (début 20ème siècle) : Particularités caractéristiques > Les motifs de rubans tournent à gauche et à droite en symétrie ...
  • Abbé GUIBEL (début 20ème siècle) : Bourguignon avec un fort accent qui est venu vivre dans le Var. Il a fait un stage chez Marius FABRE afin de fabriquer des tambourins et des galoubets pour faire des concerts dans le but de rapporter des sous pour entretenir son orphelinat de Mazargues : "La Maison des saints Anges". C'est pourquoi on retrouve toujours les initiales "SA" sur les tambourins qu'il a fabriqués lui-même.
  • Ernest NOZIÈRE (début 20ème siècle) : Il possédait une manufacture d'instruments de musique au 56 de la rue Vacon ...
  • Pascal et ? ARNAUD (18ème siècle) : Marseillais ...
  • Marius FABRE (début 20ème siècle) : Père de l'actuel facteur de tambourin André FABRE ...
  • Etc ...
+ LIENS Internet : Voir la page de l'Arcade) + Autres facteurs de galoubets + Facteurs d'autres instruments (> Voir page sur les instruments provençaux), American tabor : les tambourins d'aujourd'hui dans différents pays, ...

Prix : Un tambourin provençal coûte d'environ 200 à 3000 euros. Une massette (uno masseto) coûte entre 20 à 80 euros (ou plus si affinités !)

Enseignement : Actuellement, le galoubet - tambourin est enseigné dans les conservatoires nationaux d'Aix-en-Provence, Avignon et Marseille. Ainsi que dans plein d'écoles de musique municipales ou associatives de la région (Mazan, Orange, ...)

>> Voir une analyse d'oeuvres appartenant au répertoire du Galoubet / Tambourin.

>> Festival du Tambourin, chaque année (depuis 1985) à Aix-en-Provence (13).

+ Autres sites consacrés à cet instrument : Le tambourinaire Sébastien Bourrelly, Le festival de tambourin d'Aix en Provence, Lei gabian, Li gai farandoulaire, L'aigo vivo, Concert champêtre, Pays de Grasse, Galoubet et cornemuse !, L'école de la montagne, Galoubets anciens, Le tambourinaire Patrice Conte, Folklore du Var, Glossaire des instruments traditionnels 1, 2 et 3, Gloucester Festival, Jargon trad, Site perso, Instruments du monde, Li rampèu, La respelido, Pays de Grasse 2, La volte, Chant du monde, Traditions, Early winds, La respelido, Le tambourinaire dans la tradition provençale, Lycée Adam de Craponne, Le tambourinaire, La farandole des tambourins (RS Artisanat), etc ...

Bibliougrafio :


Acrostiches :

Tambourinaire, Tèi, Tradiciounau
Ame, Aubade
Masseto
Bouas, Bretelle
Originau
Unique
Rythme, Regancho
Istrumen
Noyer

Pouème :

L

Charado :

Moun proumié pou estre bèu o moche.
Moun dousième est ce que devient la terro quouro a plougu.
Moun tresième sert de filtre dins lou cors.
Moun tout es un istrumen de musico prouvençalo.

Réponse : Temps - Boue - Rein = Tambourin

Pèr nous escriéure :

<<< Reviraduro en francés.


[Remonta]

[Autris istrumens prouvençau]

[Autri cous]

NB : Page réalisée par les stagiaires de l'Association PLV / Pajo realisado pèr li escoulan de l'estage de l'Assouciacioun PLV.
© PLANTEVIN 2004.