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MUSIQUE >> ANALYSE

LES CHANSONS DES FÉLIBRES /
LI CANSOUN DI FELIBRE


* Paul ROUSTAN / Pau ROUSTAN
(16/12/1859 à Puyméras - 25/12/1938 à Avignon)
"Lou Felibre de Coumbo-Malo"
dit "Frère Théophile (de Jésus)", "Ramoun de Camandoulo"

5 chansons + 2 pastorales

Enseignant à Aubignan puis au pensionnat chrétien d’Avignon sous le nom de Frère Théophile.
Auteur de pièces de théâtre et pastorales.
Officier des Palmes Académiques.
Majoral du Félibrige en 1922.

+ Pour en savoir plus : Hommage à Puyméras.

Paul ROUSTAN

Pastorales :

  • "Bernassoun / Barnasson" (1895)
  • "Li rèi / Les rois" (1895)

* Cant dóu troubadour n°1 / Chant du troubadour :

- Présentation de cette chanson : Ce chant est issu d'une pièce dramatique "Lou sèti de Veisoun", jouée pour la première fois le 22 décembre 1883 au pensionnat d’Avignon. Couronnée au jeux floraux du Félibrige d’Hyères en 1885. Paul ROUSTAN reçoit une lettre de félicitations de Frédéric MISTRAL : « Avés trouba dins l’estrambord de vosto amo bello, lou grand estile e li crid esmougu de la tragèdi, e vosto lengo armouniouso e claro s’enauro proun souvènt i bèlli cimo felibrenco. » (Maiano de 5 janvié 1887).
Ce chant se trouve dans l'Acte I Scène 5. L'auteur y évoque indirectement la guerre de 1870 (ayant perdu son père en 1871).

- Paroles : Écrites en 1883 par Paul ROUSTAN (1859-1938). Publiées en 1887 dans "Lou sèti de Veisoun" (Ed. Aubanel, Avignon).

- Musique : Composée par G. BÉRAUD.

Version originelle :

Version provençale en graphie mistralienne :

Traduction en français :

COUBLET N°1 :
.

REFRIN :
.

COUBLET N°2 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°3 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°4 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°5 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°1 :
Li troumpeto an souna l'alarmo :
De pertout regno l'espravant,
Li coumbatant prenon lis armo ;
Ebri d'ardour e d'enavans,
Se precepiton en avans ;
Ges de sóudard toumbo de l'armo.

REFRIN :
Nòbli guerrié, zòu ! la batèsto !
Ardi ! courès, e, l'armo au poung,
Trencas e chapoutas li tèsto,
Clafissès n'en colo e valoun.

COUBLET N°2 :
S'entènd lou jafaret di lanço
Subre li blouquié tabasant,
E chasco fes qu'un cop se lanço,
Quauque valerous coumbatant
Toumbo tout bagna dins soun sang
Plen de bonur e d'esperanço.

AU REFRIN

COUBLET N°3 :
E dins l'orro boulegadisso,
Ome e chivau entremescla
Jiton is èr de cridadisso
Talo que l'air a tremoula !
Malur ! La mort sego soun blad
E n'en clafis li tamarisso.

AU REFRIN

COUBLET N°4 :
O mort, qu'es terriblo ta daio !
Quand d'ome pèr lou sòu chapla !
Lou soulèu que d'amount dardaio
Amarié bèn mai trecoula,
Que vèire lou sang regoula
Subre aqueste cant de bataio.

AU REFRIN

COUBLET N°5 :
Pèr un bon guerrié la batèsto
Es un chale, es un estrambord.
Éu, pèr soun rèi douno sa tèsto
E pèr soun païs, de grand cor
Cour en risènt davans la mort,
Coume l'on cour à-n-uno fèsto.

AU REFRIN

COUPLET N°1 :
Les trompettes ont sonné l'alarme :
De partout règne
Les combattants prennent les armes ;
E
Se précipitent en avant ;
Aucun soldat ne tombe .

REFRAIN :
Nobles guerriers, allez ! La bataille !
Hardits ! Courrez, et l'arme au poing,
Tranchez et
Remplissez en collines et vallons.

COUPLET N°2 :
S
Sur les
Et chaque fois qu'un coup
Quelque valereux combattant
Tombe tout baigné dans son sang
Plein de bonheur et d'espérance.

AU REFRAIN

COUPLET N°3 :
Et dans l'horrible
Hommes et chevaux entremêlés,
Jettent
Tel
Malheur ! La mort
Et en remplit les tamaris.

AU REFRAIN

COUPLET N°4 :
Ô mort, quelle est terrible ta faux !
Quand des hommes par le sol
Le soleil
Aimerait bien
Que de voir le sang
Sur ce champ de bataille.

AU REFRAIN

COUPLET N°5 :
Pour un bon guerrier, la bataille
Est un
Lui, pour son roi donne sa tête
Et pour son pays,
Court en riant devant la mort,
Comme l'on court à une fête.

AU REFRAIN


[Remonter]

* Cant dóu troubadour n°2 / Chant du troubadour :

- Présentation de cette chanson : Ce chant est aussi issu de la pièce dramatique "Lou sèti de Veisoun", jouée pour la première fois en 1883. Il se trouve au tout début de l'Acte II Scène 1.

- Paroles : Écrites en 1883 par Paul ROUSTAN (1859-1938), publiées en 1887 dans "Lou sèti de Veisoun" (Ed. Aubanel, Avignon).

- Musique : Composée par G. BÉRAUD.

Version originelle :

Version provençale en graphie mistralienne :

Traduction en français :

COUBLET N°1 :
Q.

REFRIN :
.

COUBLET N°2 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°3 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°1 :
Quand lou soulèu pounchejo
De darrié lou Ventour,
D'aut ! Ma muso s'eigrejo,
E saludo lou jour.

REFRIN :
Siéu un jouine troubaire
Que trève li castèu,
L'auceloun es moun fraire
E siéu libre coume éu.

COUBLET N°2 :
Que plòugue o que souleie,
Iéu me plagne jamai ;
Qu'escandihe o que peie,
M'atrovon toujour gai.

AU REFRIN

COUBLET N°3 :
Enaura la Prouvènço,
Apara ma nacioun,
Vaqui ma jouissènço,
Vaqui moun ambicioun.

AU REFRIN

COUPLET N°1 :
Quand le soleil commence à pointer son nez
Derrière le Ventoux,
D
Et salue le jour.

REFRAIN :
Je suis un jeune troubadour
Qui
Le petit oiseau est mon frère
Et je suis libre comme lui.

COUPLET N°2 :
Qu'il pleuve ou qu'il fasse soleil,
Moi je ne me plains jamais ;
Qu'il
M .

AU REFRAIN

COUPLET N°3 :
E
Protéger ma nation,
Voici ma jouissance,
Voilà mon ambition.

AU REFRAIN


[Remonter]

* La pastresso di blanc móutoun / La bergère des moutons blancs :

- Présentation de cette chanson : Chanson dédicacée à son ami "Achile MIR, felibre de l'alauseto". NB : "Redaresso" est un quartier d'Eyguières (13).

- Paroles : Écrites le 21/06/1876 par Paul ROUSTAN (1859-1938), alias Ramon de Camandoulo. Publiées dans l'Armana prouvençau de 1877.

- Musique : Sur l'air de "Faut que chacun gagne sa vie".

Version originelle :

Version provençale en graphie mistralienne :

Traduction en français :

COUBLET N°1 :
Dins lou valoun de Redaresso (!)
Veguère, un jour, uno pastresso
Que fasié paisse, d'asseloun,
Si blanc móutoun.
Un jour, veguère la pastresso
Di blanc móutoun.

COUBLET N°2 :
Soun capeloun de prouvençalo
Escoundié sout de gràndis alo
Un front courous e blanquinèu
Coume la nèu.
De soun capèu curbien lis alo
Un front de nèu.

COUBLET N°3 :
Gardant l'avé dins li relargue,
Dous gros chin blanc, dous chin de parguc,
Venien, de-fes, plen de respèt,
Beisa si pèd.
De-fes venien li chin de pargue
Beisa si pèd.

COUBLET N°4 :
E de la jouvo pastourello
La voues divino, encantarello,
Au vènt trasié de longs acord
Anant au cor.
Sa voues divino, encantarello,
Anavo au cor.

COUBLET N°5 :
Quand, tout-d'un-tèms, sort d'uno tousco,
Un oumenas à mino fousco
Que vers l'enfant courre, empressa,
Pèr l'embrassa...
Ai ! l'oumenas à mino fousco
Vai l'embrassa !..

COUBLET N°6 :
Mai, à la voues de sa mestresso,
Li dous chin blanc, plen d'ardidesso,
Sauton sus l'ome, e, tout d'abord,
L'estèndon mort...
E zóu ! li chin, plen d'ardidesso
L'estèndon mort...

COUBLET N°7 :
Acò's escri dins lis annalo :
Nòsti chatouno prouvençalo
An de-countùnio coumbatu
Pèr la vertu ;
Car nòsti chato prouvençalo
An de vertu.

COUBLET N°1 :
.

COUBLET N°2 :
.

COUBLET N°3 :
.

COUBLET N°4 :
.

COUBLET N°5 :
.

COUBLET N°6 :
.

COUBLET N°7 :
.

COUPLET N°1 :
Dans le vallon de
Je vis, un jour, une bergère
Qui faisait paître,
Ses moutons blancs.
Un jour, je vis la bergère
Des moutons blancs.

COUPLET N°2 :
Son
Cachait
Un front
Comme la neige.
De son chapeau
Un front de neige.

COUPLET N°3 :
Gardant le troupeau dans les
Deux gros chiens blancs, deux chiens de
Venaient, parfois, plein de
Baiser ses pieds.
Parfois, venaient les chiens
Baiser ses pieds.

COUPLET N°4 :
Et de la jeune bergère,
La voix divine, enchanteresse,
Au vent
Allant droit au coeur.
Sa voix divine, enchanteresse,
Allait droit au coeur.

COUPLET N°5 :
Quand, tout d'un coup, sort d'une
Un gros homme à mine
Qui vers l'enfant court, empressé,
Pour l'embrasser.
Aïe ! Le gros homme à mine
Va l'embrasser !

COUPLET N°6 :
Mais, à la voix de sa maîtresse,
Les deux chiens blancs, pleins d'ardiesse,
Sautent sur l'homme, et, tout d'abord,
L'étende mort...
Et allez zou ! Les chiens, pleins d'ardiesse,
L'étendent mort...

COUPLET N°7 :
Cela est écrit dans les annales :
Nos jeunes filles provençales
Ont continuellement combattu
Par la vertu ;
Car nos jeunes filles provençales
Ont de la vertu.


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* La vèsto de Dumas / La veste de J-B. DUMAS :

- Présentation de cette chanson : Chanson faisant référence au chimiste Jean-Baptiste DUMAS (1800-1884) (qui a une statue sur la place d'armes d'Alès).

- Paraulo / Paroles : Écrites le 01/05/1926 par Paul ROUSTAN (1859-1938). Publiées dans l'Armana prouvençau de 1927.

- Musico / Musique : Sur l'air de "La Marioun" d'Antoine Hippolyte BIGOT, donc sur l'air de "T'en souviens-tu ?".

Version originelle :

Version provençale en graphie mistralienne :

Traduction en français :

COUBLET N°1 :
En plaço d'Armo, adematin passave
Tout en sounjant à nosto espousicioun...
Aqueste cop, dintre iéu me pensave,
Segur i'aura quauco novo envencioun...
E n'ère aqui, quand amount sus ma tèsto
Ause Dumas que, sènso galeja,
Me dis : — « Espincho aquelo salo vèsto !
Quouro vendran pèr me la neteja ?

COUBLET N°2 :
Dins noste Alès, uno espousicioun flamo
Se vai durbi lou vinto-dous de mai :
Veiran pertout de bèllis auriflamo
Flouteja 'u vènt e luse au soulèu gai.
Li Cevenòu, dins sis àbi de fèsto,
Se moustraran tout escarrabiha.
E iéu, pecaire ! emé ma salo vèsto
Sarai aqui lou plus mau abiha !

COUBLET N°3 :
Sabe pamens, — estènt mèstre en chimìo, —
Que manco pas de drogo de tout biais :
Pèr aproupi li pu pàuri roupiho,
Fau pau d'argènt e gaire de travai !
Moussu Gibert e de drogo de rèsto...
Que vèngue eici : segur quand me veira
Sus lis espalo aquelo salo vèsto,
Abilamen me la tenchurara.

COUBLET N°4 :
Dilun passa, lou bèu jour de la fiero,
Entour miejour, davans moun pedestau,
Sèns se geina, quatre o cinq bugadiero
Risien de iéu e resounavon mau.
Ah ! coume avien tóuti la lengo lèsto !
« Ohé ! Dumas, ridavon, sacrebiéu !
Baias-nous dounc aquelo salo vèsto,
La tremparen dedins noste leissiéu ! »

COUBLET N°5 :
Lou Bourniclet, un long raubo-galino
Que toujour cerco à faire un marrit cop,
En me mandant un caiau sus l'esquino,
De-vèspre, aièr, me cridè coume acò :
« Moussu Dumas, la causo es manifèsto :
Degun pòu plus aro vous aluca ;
Es vergougnous ! Sus vosto salo vèsto,
Vesès un pau ço que i'an empega ! »

COUBLET N°6 :
Siéu bèn countènt de vèire cènt floureto
Aqui davans à mi pèd s'espandi ;
Aquéu jardin en tóuti fai lingueto ;
Acò' s proupet ; lou mounde n'es candi
E voulountié pèr espincha s'arrèsto ;
Mai se d'asard guigon de l'iue vers iéu,
Moun ome, ai crento emé ma salo vèsto
E, s'ère lèst, vite m'esbignariéu ! » —

COUBLET N°7 :
D'entèndre acò, iéu sabiéu plus ounte ère !
De tau plagnun m'avien trauca lou cor !
— Escoutas-me, Dumas, respoundeguère,
Lis óublidous reparan si tort...
Presentarai vosto justo requèsto
I gènt d'Alès, à soun conse Valat...
Netejerant aquelo salo vèsto
E vous veirés de-nòu refistoula !

COUBLET N°1 :
.

COUBLET N°2 :
.

COUBLET N°3 :
.

COUBLET N°4 :
.

COUBLET N°5 :
.

COUBLET N°6 :
.

COUBLET N°7 :
.

COUPLET N°1 :
En place d'armes, ce matin, je passais
Tout en songeant à notre exposition...
Cette fois, en moi je pensais,
Sûrement il y aura quelques nouvelles inventions...
Et j'en étais ici quand sur ma tête
J'entends DUMAS qui, sans rigoler,
Me dit : "
Quand ?".

COUPLET N°2 :
Dans notre Alès, une exposition
Va s'ouvrir le vingt-deux mai :
V
F
Les Cévenols, dans leurs habits de fête,
Se montreront tout
Et moi, peuchère, avec ma sale veste,
Je serai ici le plus mal habillé !

COUPLET N°3 :
Je sais pourtant, étant maître en chimie,
Qu
Pour
Il faut d'argent et guère de travail !
Monsieur
Q
Sur les épaules cette sale veste,
Habilement me la .

COUPLET N°4 :
Lundi dernier, le beau jour de la foire,
E
Sans se gêner, quatre ou cinq
Riaient de moi et
Ah ! Comme
"Ohé ! DUMAS
Donnez-nous donc cette sale veste,
Nous la tremperons dans notre .

COUPLET N°5 :
Le
Qui toujours cherche à faire un mauvais coup,
En m'envoyant un caillou sur
Hier soi, me cria comme cela :
"Monsieur DUMAS, la cause est manifeste :
Personne ne plus maintenant vous
C'est honteux ! Sur votre sale veste,
Voyez un peu ce qu'ils y ont collé !".

COUPLET N°6 :
Je suis bien content de voir cent
Ici devant à mes pieds
Ce jardin à tousfait
Cela est
Et volontiers
Mais si d'hasard
Mon homme, j'ai crainte avec ma sale veste
Et, si j'étais .

COUPLET N°7 :
D'entendre cela, moi je ne savais plus où j'étais !
De
- Écoutez-moi, DUMAS, répondais-je,
Les
Je présenterai votre juste requête
Aux gens d'Alès, à son maire VALAT...
Nettoyant cette sale veste
Et !


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* Lou felibre de Coumbo-Malo / Le félibre de Combe-Malle :

- Présentation de cette chanson : Chanson dédicacée à Henri BOUVET.

- Paroles : Écrites à Avignon le 25/05/1888 par Paul ROUSTAN (1859-1938).

- Musique : ?.

Version originelle :

Version provençale en graphie mistralienne :

Traduction en français :

COUBLET N°1 :
.

COUBLET N°2 :
.

COUBLET N°3 :
.

COUBLET N°4 :
.

COUBLET N°5 :
.

COUBLET N°1 :
Iéu sabe un vèrd e fres valoun
Pereilamount à moun vilage,
Ounte l'estiéu, lis auceloun
Fan ausi soun dous bresihage ;
Vole, ami, vous dire soun noum
Dins ma puro lengo meiralo :
Aquéu sejour tant galantoun
Es lou valoun de Coumbo-Malo.

COUBLET N°2 :
Aquito, un riéu cascarelin
Ié debano soun aigo claro,
E de la primo-aubo au serin,
Ausés soun pichot tintamarro.
Iéu ame que-noun-sai soun brut,
E se de-fes ai la fringalo
E, qu'alassa, n'en posque plus,
Vau béure au riéu de Coumbo-Malo.

COUBLET N°3 :
Se iéu vèis un blanc granjounet
Qu'à soun entour i'a de flour blanco
Emé de pesseguié nanet
Que sa bello frucho espalanco ;
Dedins i'a de poulit lapin
E de galino sènso egalo
Que te fan d'aquélis iòu fin !...
Oh ! Bèu granjoun de Coumbo-Malo !

COUBLET N°4 :
I'a peréu d'aubre souloumbrous,
Palais naturau de verduro
Qu'un ventoulet gai, fresqueirous,
Poutouno de si labro puro :
Quand lou soulèu me fai bada
I jour de calour troupicalo,
Iéu coure vite m'asseta
Sout lis aubre de Coumbo-Malo.

COUBLET N°5 :
Es juste aqui que, pensatiéu,
En coumpagnié di lagramuso,
Dis aucelet, di prego-Diéu,
Escrive li cant de ma muso ;
Aqui que peréu me siéu di :
Zóu ! Fai de cansoun prouvençalo
E prene lou noum pouëti
De Felibre de Coumbo-Malo.

COUPLET N°1 :
Je connais un vert et frais vallon
Là-haut, près de mon village
Où l'été, les petits oiseaux
Font entendre leur doux gazouillis.
Ami, je veux vous dire son nom
Dans ma propre langue maternelle :
Ce lieu si accueillant
Est le vallon de Combe-Malle.

COUPLET N°2 :
Là, un ruisseau cascadant
Y déverse son onde claire,
Et de l'aube jusqu'au crépuscule,
Écoutez son léger tintamarre !
Moi, j'adore son bruit tant et plus.
Si, parfois, la nostalgie me prend
Et qu'épuisé, je n'en peux plus,
Je vais boire au ruisseau de Combe-Malle.

COUPLET N°3 :
Là-bas, on y voit une petite grange toute blanche
Entourée de fleurs blanches
Et de pêchers nains
Qui ploient sous les beaux fruits.
À l'intérieur, il y a de jolis lapins
Et des poules sans égal
Qui vous font de ces oeufs succulents !...
Ô belle petite grange de Combe-Malle.

COUPLET N°4 :
Il y a aussi des arbres à la sombre frondaison,
Palais naturel de verdure
Qu'un petit vent gai et rafraîchissant
Baise de ses lèvres pures.
Quand le soleil me fait flâner
Aux jours de chaleur tropicale,
Moi, je cours vite m'asseoir
Sous les arbres de Combe-Malle.

COUPLET N°5 :
C'est là que, pensif,
En compagnie des lézards,
Des petits oiseaux, des mantes religieuses,
J'écris les chants de ma muse.
Là-bas encore que je me suis dit :
Allons ! Fais des chansons provençales
Et prends le nom poétique
De félibre de Combe-Malle.


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* L / :

- Présentation de cette chanson : .

- Paraulo / Paroles : Écrites par Paul ROUSTAN (1859-1938). Publiées dans l'Armana prouvençau de .

- Musico / Musique : ().

Version originelle :

Version provençale en graphie mistralienne :

Traduction en français :

COUBLET N°1 :
.

REFRIN :
.

COUBLET N°2 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°3 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°4 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°5 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°6 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°7 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°1 :
.

REFRIN :
.

COUBLET N°2 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°3 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°4 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°5 :
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AU REFRIN

COUBLET N°6 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°7 :
.

AU REFRIN

COUPLET N°1 :
.

REFRAIN :
.

COUPLET N°2 :
.

AU REFRAIN

COUPLET N°3 :
.

AU REFRAIN

COUPLET N°4 :
.

AU REFRAIN

COUPLET N°5 :
.

AU REFRAIN

COUPLET N°6 :
.

AU REFRAIN

COUPLET N°7 :
.

AU REFRAIN

Version originelle :

Version provençale en graphie mistralienne :

Traduction en français :

COUBLET N°1 :
.

COUBLET N°2 :
.

COUBLET N°3 :
.

COUBLET N°4 :
.

COUBLET N°5 :
.

COUBLET N°6 :
.

COUBLET N°7 :
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COUBLET N°1 :
.

COUBLET N°2 :
.

COUBLET N°3 :
.

COUBLET N°4 :
.

COUBLET N°5 :
.

COUBLET N°6 :
.

COUBLET N°7 :
.

COUPLET N°1 :
.

COUPLET N°2 :
.

COUPLET N°3 :
.

COUPLET N°4 :
.

COUPLET N°5 :
.

COUPLET N°6 :
.

COUPLET N°7 :
.


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Sources bibliographiques :

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