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MUSIQUE >> ANALYSE

LES CHANSONS DES FÉLIBRES /
LI CANSOUN DI FELIBRE


* Joseph SOULET / Jousèp SOULET
(1851 à Sète - 1919 à Sète)
"Lou Felibre de Sant-Cla", "Sen Cla"
dit "Lou mousteu", "Papeta Siblau", "Jóusè SOULET"

24 chansons + 1 pastorale-noël

Négociant en vins et alcools, poète et chansonnier d’expression occitane.
Directeur de l’Armanac cetòri entre 1893 et 1913.
Président fondateur de l’Escola felibrenca de Sent Cla en 1893, il sera également collaborateur du journal "La Campana de Magalouna".
Majoral du Félibrige en 1907.

+ Pour en savoir plus : Occitanica

Joseph SOULET

 

Pastorale :

  • "Nouvè" (1892) : pastorale en 7 chants

Remarques sur le style de Joseph SOULET :


* À moun aise / À mon aise :

- Présentation de cette chanson : Dédicacée à son ami félibre Maurice LAURENS (premié consou de Ceta).

- Paraulo / Paroles : Écrites par Joseph SOULET (1851-1919). Publiées en 1917 dans "Mas cansous".

- Musico / Musique : Composée par Jean-Antoine FRUCHIER (1837-1917). Publiée en 1917 dans "Mas cansous".

Version originelle :

Version provençale en graphie mistralienne :

Traduction en français :

COUBLET N°1 :
Que de fes que me l'a countat,
A l'oustau, ma tant brava maire !
(I'a long-tems que nous a quitat
E me sembla qu'es ièr, pecaire !)
Quoura s'encapitèt lou jour
Per iéu, aicis, de veni paise.
Espeliguère, sans tambour,
A moun aise !

COUBLET N°2 :
Pioi, pus tard, venguèt lou moumen
D'anà s'embarrà dins l'escola ;
I'anère toujour cranamen,
Pèusses au vent, libre en bricola.
A rat-viéulat, à boutelhou,
Avièu pas jamai un malaise ;
Mès lou carcul, lou prenièu prou...
A moun aise !

COUBLET N°3 :
Quand l'amour, aquel bregandàs,
Estrementiguèt ma coudena,
Diguère : « Cau faire lou pas ! »
E, savès, me faguèt pas pena ;
Sus lou cop e sans mai tardà,
(Vous dirai que jamai noun biaise)
Fringuère per me maridà...
A moun aise !

COUBLET N°4 :
Sièu pas fenat ni marrit pèus,
Chacun soun goust es ma devisa ;
Souldat, seguissièu lou drapèu,
E, civil, camine à ma guisa ;
Bousque, passeje, fau de fum,
Mès fau pas res que noun me plaise,
E vau, de l'auba au calabrun,
A moun aise !

COUBLET N°5 :
A taula, baile pas ma part,
Milhou qu'à chival me ié tène ;
Per trissà, sièu pas en retard ;
Am 'aco save me retène.
A Catin, de fes, dise un mot,
Mès cau pas que trop me desplaise
Ou, se nou, croque lou marmot
A moun aise !

COUBLET N°6 :
Aime ce qu'es bèu, ce qu'es bon,
E dise que lou Felibrige
Es dins la vida, lou bonbon
Que nada sus tant de brutige.
A parlà nostre miejournau,
De-longa, galoi, me coumplaise,
E vole que ne siègue antau.
A moun aise !

COUBLET N°7 :
Quand vendrà la fin de la fin,
Que caudrà, las ! faire sa mala,
Que, secat couma un vièl coufin,
S'enaren pas que d'una ala,
O moun Diéu que siès amoundaut,
Fasès que, dins ièu, tout s'apaise
Per faire moun darniè badau
A moun aise !

COUBLET N°1 :
.

COUBLET N°2 :
.

COUBLET N°3 :
.

COUBLET N°4 :
.

COUBLET N°5 :
.

COUBLET N°6 :
.

COUBLET N°7 :
.

COUPLET N°1 :
Combien de fois elle me l'a conté,
À la maison, ma si brave mère !
(Il y a longtemps qu'elle nous a quittés
Et il me semble que c'est hier, peuchère !)
Quand
P
J
À mon aise !

COUPLET N°2 :
Puis, plus tard, vint le moment
D'aller s'enfermer à l'école ;
J'y allais toujours
Cheveux au vent, libre
A
Je n'avais jamais un malaise ;
Mais le calcul, je le prenais assez...
À mon aise !

COUPLET N°3 :
Quand l'amour, cet
E
Je dis : "Faut faire le pas !"
Et, vous savez,
Sur
(Je vous dirai que jamais
Je
À mon aise !

COUPLET N°4 :
Je ne suis pas
Chacun son goût est ma devise ;
Soldat, je suivais le drapeau,
Et civil, je marche à ma guise ;
B
Mais il ne faut pas
Et je vais, de
À mon aise !

COUPLET N°5 :
À table,
Mieux qu'à cheval je m'y tiens ;
Pour
Avec cela je sais me
A
Mais
Ou,
À mon aise !

COUPLET N°6 :
J'aime ce qui est beau, ce qui est bon,
Et je dis que le Félibrige
Est dans la vie, le bonbon
Qui
À parler notre
D
Et je veux que
À mon aise !

COUPLET N°7 :
Quand viendra la fin de la fin,
Qu
Qu
Ne s'en iront pas
Ô mon Dieu que
F
Pour faire mon dernier
À mon aise !


[Remonter]

* Coumprene ! / Je comprends :

- Présentation de cette chanson : Dédicacée à son ami félibre F. BERGON (de Mont-Blanc). Chanson humoristique en référence à l'expression de la ville de Sète où les gens vous répondent "Coumprene / Je comprends" à chaque fois qu'on leur dit quelque chose.

- Paraulo / Paroles : Écrites par Joseph SOULET (1851-1919). Publiées en 1917 dans "Mas cansous".

- Musico / Musique : Composée par Jean-Antoine FRUCHIER (18?-1917). Publiée en 1917 dans "Mas cansous".

Version originelle :

Version provençale en graphie mistralienne :

Traduction en français :

COUBLET N°1 :
Rescountrâs, en vous passejant,
Un vièl amic, amic d'enfança ;
Anàs vers el tout brassejant,
En ié cridant : — Tron ! quanta chança !
De te rescountrà me fai gau ;
A moun oustau, dau cop, te mene. —
L'amic respond, tout fouligaud :
— Coumprene !

COUBLET N°2 :
Marioun tèn sous quinze ou sege ans,
Adejà l'amour la pouncheja ;
Es guinchada per lous galants ;
N' i' a toujour un que l'acousseja.
— Ve ! nous la caudrà maridà,
Me dis sa maire, per que pene ;
Se nou, de mal-ourdit vendrà... —
Coumprene !

COUBLET N°3 :
Ai pas lou sòu, sièu à palet,
E i' a pas res dins ma sacocha ;
Esquinsarai pas lou gilet
Per ié pousà l'argent de pocha,
Toumàs me disiè, « lou beat » !
— Tanariè, se vouliè te prene,
Rottschild, per faire de mitat ? —
Coumprene !

COUBLET N°4 :
Louviset es mau maridat ;
Sa femna se fai de frisetas ;
La vesès, l'estoumac boumbat
Jouta de bèlas camisetas ;
Lou paure agnèl, refastignous,
Sap pas pus couma la reprene ;
N'es doulent... amai vergougnous...
Coumprene !

COUBLET N°5 :
Lou cousi Paralhac béu ben :
Quand es davans una boutelha,
Ié mola pas : roum, aigardent,
Ou lou pourpal jus de la trelha,
Tout i'es bon, e béu couma un trauc ;
Es pas lou cop que s'enredene.
E pardiéu ! en faguent autant !
Coumprene !

COUBLET N°6 :
L'autra fes, am'un coumpagnoun,
Escalèren en baraqueta ;
Fretèren un bon court-boulhoun
E beguèren pas de piqueta !
Moun coumpagnoun, afamatàs,
Me fasiè : — Ne vole reprene
De poulits tals e ben lounjats... —
Coumprene !

COUBLET N°7 :
Ceta, per iéu, es lou pus bèu
Païs de la terra e dau mounde ;
Lou soustendrai jusqu'au toumbèu ;
Se n'es pas vrai, que m'aproufounde !
Quand un jalous ne parla mau,
Ai pas lou grep per l'entreprene :
Chacun ne fariès pas antau ?
Coumprene !

COUBLET N°1 :
.

COUBLET N°2 :
.

COUBLET N°3 :
.

COUBLET N°4 :
.

COUBLET N°5 :
.

COUBLET N°6 :
.

COUBLET N°7 :
.

COUPLET N°1 :
Vous rencontrez, en vous promenant,
Un vieil ami, ami d'enfance ;
Vous allez vers lui tout en l'embrassant,
En lui criant : "Tonnerre, quelle chance !
De te rencontrer cela me fait joie ;
À ma maison, du coup, je te mène."
L'ami répond, tout excité :
- Je comprends.

COUPLET N°2 :
Marion va sur ses quinze ou seize ans,
Et déjà l'amour la
Elle est aguichée par les galants ;
Il y en a toujours un qui
- Vois ! Il nous la faudra marier,
Me dit sa mère,
Sinon,
Je comprends !

COUPLET N°3 :
Je n'ai pas un sou, je suis
Et il n'y a rien dans ma sacoche ;
J
Pour
Thomas me disait :
- T
ROTTSCHILD,
Je comprends !

COUPLET N°4 :
Louiset est mal marié ;
Sa femme se fait des frisettes ;
Vous la voyez, l'estomac
S
Le pauvre agneau,
Il ne sait pas comment la reprendre ;
Il en est
Je comprends !

COUPLET N°5 :
Le cousin
Quand il est devant une bouteille,
I
Ou
Tout est bon
E
Et parbleu ! En faisant autant !
Je comprends !

COUPLET N°6 :
L'autre fois, avec un compagnon,
Nous
Nous
Et nous ne buvions pas de la piquette !
Mon compagnon affamé
Me faisait : "Je veux en reprendre
De jolis
Je comprends !

COUPLET N°7 :
Sète, pour moi, est le plus beau
Pays de la terre et du monde ;
Je le soutiendrai jusqu'au tombeau ;
Si ce n'est pas vrai, que
Quand un jalou en parle mal,
Je n'est pas le
Chacun n'en ferait-il pas autant ?
Je comprends !


[Remonter]

* La Cetòria / La Sétoise :

- Présentation de cette chanson : Barcarolle. Cette chanson met à l'honneur les filles de Sète. Dédicacée à "Madama X..." puis à ses grands-parents, sa mère, sa femme, ses soeurs, ses filles, et sa petite-fille.
NB : La ville de Sète s'est appelée "Cette" jusqu'en 1927.

- Paraulo / Paroles : Écrites à Sète en 1911 par Joseph SOULET (1851-1919). Publiées en juin 1912 dans "La Campana de Magalouna" n°302 ; puis en 1917 dans le recueil "Mas cansou".

- Musico / Musique : Composée par Teodoro COTTRAU (1827-1879). Publiées en 1917 dans le recueil "Mas cansou".

Version originelle :

Version provençale en graphie mistralienne :

Traduction en français :

COUBLET N°1 :
O filha de Sant-Clà,
A l'iol poulit et clà,
Au vieu regard de flama
Que nous enflama ;
Toun er ple de bon biais,
A tout lou mounde plais ;
Aiman toun avenença
E ta prestença.

REFRIN :
D'au pais mièjournau,
Siès lou flame-fanau,
Bèla Cetòria !
Bèla Cetòria !

COUBLET N°2 :
Regardas-la passà,
Quand s'en vai passejà,
Vesès quanta tournura,
Quanta cambura.
Gardan un dous record
Das balans de soun cors,
Aisats, ples de souplessa
E de noublessa.

AU REFRIN

COUBLET N°3 :
Ah ! qu'aiman, sus lou tard,
Quoura au bord de la mar
La Cetòri nous canta
E nous encanta !
Jout lou cièl estèlat,
Lou pescaire, atardat,
Amourousit, escouta,
Maina sa routa.

AU REFRIN

COUBLET N°4 :
Riche ou travalhadou,
Vièl ou jouine garçou,
Se fasen una glòria de la Cetòria !
Car jouta lou sourel,
I'a pas pus poulit grel
Ni cor tant ben amaire
De bona maire.

AU REFRIN

COUBLET N°5 :
Lou dise sans bistour,
Siès rèina dau Mièjour
E ta bèla courouna
Pertout raiouna ;
An bèu cercà, paupà,
En lioc trouvaran pas
Ta bèutat sans egala
Que nous regala !

AU REFRIN

COUBLET N°1 :
O fiho de Sant-Cla,
À l'iue poulit e clar,
Au dous regard de flamo
Que nous enflame ;
Toun èr
À tout lou mounde plais ;
Aman toun avenènço
E ta prestènço.

REFRIN :
Dóu païs miejournau,
Siés lou flame-fanau,
Bèla Cetòria !
Bèla Cetòria !

COUBLET N°2 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°3 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°4 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°5 :
.

AU REFRIN

COUPLET N°1 :
Ô filles de Saint
À l'oeil joli et clair,
Au vieux regard de flamme
Qui nous enflamme ;
Ton air plein de bonnes manières,
À tout le monde tu plais ;
Nous aimons ton
Et ta prestance.

REFRAIN :
Du pays du Midi,
Tu es le drapeau flamboyant,
Belle Sétoise !
Belle Sétoise !

COUPLET N°2 :
Regardez-la passer
Quand elle s'en va
Voyez
Q
G
Des
A
Et de noblesse.

AU REFRAIN

COUPLET N°3 :
Ah ! Que
Quand au bord de la mer,
La Sétoise nous chante
Et nous enchanta !
J
Le pêcheur,
A
M .

AU REFRAIN

COUPLET N°4 :
Riche ou travailleur,
Vieux ou jeune garçon,
S
Car
Il n'y a pas plus joli
Ni coeur
D .

AU REFRAIN

COUPLET N°5 :
Je le dis sans
Tu es reine du Midi
Et ta belle couronne
Partout rayonne ;
Ils ont beau chercher,
E
Ta beauté sans égal
Qui nous régale !

AU REFRAIN


[Remonter]

* La cournicho / La corniche :

- Présentation de cette chanson : Dédicacée au comité des fêtes de la Corniche. Chanson qui met à l'honneur la beauté de la corniche à Sète (mieux qu'à Marseille et Nice...)

- Paraulo / Paroles : Écrites le 12/08/1906 par Joseph SOULET (1851-1919). Publiées en 1917 dans "Mas cansous".

- Musico / Musique : Composée par François JOUVEAU (1848-1908). Publiée en 1917 dans "Mas cansous".

Version originelle :

Version provençale en graphie mistralienne :

Traduction en français :

COUBLET N°1 :
As pèses de nostra mountagna,
A l'abric dau grec, dau pounent,
Refrescat per la mar que bagna
Lou bord sablous de soun terren,
Es lou quartiè de la Cournicha !
Aqui, s'espandis, à moulous,
Lou fruch sucrat, la vigna rucha,
Lous cants d'amour das aucèlous.

REFRIN :
Dins moun cor i'a pas res d'amar,
Sièu countent couma un peis dins l'ounda
Quand, d'un coustat, vese la mar
E, de l'autre, la Buta-Rounda !

COUBLET N°2 :
Vèngue l'estiéu, la sourelhada
Pertout vous grasilha la pèl ;
Aicis, gràcia à la labechada,
S'enanan mêmes sans capèl.
E l'ivèr, quand la tremountana
Vous fissa e vous engrepesis,
Sièn au cagnard à la cabana :
Niça vei pas tant de plesis !

AU REFRIN

COUBLET N°3 :
Pensàs be qu'un tant bèu parage
Nous met l'esprit toujour galoi ;
Lou cièl blu mena pas l'ourage ;
Tamben, souvent bufa l'auboi.
E quand fasèn la granda fèsta,
En-lioc lou fan pas tant poulit ;
La joia que se manifèsta
Rend tout lou mounde entrefoulit.

AU REFRIN

COUBLET N°4 :
Gais ciéutadins de la Cournicha,
Sièn toujour prèstes à dansa ;
Siègue polkà, valsa ou machicha,
Tout nous fai gau per s'amusà,
Pioi, veire en man, jout la tounèla,
Cantan la nostra amé plesi,
E quand i'a de vent dins la vèla,
Lou rèi es pas nostre cousi !

AU REFRIN

COUBLET N°1 :
.

REFRIN :
.

COUBLET N°2 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°3 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°4 :
.

AU REFRIN

COUPLET N°1 :
Tu as
À l'abrit du
Rafraîchit par la mer qui
Le bord sableux de son
C'est le quartier de la corniche !
Ici,
Le fruit sucré, la vigne
Les chants d'amour des oiseaux.

REFRAIN :
Dans mon coeur, il
Je suis content comme un poisson dans
Quand, d'un côté, je vois la mer
Et, de l'autre, la .

COUPLET N°2 :
Vienne l'été, le soleil
Partout vous grille la peau ;
Ici,
S
Et l'hiver, quand la tramontane
Vous
Nous sommes au cagnard à la cabane :
Nice ne voit pas tant de plaisir !

AU REFRAIN

COUPLET N°3 :
Pensez bien qu'un si beau
Nous met l'esprit toujours joyeux ;
Le ciel bleu ne mène pas l'orage ;
Aussi, souvent souffle le hautbois.
Et quand nous faisons la grande fête,
E
La joie qui se manifeste
Rend tout le monde .

AU REFRAIN

COUPLET N°4 :
Gais citadins de la corniche,
Nous sommes toujours prêts pour danser ;
Que ce soit la polka, valse ou
Tout nous fait joie pour s'amuser.
Puis, verre en main, sous la tonnelle,
Nous chantons la notre avec plaisir ;
Et quand il y a du vent dans la voile,
Le roi n'est pas notre cousin !

AU REFRAIN


[Remonter]

* La fèsto dóu quartié-naut / La fête du quartier haut :

- Présentation de cette chanson : Dédicacée à Frédéric MISTRAL. Chanson festive qui cite de nombreux noms de danses.

- Paraulo / Paroles : Écrites par Joseph SOULET (1851-1919). Publiées en 1917 dans "Mas cansous".

- Musico / Musique : Sur l'air de "La mazurka souto li pin" de Charloun RIÉU, donc sur l'air de "La petite voisine". Publiée en 1917 dans "Mas cansous".

Version originelle :

Version provençale en graphie mistralienne :

Traduction en français :

COUBLET N°1 :
Per faire la fèsta,
A Ceta, mollan ;
Crese, sans countèsta,
La farièn tout l'an !
Avèn pas la broda
Per aquel mestiè
Qu'es en granda moda
Dins chaca quartiè.

REFRIN :
Allè ! zou ! que l'auboi joga !
Ioi es fèsta au Quartiè-Naut ;
Riguen, dansen amé foga ;
De rire acò fai pas mau.

COUBLET N°2 :
Aicis la courrenta,
Gara de davans !
Galoia, flambenta,
Nous baila lou vanc ;
D'amour enfiocada,
Vai àmé l'auboi
Jougà, per aubada,
Un refrin galoi.

AU REFRIN

COUBLET N°3 :
La Quartiè-Naudenca
Au coutilhoun court,
Couma una flamence,
Tresana d'amour ;
Galoia, fadeja
E manda un poutou
Que lou vent carreja
A soun galantou.

AU REFRIN

COUBLET N°4 :
De la Citadèla
Au Trauc de Poupou,
Chaca doumaisèla
A soun rigaudou
Pertout d'alegressa !
La joia es dins l'èr !
Car nostra jouinessa
A lou tron-de-lèr !

AU REFRIN

COUBLET N°5 :
Quoura lous uns fistoun,
Filhas e garçous,
D'autres manjoun, pintoun
Vin blanc, pastissous ;
L'un vèn, se balança
En cridant : — Allè !
Per la contra-dansa
E lou siçolè.

AU REFRIN

COUBLET N°6 :
Mès ounte la dansa
E lou grand rambal
Menoun la drilhanca,
Es lou vèspre au bal.
Toutes sautoun, susoun
E soun pas au fresc !
Sufis que s'amusoun,
Aco fai pas res.

AU REFRIN

COUBLET N°7 :
Couma touta causa
Arriva à sa fin,
Cau be faire pausa
D'aquel grand bousin ;
Acaboun la noça,
Bourrèia, aici sièn !
E pioi tout s'amossa
Jusqu'à l'an que vèn.

AU REFRIN

COUBLET N°1 :
Pèr faire la fèsto,
À Ceto, mollan ;
Crese, sèns countèsto,
La farien tout l'an !
Avèn pas la brodo
Pèr aquéu mestié
Qu'es en grando modo
Dins chasque quartié.

REFRIN :
Anen, zou ! Que l'auboi jogue !
Vuei es fèsto au Quartié-Naut ;
Riguen, dansen emé fougo ;
De rire acò fai pas mau.

COUBLET N°2 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°3 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°4 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°5 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°6 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°7 :
.

AU REFRIN

COUPLET N°1 :
Pour faire la fête,
À Sète,
Je crois, sans conteste,
Nous la ferions tout l'an !
Nous n'avons pas la
Pour ce métier
Qui est en grande mode
Dans chaque quartier.

REFRAIN :
Allez zou ! Que le hautbois languedocien joue !
Aujourd'hui, c'est fête au quartier-haut ;
Rions, dansons avec fougue ;
Rire, cela ne fait pas mal.

COUPLET N°2 :
Ici
G
Joi
Nous
D'amour
Va avec le hautbois
Jouer, pour aubade,
Un refrain joyeux.

AU REFRAIN

COUPLET N°3 :
La
Au coutillon
Comme une
T
Joie
Et envoie
Que le vent porte
À son amoureux.

AU REFRAIN

COUPLET N°4 :
De la citadelle
Au trou
Chaque demoiselle
A son rigaudon ;
Partout l'allégresse !
La joie est dans l'air !
Car notre jeunesse
A le .

AU REFRAIN

COUPLET N°5 :
Quand les uns
Filles et garçons,
D'autres mangent,
Vin blanc, patisseries ;
L'un vient, se balance
En criant : "Allez !"
Pour la contredanse
Et le .

AU REFRAIN

COUPLET N°6 :
Mais où la danse
Et le grand
Mènent la
C'est le soir au bal.
Toutes sautent, transpirent
Et ne sont pas au frais !
Il suffit
Cela ne fait pas rien.

AU REFRAIN

COUPLET N°7 :
Comme toute chose
Arrive à sa fin,
Il faut bien faire une pause
De ce grand
Ils achèvent la noce,
Bourrée, ici
Et puis tout s'éteint
Jusqu'à l'année prochaine.

AU REFRAIN


[Remonter]

* La griseto cetòri / La grisette sétoise :

- Présentation de cette chanson : Dédicacée à la félibresse de la Caraussana. Le griset est un poisson (dorade grise de Méditerranée). Mais c'est aussi le surnom des jeunes filles de Sète...
NB : Aujourd'hui, la grisette est une confiserie ronde comme un petit pois.

- Paraulo / Paroles : Écrites par Joseph SOULET (1851-1919). Publiées en 1917 dans "Mas cansous".

- Musico / Musique : Composée par François JOUVEAU (1848-1908). Publiée en 1917 dans "Mas cansous".

Version originelle :

Version provençale en graphie mistralienne :

Traduction en français :

COUBLET N°1 :
Dequé nous cantoun au Clapàs,
Qu'an las pus poulidas grisetas ?
Ah ! ça, perdiéu, ié vesoun pas !
Alor que cargoun de lunetas :
Las pus poulidas soun aicis,
Sai-que aco's pas una nouvèla ;
En lioc, pas mèmes à Paris,
N'atrouvarés tant fresca e bèla.

REFRIN :
A l'esprit fouligaud,
Car es de Ceta ;
Tamben couma fai gau
Nostra griseta !

COUBLET N°2 :
Tenès ! anàs dessus lou Mol,
Au moumen de la passejada,
Aurés lèu vistat, d'un cop d'iol,
La griseta ben acassada ;
Lou nas en l'èr, l'iol negre e viéu,
E la pèl veloussada e blanca,
Amé soun èr mai qu'agradiéu,
Ié fan una bèuta que tanca.

AU REFRIN

COUBLET N°3 :
En brava filha de Sant Cla
Aima ce que se fai à Ceta ;
Aima soun èr pu, soun cièl cla,
Sa mar, sous jocs, sa baraqueta.
La veirés amé sous atours
Sus lous quèis, quand fan las ajustas,
Au gagnant manda sas amours,
Mès d'amours ounèstas e justas.

AU REFRIN

COUBLET N°4 :
E se jamai vous avisàs
De voudre ié mountà la tèsta,
Maufisa ! serés de gautàs
A pas demandà vostre rèsta ;
Mès se voulès vous maridà
E ne faire vostra femneta,
Aladounc, vous escountrarà
Sans faire la catarineta.

AU REFRIN

COUBLET N°1 :
.

REFRIN :
.

COUBLET N°2 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°3 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°4 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°5 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°6 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°7 :
.

AU REFRIN

COUPLET N°1 :
Q
Qui ont les plus jolies grisettes ?
Ah ça, parbleu !
Alors
Les plus jolies sont ici,
S
E
Vous en trouverez .

REFRAIN :
Elle a l'esprit fougueux,
Car elle est de Sète ;
Aussi comme elle fait joie
Notre grisette !

COUPLET N°2 :
Tenez ! Allez sur le
Au moment de la
Vous aurez vite
La grisette bien
Le nez en l'air, l'oeil noir et vif,
Et la peau
Avec son air plus qu'agréable ;
I .

AU REFRAIN

COUPLET N°3 :
E
Aime ce qui se fait à Sète ;
A
Sa mer, ses jeux, sa
Vous la verrez avec ses
Sur les quais, quand
Au gagnant, elle envoie ses amours,
Mais des amours honnêtes et justes.

AU REFRAIN

COUPLET N°4 :
Et is jamais vous vous avisez
De
Méfiez-vous ! Vous serez
À ne pas demander votre reste ;
Mais si vous voulez vous marier
Et en faire votre petite femme,
Alors donc, elle vous écoutera
Sans faire la .

AU REFRAIN


[Remonter]

* L'ajustaire / L'ajusteur :

- Présentation de cette chanson : Dédicacée à l'ajustaire MIRAMOND. Chanson sur les combats de joute, lors de la fête de la Saint-Louis à Sète.

- Paraulo / Paroles : Écrites par Joseph SOULET (1851-1919). Publiées en 1917 dans "Mas cansous".

- Musico / Musique : Composée par François JOUVEAU (1848-1908). Publiée en 1917 dans "Mas cansous".

Version originelle :

Version provençale en graphie mistralienne :

Traduction en français :

COUBLET N°1 :
De bon mati, las bouètas an tindat
A nous roumpre la tèsta ;
Es Sant Louvis ! l'auboi enjoulivat
Nous anounça la fèsta.
Fièr couma un duc, l'ajustaire s'envai,
Crana, capèl sus l'orsa,
En se diguent : — Veiran, ioi, se farai
Canà lous qu'an de força ! —

REFRIN :
Lou Cetòri es baraquetaire.
As plesis, mola pas jamai ;
Mès sustout ce qu'aima lou mai :
Es de veire un bon ajustaire !

COUBLET N°2 :
Vestit de nòu, tout emblancat, flambent,
Coucarda bluda ou rouja,
Vè ! qu'es poulit nostre cap-de-jouvent
Que vers lou canau pouja !
Toujour davans, seguis lous pavilhouns
E mena la courrenta ;
Mès, se per cas, i'a de countestaciouns,
Alor dau gregau venta.

AU REFRIN

COUBLET N°3 :
Amour, amour, dins lou cor lou pus frech
Quand a vint ans,.. e passa,
Vos pas jamai, jamai perdre toun drech ;
Adounc ié fas la cassa.
Tamben l'on vei las filhetas voulant,
Quand passa un ajustaire,
Per devistà, mai d'un cop, soun galant,
Que serà lou gagnaire !

AU REFRIN

COUBLET N°4 :
Mès ounte es bèu es quand, nouvèl Titan,
Tèn lou pavus, la lança ;
Despetrinat, en pèu, e que d'un vanc
La tintaina se lança.
Pertout, en-lioc, i'a pas res de pus béu :
Viva nostras ajustas !
Que lous Caïns qu'aimoun pas ' quel tablèu,
Anoun faire de fustats !...

AU REFRIN

COUBLET N°1 :
.

REFRIN :
.

COUBLET N°2 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°3 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°4 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°5 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°6 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°7 :
.

AU REFRIN

COUPLET N°1 :
De bon matin, les
À nous rompre la tête ;
C'est Saint-Louis ! Le hautbois
Nous annonce la fête.
Fier comme un duc,
C
En se disant : "Nous verrons, aujourd'hui, s'il fera
Tomber ceux qui ont de la force !"

REFRAIN :
Le Sétois est
A
Mais surtout ce qu'il aime le plus :
C'est de voir un bon .

COUPLET N°2 :
Vêtu de neuf, tout
Cocardé bleu et rouge,
Vois ! Qu'il est joli notre
Q
Toujours devant, suit les pavillons
Et mène la
Mais
Alors .

AU REFRAIN

COUPLET N°3 :
Amour, amour, dans le coeur le plus frais
Quand il a vingt ans... et passe,
Tu ne veux jamais, jamais perdre ton droit ;
Donc tu lui fait la chasse.
Aussi l'on voit les fillettes
Quand passe un ajusteur,
Pour
Qui sera le gagnant !

AU REFRAIN

COUPLET N°4 :
Mais où c'est beau, c'est quand
Tient le
D
La
Partout
Vive nos ajusteurs !
Q
A .

AU REFRAIN


[Remonter]

* La muso de la mar / La muse de la mer :

- Présentation de cette chanson : Dédicacée à sa femme Rosa VIVARÈS.

- Paraulo / Paroles : Écrites par Joseph SOULET (1851-1919). Publiées en 1917 dans "Mas cansous".

- Musico / Musique : Composée par GIRAUD. Publiée en 1917 dans "Mas cansous".

Version originelle :

Version provençale en graphie mistralienne :

Traduction en français :

COUBLET N°1 :
Dau Quartiè-Naut à la Peirada,
De la Cachiéu à Ramassis,
De la Counsinna à l'Esplanada
E dau Bourdigou à Sant-Louvïs,
As quatre cantous de la vila,
Bon mati jusqu'au vèspre, tard,
Chacun dis, s'escaufant la bila :
— Veiren la Musa de la mar !

COUBLET N°2 :
Enfin dequ'es aquela Musa
Qu'un pauc pertout s'en parla tant ?
Sai-que seriè pas lamedusa,
Couma disoun en franchimand,
Quand voloun parlà de la pota ?
Pota ou rouquiè, poufre ou passard,
Pinau, bichut ou caramota,
Veiren la Musa de la mar !

COUBLET N°3 :
Quau sap ? Sai-que es la rèina Jana,
Frianda, fresca e facha au tour,
Que, sus sa nau napoulitana,
Seguida de touta sa court,
Vèn acostà lou port de Ceta
Per ié plantà soun estendard ?
Aco se pot ; viva Janeta !
Veiren la Musa de la mar !

COUBLET N°4 :
Se, per cas, èra una serena
Amè sous cants encantarèls
E sous bèus iols couma d'ebena
A faire damnà lous mourtèls ?
Serena, oundina, pauc m'enchauta ;
Que vèngue e farai, sans retard,
Un gros poutou sus chaca gauta
A nostra Musa de la mar !

COUBLET N°5 :
Savès dequ'es ? vous lou vau dire :
Es una filha de Sant-Cla
Respirant la bèutat, lou rire,
E qu'as malurs sap se mesclà.
Au malurous, au paure mounde
Qu'an de la vida tout l'amar,
Porta la joia amai l'abounde,
La genta Musa de la mar !

COUBLET N°1 :
.

COUBLET N°2 :
.

COUBLET N°3 :
.

COUBLET N°4 :
.

COUBLET N°5 :
.

COUPLET N°1 :
De quartier
De la
De la
Et du
Tu as quatre
De bon matin jusqu'au soir, tard,
Chacun dit,
"Nous verrons la muse de la mer !".

COUPLET N°2 :
Enfin qu'elle est cette muse
Qu'un peu partout on parle tant ?
S
Comme
Quand
P
P
Nous verrons la muse de la mer !

COUPLET N°3 :
Qui sait ?
Friande, fraîche et
Q
Suivie de toute sa cour,
Vient accoster le port de Sète
Pour y planter son étendard ?
Cela se peut ; vive Jeannette !
Nous verrons la muse de la mer !

COUPLET N°4 :
Si, p
Avec ses chants enchanteurs
Et ses beaux yeux d'ébène
À faire damné les mortels ?
S
Q
Un gros bisou sur chaque joue
À notre muse de la mer !

COUPLET N°5 :
S
Est une fille de Saint-Clair
Respirant la beauté, le rire,
Et qui a
Au malheuruex, au pauvre monde
Qui ont de la vie tout l'amer.
Elle porte la joie et aussi
La charmante muse de la mer !


[Remonter]

* Li coucho-vèsti / Les vagabonds :

- Présentation de cette chanson : Le terme "Coucho-vèsti" désigne aussi bien les vagabonds, les va-nu-pieds qu'une injure aux gens de la mer.
Dédicacée à son ami félibre Gustave THEROND.

- Paraulo / Paroles : Écrites en 1905 par Joseph SOULET (1851-1919). Publiées en 1917 dans le recueil "Mas cansou" et dans le journal "Las cansous de la campana de Magalouna".

- Musico / Musique : Composée par Jean-Antoine FRUCHIER (1837-1917). Publiée en 1917 dans le recueil "Mas cansou".

Version originelle :

Version provençale en graphie mistralienne :

Traduction en français :

COUBLET N°1 :
On vei sus lous quèis de Ceta
Certans tipes barroullant
Qu'au mouien d'una palheta
De vi s'abèuroun tout l'an.
Entoulhats couma un pandoula,
An lou mourre que lusis,
E la barba que ie coula. . .
Aco's lous cocha vestits ! (Ter)

COUBLET N°2 :
Loujats à la bella estella,
Soun au frech, au marrit tems,
E lous osses de coustella
Ié fan pas mau à las dents ;
Mès sufis que molhoun l'enche,
Dau restant soun sans soucits...
Lous jours couma lou dimenche
Ffscoun lous cocha-vestits ! (Ter)

COUBLET N°3 :
Tals lous grands travalhàs-vautres,
An pas besoun de braiés :
Lou traval es per lous autres,
Disoun nostres estafiès.
Quoura an d'argent dins la pocha,
Vite van dins lous debits
S'ibrougnà, faire bambocha
Couma de... cocha-vestits ! (Ter)

COUBLET N°4 :
Mau-grat frech e tremountana
Que mai d'un cop, dins l'ivèr,
Vous fan batre la pavana,
An pas jamai un cop d'èr !
Mès tamben, l'apouticaire
Couma aussi lous medecis,
Crevarièn de fam, pecaire !
Amé lous cocha-vestits. (Ter)

COUBLET N°5 :
Lou crestian qu'es sans camisa
Es, an dich, un ome urous :
S'aco's pas una bestisa,
Obra d'un cervèl neblous,
Soun, tron-d'un-goi ! ben urouses,
Car soun à mitat vestits,
Aqueles vièls pesoulhouses
Qu'apelan cocha-vestits. (Ter)

COUBLET N°6 :
Mès vous metés pas en tèsta
De creire que soun de sants ;
Car, cau amagà la vèsta !
Quand lous vesès. lous fourbans.
Per faire lous grapiètis,
Boutàs, soun pas abestits :
Fan rapiàmus sans plètis,
Moussus lous cocha-vestits. (Ter)

COUBLET N°7 :
Vesèn, tamben, dins la vida,
D'omes faus, marrits, salops,
Que portoun bota vernida
Quand déurièn pourtà d'esclops.
A-n-aquela cassibralha,
Segu per l'infèr voumits,
Cridaren : « Sièis de recalha,
Amai de cocha-vestits ! » (Ter)

COUBLET N°1 :
O
C
Qu'au
De vin
E
An lou mourre que lusis,
E la barbo que ié coulo...
Acò's li coucho-vèsti ! (Ter)

COUBLET N°2 :
Louja à la bello estello,
Soun au fre au marrit tèms,
E lis
Ié fan pas mau i dènt ;
Mai sufis que
D
Li jour coumo lou dimenche
F li coucho-vèsti ! (Ter)

COUBLET N°3 :
.

COUBLET N°4 :
.

COUBLET N°5 :
.

COUBLET N°6 :
.

COUBLET N°7 :
.

COUPLET N°1 :
On voit sur le quai de Sète,
Certains types promenant
Qui au moyen d'une palette
De vin s'abreuvent toute l'année.
E
Ont le nez qui luit,
Et la barbe qui
C'est cela les vagabonds ! (Ter)

COUPLET N°2 :
Logés à la belle étoile,
Ils sont au frais, au mauvais temps,
Et les
Ne leur font pas mal aux dents ;
Mais il suffit que
D
Les jours comme le diamcnhe
F les vagabonds ! (Ter)

COUPLET N°3 :
Tels les grands
N'ont pas besoin de
Le travail est pour les autres,
Disent nos
Quand
Vite ils vont dans les
Boirent comme des ivrognes, faire
Comme des... vagabonds ! (Ter)

COUPLET N°4 :
Malgré froid et tramontane
Qui plus d'une fois, dans l'hiver,
Vous font battre la pavane,
A
Mais aussi, l'apothiquaire
Comme aussi les médecins,
C
Avec les vagabonds ! (Ter)

COUPLET N°5 :
Le chrétien qui est sans chemise
Est, on dit, un homme heureux :
Si cela n'est pas une bêtise,
Oeuvre d'un cerveau
S
Car s
Ces vieux
Qu'ils appellent vagabonds ! (Ter)

COUPLET N°6 :
Mais ne vous mettez pas en tête
De croire que
Car il faut
Quand vous les voyez, les
Pour faire les
M
F
Messieurs les vagabonds ! (Ter)

COUPLET N°7 :
Nous voyons aussi dans la vie
Des hommes faux, mauvais, salops,
Qui portent bottes vernies
Quand nous devrions porter des sabots.
À cette
S
Nous crierons : "Six
F des vagabonds ! (Ter)


[Remonter]

* Lis enfant de Sant-Clar / Les enfants de Saint-Clair :

- Présentation de cette chanson : Dédicacée à son ami le "félibre das Ramèus" Alfred ROTTNER. Chanson joyeuse en l'honneur de la fête de Saint-Clair de la ville de Sète.

- Paraulo / Paroles : Écrites par Joseph SOULET (1851-1919). Publiées en 1917 dans "Mas cansous".

- Musico / Musique : Composée par Paul VIDAL (1863-1931) (de l'Opéra).

Version originelle :

Version provençale en graphie mistralienne :

Traduction en français :

COUBLET N°1 :
Es nautres lous festejaires,
Sièn lous enfants de Sant Cla !
Francs, galois e taulejaires,
Cantan l'amour, lou cièl cla,
Lou bon vi, la baraqueta
Ounte tout làgui finis,
Cantan la vila de Ceta
Nostre poulit pichot nis !

COUBLET N°2 :
L'estiéu, quand la labechada
Alena douçamenet,
E que la luna, levada,
Au cièl fai soun caminet,
Chacun amé sa mestressa,
En mar, s'anan passejà,
E l'amour que nous caressa,
Nous vei nous poutounejà !

COUBLET N°3 :
Sièn d'ajustaires de raça ;
Aqui sièn toutes madus ;
Mès toujour es amé graça
Que pican sus lou pavus;
S'avèn pas la benurança,
Avèn la força e l'ounou ;
Car sièn enfants de la França,
E per nautres aco's prou !

COUBLET N°4 :
.

COUBLET N°5 :
.

COUBLET N°6 :
.

COUBLET N°7 :
.

COUBLET N°1 :
.

COUBLET N°2 :
.

COUBLET N°3 :
.

COUBLET N°4 :
.

COUBLET N°5 :
.

COUBLET N°6 :
.

COUBLET N°7 :
.

COUPLET N°1 :
C'est nous les festoyeurs,
Nous sommes les enfants de Saint-Clair !
Libres, joyeux et
Nous chantons l'amour, le ciel clair,
Le bon vin, la
Où tout
Nous chantons la ville de Sète
Notre joli petit nid !

COUPLET N°2 :
L'été, quand la
A
Et que la lune, levée,
Au ciel fait son chemin,
Chacun avec sa maîtresse,
En mer,
Et l'amour qui nous caresse,
Nous voit nous embrasser !

COUPLET N°3 :
Nous sommes
Ici nous sommes tous
Mais toujours c'est avec grâce
Que
Si
Nous avons la force et l'honneur ;
Car nous sommes enfants de la France,
Et pour nous, cela est assez !

COUPLET N°4 :
.

COUPLET N°5 :
.

COUPLET N°6 :
.

COUPLET N°7 :
.


[Remonter]

* Li vendémi / Les vendanges :

- Présentation de cette chanson : Sonnet tiré de "L'Armanac Cetòri" de 1894, mis en musique la même année, dans un style de mélodie romantique. Dédicacée à son ami Henri GALIBERT.

- Paroles : Écrites en 1894 par Joseph SOULET (1851-1919). Publiées dans "L'Armanac Cetori" de 1894, puis en 1917 dans "Mas cansous".

- Musique : Composée en 1894 par Joseph VAUDRICOUR. Publiée en 1894 (Ed. Candolives, Bordeaux) puis en 1917 dans "Mas cansous".

Version originelle :

Version provençale en graphie mistralienne :

Traduction en français :

COUBLETS :
Quand d'Agoust se sarra la fin,
Que la calla s'escarrabilha,
Lou paisan met tout en trin
Per las vendemias ; recauquilha :

Boutas, farrats, prensa, coufin,
Semaliès, lairans à manilha,
Afin d'acampà lou rasin,
Amagat jouta la ramilha.

E pioi, chacun, poudeta en man,
De tout boutel qu'es pendoulan,
Fai de carrech per lous troulhaires ;

E lou vi grumous e nouvèl,
Aquel pourpal jus de gavèl,
Amourousis lous vendemiaires.

COUBLET N°1 :
Quand d'Agoust se sarra la fin,
Que la callo s'escarrabiho,
Lou païsan met tout en trin
Pèr li vendèmi ; recauquiho :

COUBLET N°2 :
Boutas, farras, prensa, coufin,
Semaliès, lairan à maniho,
Afin d'acampa lou rasin,
Amaga jouta la ramiho.

COUBLET N°3 :
E pièi, chacun, poudeto en man,
De tout boutèu qu'es pendoulan,
Fai de carrech pèr li troulhaire ;

COUBLET N°4 :
E lou vin grumous e nouvèu,
Aquéu pourpau jus de gavèu,
Amourousis lis vendemiaire.

COUPLET N°1 :
Quand
Que
Le paysan met tout en train
Pour les vendanges ; il .

COUPLET N°2 :
Mettez,
S
Afin de rassembler le raison,
A .

COUPLET N°3 :
Et puis, chacun,
D
Fait .

COUPLET N°4 :
Et le vin
Ce jus pourpre de
A .


[Remonter]

* Lou capelet / Le chapelet :

- Présentation de cette chanson : Chanson joyeuse de Sète.

- Paraulo / Paroles : Écrites par Joseph SOULET (1851-1919). Publiées en 1917 dans "Mas cansous".

- Musico / Musique : Publiée en 1917 dans "Mas cansous".

Version originelle :

Version provençale en graphie mistralienne :

Traduction en français :

COUBLET N°1 :
Pertout on vei de plesis, d'amusages,
De distraciouns de tout pèu, de tout biais ;
Chaca païs a sous jocs, sous usages ;
Es lou pus fi lou que ne fai lou mai.
Couma per res nous fan pas la cambeta,
Ah ! pensàs-be que sièn pas en retard ;
Per fèstejà, sièn lou mèstres à Ceta :
Aqui, boutàs, i'a pas un soul bastard.

REFRIN :
Sus la mountagna,
Mountan sans cagna
E ié cantan chacun nostre coublet ;
Mès per la fèsta,
La camba lèsta,
Savèn anà couri lou capelet.

COUBLET N°2 :
Per Sant-Louvis, dès que s'ausis l'aubada,
De bon mati, la barca de canau,
En partegant, au pont s'es arramba,
E s'alestis per lou joc miejournau.
Toutes, à bord, soun en granda fatiga :
L'un found lou séu, l'autre met lou capèl,
Matat, soucat, au pus bout de la biga,
E, tout finit, espèroun lou rampèl.

AU REFRIN

COUBLET N°3 :
Enfin, ié sièn ! la biga ben lounchada
Tant qu'an pougut, de séu, de naut en bas,
Contra lou bord, plan-plan, es amainada ;
Chacun espèra, alor, lou branle-bas.
Lous qu'aquel joc de tout tems enverina :
Las gents dau Mol e las dau Cuéu-de-biòu,
Moussis, marins d'alai de la Counsina,
An debarcat, ioi, das batèus de biòu.

AU REFRIN

COUBLET N°1 :
Pertout, se vèi de plesi, d'amusage,
De distracioun de tout
Chasque païs a si jo, sis usage ;
Es lou .

REFRIN :
Sus la, sus la mountagno,
Mountèn, mountèn sans cagno,
E ié cantèn, cantèn chascun, chascun nostre, nostre coublet ;
Mai pèr, mai pèr la fèsto,
La cam-, la cambo lèsto,
Sabèn ana, sabèn ana couri, sabèn ana lou capelet !

COUBLET N°2 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°3 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°4 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°5 :
.

AU REFRIN

COUPLET N°1 :
Partout on voit des plaisirs, des amusements,
Des distractions de tout
Chaque pays a ses jeux, ses usages ;
Est le plus fin celui qui en fait le plus.
Comme
Ah ! Vous pensez bien que nous ne sommes pas en retard !
Pour faire la fête, nous sommes les maîtres à Sète :
Ici .

REFRAIN :
Sur la montagne,
Nous montons sans
Et nous y chantons notre couplet ;
Mais pour la fête,
La jambe leste,
Nous savons aller courir le .

COUPLET N°2 :
Pour la Saint-Louis, dès qu'on entend l'aubade,
De bon matin, la barque du canal,
En partant, au pont s'est
Et
Toutes à bord, sont en grande fatigue :
L'un
M
Et, tout fini, attendent le .

AU REFRAIN

COUPLET N°3 :
Enfin, nous y sommes ! La
Tant qu'ils ont pu,
Contre le bord doucement est amenée ;
Chacun
Ceux qu
Les gens du
Mousses, marins
Ont débarqué, aujourd'hui, des bateaux .

AU REFRAIN


[Remonter]

* Lou cassoulet / Le cassoulet :

- Présentation de cette chanson : Chansonnette languedocienne, dédicacée à Louis ROUMIEUX.
NB : Noter le jeu de mots "Le cas SOULET".

- Paraulo / Paroles : Écrites à Sète le 09/11/1892 par Joseph SOULET (1851-1919). Publiées en février 1892 ; puis en 1917 dans "Mas cansous".
NB : Erreur ??? Elle ne peut pas avoir été composée en novembre alors qu'elle a été publiée en février !

- Musico / Musique : Composée par François JOUVEAU (1848-1908). Sur un rythme de farandole 6/8. Publiée en 1917 dans "Mas cansous".

Version originelle :

Version provençale en graphie mistralienne :

Traduction en français :

COUBLET N°1 :
Certèns, vantoun las aurelhetas
Qu'on manja en tems de carnaval ;
N'avès que, per de farinetas,
Farièn cent lègas à chival ;
Lous uns, vantoun las cagaraulas,
Lou poul, lou lapin, lou caulet ;
Per iéu, — sièu pas un monta-cadaulas —
Res vau pas un bon cassoulet.

COUBLET N°2 :
L'ivèr, quand lou vent bufa à raissa,
Que jala defora l'oustau,
Es bon, per countentà la maissa,
D'agudre l'esquina au fougau
E d'èstre davans de pitança ;
Mès, me parlés pas d'un poulet ;
Per faire una bona boumbança,
I'a pas res couma un cassoulet.

COUBLET N°3 :
Se sap, un cassoulet que fuma,
Segu, fariè repiéutà 'n mort ;
Lous que ne manjoun de coustuma
An san e l'esprit e lou cors ;
Ai mèmes legit qu'una rèina
Privada de tout enfantet,
N'escullèt... sièis sans fossa gèina,
Quand agèt prés de cassoulet.

COUBLET N°4 :
Las filhas quand un poulit mourre,
Fan gau de veire, aco se sap ;
Per las guincha, ne vesèn courre
E, ben souvent, perdre lou cap.
Es bèu l'amour, fresca culida
Per lou qu'aganta un poutounet ;
Més la filha la pus poulida,
Vau pas un roussèi cassoulet.

COUBLET N°5 :
Lou franchimand, de fes se trufa
De nostre parlà miejournau ;
Dis qu'aici toujour lou vent bufa,
Que manjan d'als, que parlant naut.
An fourres ! se mai bavava,
— Car ié couparié lou siblet —
Se, soulamen un jour, tastava
De nostre goustous cassoulet.

COUBLET N°6 :
Toujour cantarai lou terraire
Ouste lou sourel espelis,
Ounte avèn : amic, sorre, fraire
Que Diéu per nostra ama a culits
Cantarai las jouvas, las bèlas,
E, venguèsse lou raufelet,
Castarai lou vi, las estèlas,
Mès sustout lou bon cassoulet.

COUBLET N°1 :
N'i'a qu'amon lis auriheto
Qu'on manjo en tèms de carnavau ;
N .

COUBLET N°2 :
.

COUBLET N°3 :
.

COUBLET N°4 :
.

COUBLET N°5 :
.

COUBLET N°6 :
.

COUPLET N°1 :
Certains vantent les oreillettes
Que l'on mange pendant le carnaval ;
N
N
Les uns vantent les
Le
Pour moi, je ne suis pas un
Rien ne vaut un bon cassoulet.

COUPLET N°2 :
L'hiver, quand le vent souffle
Qu'il gèle dehors,
C'est bon pour contenter la
D
Et d'être devant
Mais, ne me parlez pas d'un poulet ;
Pour faire une bonne
Il n'y a rien comme un cassoulet.

COUPLET N°3 :
S
Sûr, ferait revivre un mort ;
Ceux qui ne mangent
Ont saints, et l'esprit et le corps ;
J'ai même lu u'une reine (de Navarre)
Privée de tout enfant,
N
Quand elle eut pris du cassoulet.

COUPLET N°4 :
Les filles quand un joli visage
Font joie de voir, cela se sait ;
Pour les
Et bien souvent perdre la tête.
C'est beau l'amour,
Pour celui qui attrape un bisou ;
Mais la fille la plus jolie
Ne vaut pas un cassoulet.

COUPLET N°5 :
Le Français, parfois se moque
De notre parler du Midi ;
Il dit qu'ici toujours le vent souffle,
Que nous mangeont de l'ail, que nous parlons haut.
Ils ont
- Car
Si seulement un jour il goûtait
De notre goûteux cassoulet.

COUPLET N°6 :
Toujours je chanterai le terroir
Où le soleil brille,
Où nous avons amis, soeur, frère,
Que Dieu pour notre âme a
Je chanterai les jeunes, les belles,
Et, vienne le
Je goûterai le vin, les étoiles,
Mais surtout le bon cassoulet.


[Remonter]

* Lou gounfalounié / Le porte-drapeau :

- Présentation de cette chanson : Dédicacée à son ami Marius SUQUET (porte-drapeau de la "Felibrenca de Sant-Cla").

- Paraulo / Paroles : Écrites par Joseph SOULET (1851-1919). Publiées en 1917 dans "Mas cansous".

- Musico / Musique : Composée par Joseph VAUDRICOUR. Publiée en 1917 dans "Mas cansous".

Version originelle :

Version provençale en graphie mistralienne :

Traduction en français :

COUBLET N°1 :
Avèn, à nostra Felibrenca,
I'a 'n tron de tems, un gounfaloun :
Aste pintrat, seda asurenca,
Ah ! quante poulit pavilhoun !
Oi ! mès, dins las felibrejadas,
Souvent, à bon drech, se disiè :
Per faire nostras passejadas,
Pamens cau un gounfalouniè !

COUBLET N°2 :
Dau cop, sus una rampelada,
Chacun, à taula espeliguèt,
E dins una bèla acampada,
Lou noum de Suquet sourtiguèt.
Despioi, quand fasèn la courrenta,
L'on vei, caminant lou prumiè,
Flambant e mina sourrisenta,
Nostre amic lou gounfalouniè !

COUBLET N°3 :
Amic, t'avèn bailat la garda
De nostre drapèu felibrenc ;
De l'aparà, vè ! t'arregarda :
Tèn-lou toujour au prumiè reng.
E se jamai la mau-parada
Veniè couma una broufouniè,
Ardit ! Suquet, à la parada
Couma un valhent gounfalouniè !

COUBLET N°4 :
E quand vendrà la Santa-Estèla
Que toutes, am' afougoumen,
Galois, afrescats, faren vèla,
Adounc serà lou bon moumen
Dessus toun pitre una bricola,
Censat couma s'èra un braié,
Es tus que menaràs la cola,
Car siès nostre gounfalouniè !

COUBLET N°5 :
Es jout lous plecs de ta bandièira
Que voulèn toujour s'oumbrejà ;
Voulèn, jusqu'à l'auba darnièira,
Brindà, cantà, felibrejà.
Cepouns de nostre Felibrige
Qu'aiman toutes amé fouliè,
Cridan dins aquel afoulige,
- Vivat per lou gounfalouniè !

COUBLET N°1 :
.

COUBLET N°2 :
.

COUBLET N°3 :
.

COUBLET N°4 :
.

COUBLET N°5 :
.

COUPLET N°1 :
Nous avons, à notre
Il y a
A
Ah !
Quel joli pavillon !
O
Souvent, à
Pour faire nos promenades,
Pourtant, il faut un porte-drapeau !

COUPLET N°2 :
Du coup, sur une
Chacun, à table
Et dans une belle
Le nom de
Depuis, quand nous faisons la
On voit, marchant le premier,
F
Notre ami le porte-drapeau !

COUPLET N°3 :
Ami, nous t'avons
De notre drapeau félibréen ;
De
Tiens-le toujours au premier rang.
Et si jamais
Venait
Hardit !
Comme un vaillant porte-drapeau !

COUPLET N°4 :
Et quand viendra la Santo-Estello
Que tous, avec fougue,
Joyeux,
Donc sera la bon moment
Sur ton
Cen
C'est toi qui mèneras la
Car tu es notre porte-drapeau !

COUPLET N°5 :
C'est sous les les plis de ta bannière
Que nous voulons toujours
Nous voulons, jusqu'à l'aube dernière,
Porter un toast, chanter,
C
Q
C
- Vivat pour le porte-drapeau !


[Remonter]

* Lou lèu / Le soufflet :

- Présentation de cette chanson : Dédicacée "pèr li baraquetaire".

- Paraulo / Paroles : Écrites par Joseph SOULET (1851-1919). Publiées en 1917 dans "Mas cansous".

- Musico / Musique : Composée par François JOUVEAU (1848-1908). Publiée en 1917 dans "Mas cansous".

Version originelle :

Version provençale en graphie mistralienne :

Traduction en français :

COUBLET N°1 :
Dequé me parlàs de lausetas,
De becassinas, d'ourtoulans,
De court-boulhouns qu'en baraquetas
Prou souvent manjoun lous groumands !
Tout acò' s de sinsirimbalhas ;
Per iéu, ce milhou, ce pus bèu.
Es d'amirà dins las ripalhas,
Dessus la taula un poulit lèu.

COUBLET N°2 :
Un lèu sannous, moustous, boudenfle,
Fai gau à l'iol quoura es ben fach ;
Quand es ben couflat e ben enfle,
Sembla las gautas d'un gavach ;
L'aiga vous n'en vèn à la bouca,
Pas que de veire aquel tablèu..
N'i'a qu'aimoun lou jus de la souca,
Iéu, que voulès ? aime lou lèu.

COUBLET N°3 :
L'estiéu, la calou nous assouma,
Mai d'un cop fai un calimàs
Que nous assuca, Diéu sap couma,
E nous met couma un vièl petàs.
Se voulès quicon que refresca
Lou sang e qu'escarta tout flèu,
Prenès de ris, una ventresca
E fasès la soupa de lèu.

COUBLET N°4 :
E se lou metès en blanqueta !
Aqui si ! vous lecàs lous dets ;
Aco's un bon cop de fourcheta,
Regal famous das groumandets.
Lou lintre, quand vòu faire fèsta,
Dis à sa femna ; — Tè, fai lèu !
Vai au tripiè, zou ! siègues lèsta,
Per soupà vole manja 'n lèu.

COUBLET N°5 :
Lou lèu es bon per la jouinessa,
Ié fai un sang viéu, calourent,
Dona à las filhas sa finessa
E, de mai, un èr avenent ;
As enfants que lou mau tracassa,
Bailàs-n'i'en es couma lou mèu ;
Per lous vièls sans dents, bona cassa
Quand tomboun sus un floc de lèu.

COUBLET N°6 :
O lèu ! dins ta car imourousa
E rouja couma lou coural,
Moun ama, per lou cop urousa,
Se vei couma dins un miral ;
Car me fas gau, bèla carnassa !
Te brandiguent couma un drapèu,
Voudrièu escalà lou Parnassa
E pioi, d'amount, cantà lou lèu.

COUBLET N°1 :
.

COUBLET N°2 :
.

COUBLET N°3 :
.

COUBLET N°4 :
.

COUBLET N°5 :
.

COUBLET N°6 :
.

COUPLET N°1 :
Q
De bécasses, d'ortolans,
De
Assez souvent mangent les gourmands !
Tout cela est de
Pour moi, ce
Est d'admirer dans les
Sur la table un joli soufflet.

COUPLET N°2 :
Un
Fait joie à l'oeil quand il est bien fait ;
Quand il est bien
Cela ressemble aux joues d'un
L'eau vous en vient à la bouche,
Pas que de voir ce tableau...
Il y en a qui aiment le jus de la souche,
Moi, que voulez-vous ? J'aime le soufflet.

COUPLET N°3 :
L'été, la chaleur nous assomme,
Mais d'un coup fait un
Q
Et nous met comme
Si vous voulez
Le sang et
Prenez du riz, une
Et faites la soupe de .

COUPLET N°4 :
Et si vous le mettez en blanquette !
Ici
Cela est un bon coup de fourchette,
Régal fameux des gourmands.
Le
Dit à sa femme :
Vas au tripier, allez zou ! Tu
Pour souper, je veux manger un .

COUPLET N°5 :
Le
I
Donne aux filles leur finesse
Et, de plus, un air avenant ;
Aux enfants que le mal tracasse,
B
Pour les vieux sans dent, bonne chasse,
Quand ils tombents sur un .

COUPLET N°6 :
Oh
Et rouge comme le corail,
Mon âme, pour le coup heureuse,
On voit comme dans un miroir ;
Car tu me fais joie, belle
T
Je voudrais escalader le
Et puis, de là-haut, chanter le .


[Remonter]

* Lou pus poulit tèms de la vido / Le plus joli temps de la vie :

- Présentation de cette chanson : Romance languedocienne, dédicacée à ses enfants.

- Paraulo / Paroles : Écrites par Joseph SOULET (1851-1919). Publiées en 1917 dans "Mas cansous".

- Musico / Musique : Composée par Joseph CELLY / Jousèp CÈLLY (). Publiée en 1917 dans "Mas cansous" (Cf. Palais du Roure).

Version originelle :

Version provençale en graphie mistralienne :

Traduction en français :

COUBLET N°1 :
Couma l'aucèl dins sa nisada
Piéulàs un refrin agradiéu
E voulès prendre la voulàda
Sans escoutà la lèi de Diéu ;
Vous pressés pas, mas amiguétas,
Restàs au nis, amusàs-vous ;
Car, tant que serés pichotétas,
N'aurés ni làguis, ni doulous.

REFRIN :
Lou pu poulit tems de la vida
E que toujour trop lèu finis,
Es quand, frescamen espelida,
La vouès piéuleja dins lou nis.

COUBLET N°2 :
Lou que courris, s'arrèsta vite,
Dis un vièl prouverbe famous ;
Aqui per-de-que vous invite
D'anà plan-plan, mous agnelous.
Quaucas fes la vida es urousa,
On i' atrova joia e plesis ;
Mès es mai que mai espignousa,
Es verd lou fruch qu'on ié culis.

AU REFRIN

COUBLET N°3 :
O mas poulidas anjounèlas
Qu'aime d'un cor enfestoulit
E que, per ièu, siès las estèlas
De moun fougau per Diéu benit,
Oublidés pas que las ourtigas
S'amagoun dejouta las flous
E qu'en travalhant las fournigas
Trovoun de vertuts à moulous.

AU REFRIN

COUBLET N°1 :
Coume l'aucèu dins sa nisado,
Piéulas un refrin agradiéu
E voulès prendre la voulado
Sèns escouta la lèi de Diéu ;
Vous pressés pas, mis amigueto,
Restas au nis, amusas-vous ;
Car, tant que serés pichoteto,
N'aurés ni làguis, ni doulour.

REFRIN :
Lou pus poulit tèms de la vido
E que toujour trop lèu finis,
Es quand, frescamen espelido,
La vouès piéulejo dins lou nis.

COUBLET N°2 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°3 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°4 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°5 :
.

AU REFRIN

COUPLET N°1 :
Comme l'oiseau dans son nid,
P
Et
Sans écouter la loi de Dieu ;
Vous
Restez
Car, tant que
N .

REFRAIN :
Le plus joli moment de la vie
Et qui toujours finit trop vite,
C'est quand, fraîchement
La voix .

COUPLET N°2 :
Celui qui
D
Ici parce que je vous invite
À aller doucement, mes agneaux,
Quelquefois, la vie est heureuse,
On y trouve joie et plaisir ;
Mais
E .

AU REFRAIN

COUPLET N°3 :
Ô mes jolies
Que j'aime d'un coeur
Et que, pour moi,
De mon
N'oubliez pas que les
S
Et qu'en travaillant les fourmis
Trouvent des vertus .

AU REFRAIN


[Remonter]

* Lou tounelié / Le tonnelier :

- Présentation de cette chanson : Dédicacée son ami Frédéric BOUNY (tonnelier de Sète).

- Paraulo / Paroles : Écrites par Joseph SOULET (1851-1919). Publiées en 1917 dans "Mas cansous".

- Musico / Musique : Composée par François JOUVEAU (1848-1908). Publiée en 1917 dans "Mas cansous".

Version originelle :

Version provençale en graphie mistralienne :

Traduction en français :

COUBLET N°1 :
Bon mati, quand pica cinq,
Vite, empougne la manaira
E, zou ! sus lou casaquin,
De biais, la douga s'escaira,
Sans repaus jusqu'à la nioch,
Gaule, caire, descapite ;
E de fes, a picat ioch,
Quoura à l'oustau m'encapite.

REFRIN :
Ah ! quante rude mestiè,
Lou mestiè de tounaliè !

COUBLET N°2 :
Mai d'un cop un rousigou
Me fai cloufà couma un ouire;
Mès lou mete à la resou
Amé de graissa de couide.
Ah ! cau pas èstre mousit,
Per gagnà nostra vidassa ;
Se siès flac, engrepesit,
Ben souvent fasès fougassa !

AU REFRIN

COUBLET N°3 :
Mès tamben, couma fai gau
Quand la bouta ben finida,
Aroundida couma cau,
Blanca, lisa e ben garnida,
Embalausis mous vistous !
Dessoublide la fatiga,
E fau d'alas de pijous
Au mitan de la boutiga.

AU REFRIN

COUBLET N°4 :
S'avès pas lou grasiè du,
Que segués una flasqueta,
S'au traval siès pas madu
Couma lous ouvriès de Ceta,
Vous fagués pas tounaliè,
Seriès pas qu'un degalhèire ;
Aprenès lou... capeliè
Ou fasès vous garnissèire.

AU REFRIN

COUBLET N°1 :
.

REFRIN :
.

COUBLET N°2 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°3 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°4 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°5 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°6 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°7 :
.

AU REFRIN

COUPLET N°1 :
De bon matin, quand sonne cinq heure,
Vite, j'empiogne la
Et allez zou ! Sur le
D
Sans repos jusqu'à la nuit,
G
Et parfois,
Quand à la maison je .

REFRAIN :
Ah quel rude métier,
Le métier de tonnelier !

COUPLET N°2 :
plus d'un coup un
Me fait
Mais je le mets à la raison
Avec de
Ah ! Il ne faut pas être
Pour gagner notre vie ;
Si
Bien souvent .

AU REFRAIN

COUPLET N°3 :
Mais aussi, comme
Quand
A
Blanche,
E
D
Et
Au milieu de la boutique.

AU REFRAIN

COUPLET N°4 :
Si
Q
Si au travail
Comme les ouvriers de Sète,
Vous
S
Apprenez le...
Ou faites-vous .

AU REFRAIN


[Remonter]

* Ounte vai la barco, vai bachicha / Où va la barque :

- Présentation de cette chanson : Dédicacée à la mémoire du félibre de Sète Leopold BESSIÈRE.

- Paraulo / Paroles : Écrites par Joseph SOULET (1851-1919). Publiées en 1917 dans "Mas cansous".

- Musico / Musique : Composée par Joseph VAUDRICOUR. Publiée en 1917 dans "Mas cansous".

Version originelle :

Version provençale en graphie mistralienne :

Traduction en français :

COUBLET N°1 :
Sièu nascut au Trauc-de-Poupou
Un jour de grossa mistralada ;
Moun noum ? M'apèloun Jousepou ;
Moun mestiè ? Vende d'ensalada.
Es vrai qu'acò's pas un mestiè
Que nous fai susà la camisa ;
On a pas besoun d'un braiè
Per vendre aquela marchandisa.
Que voulès ? on fai couma on pot
Quand la fourtuna vous es chicha ;
Sièu countent de mon esquipot :
Ounte vai la barca, vai Bachicha !

COUBLET N°2 :
Sièu maridat, per moun malur,
A Marioun, una persineta ;
Sièu à jun d'un jour de bonur
Desempioi que l'ai per femneta.
Encara acò seriè pas res,
S'aquel carpi, linfra e groumanda,
Mancava pas à sous devés
Couma una granda galimanda.
Ce que me fai lou mai soufri,
Es quand aquel... sacot m'aficha.
Mès tout coumtat, laisse courri ;
Ounte vai la barca, vai Bachicha !

COUBLET N°3 :
N'avès que se cloufoun lou lèu
Quand rasounoun de poulitica ;
Per voudre aparà lou drapèu
D'un rèi ou d'una republica,
Se fan veni las tres susous !
E jamai toumboun pas d'acòrdi,
Mau-grat toutas bonas rasous ;
Fasièn milhou de béure d'òrdi,
Car se refrescarièn lou sang.
Iéu, es pas acò que m'esquicha ;
Que siègue rouge ou siègue blanc :
Ounte vai la barca, vai Bachicha !

COUBLET N°4 :
— Ai ! moun Diéu ! quante calimàs !
E couma on respira amé pena—
Entendès dire à chaca pas,
L'estiéu, quand l'eissiroc alena.
L'ivèr, es una autra cansou :
L'un a lou grep, l'autre d'esclatas,
Que fan que touta la sasou
A lous dets que sembloun de latas.
Iéu, quand fai caud, vau à la mar ;
Quand fai frech, rèste dins ma nicha ;
Trove tout bon, pas res d'amar :
Ounte vai la barca, vai Bachicha !

COUBLET N°5 :
Au jour de ioi, quand an quicom,
Lou mounde courrisoun bourrida ;
Au lioc de prendre un bon picon,
Prenou'n toupi d'aiga boulida ;
Pioi van cercà lou medeci
Que lous manda à l'apouticaire ;
De pas res se fan un souci,
De se plani, nous fourou 'n caire.
Se mourissèn, lou veiren be :
S'agis d'agure l'ama richa
Per dire, am'aquel poulit be :
Ounte vai la barca, vai Bachicha !

COUBLET N°6 :
Se jamai gagnave un milhoun,
(Crese pas, segu, d'acò veire)
Me fariéu tant revoulucioun
Que vendrièu bauc, poudès lou creire.
De fèt, virarèu, en vegent
Que iéu qu'ai pas una... rabeta,
Ai antau un moulou d'argent
Que, dau cop, me fai la cambeta.
Vesès, l'argent me fai pas gau ;
Oui, acò's pas una acrousticha ;
D'èstre sans lou sòu, m'es egau :
Ounte vai la barca, vai Bachicha !

COUBLET N°7 :
Viva Sant-Cla, lou Carnaval,
Sant-Louvis e la baraqueta !
Sans nous destourbà dau traval
Aiman acò, nautres à Ceta.
Per lou qu'es pas jamai countent
E que, refastignous, caïna,
Sans ié demandà s'a lou tems,
Lou mandaren à la traïna...
Iéu, galoi couma lou Petrus,
Deguèsse dansà la machicha,
Dirai : — Fai tirà, Marius :
Ounte vai la barca, vai Bachicha !

COUBLET N°1 :
.

COUBLET N°2 :
.

COUBLET N°3 :
.

COUBLET N°4 :
.

COUBLET N°5 :
.

COUBLET N°6 :
.

COUBLET N°7 :
.

COUPLET N°1 :
je suis né au
Un jour de gros mistral :
Mon nom ? On m'appelle Joseph
Mon métier ? Je vends des salades.
Il est vrai que cela n'est pas un métier
Qui nous fait suer la chemise ;
On n'a pas besoin d'un
Pour vendre cette marchandise.
Que voulez-vous ? On fait comme on peut
Quand la fortune vous est
Je suis content de mon
Où va la barque, va !

COUPLET N°2 :
Je suis marié,
À Marion, une
Je suis
Depuis que je l'ai pour femme.
Encore
Si
Ne manquait pas à ses devoirs
Comme une grande
Ce que
Est quand ce
Mais tout compté, je laisse courir ;
.

COUPLET N°3 :
N
Quand
P
D'un roi ou d'une république,
S
Et jamais tombent
Malgré toutes bonnes raisons ;
F
Car si
Moi,
Q
.

COUPLET N°4 :
"Ah ! Mon Dieu !
Et comme
E
L'été, est une autre chansons :
L'hiver, est une autre chanson :
L'un a le
Q
A
Moi, quand il fait chaud, je vais à la mer ;
Quand il fait frais, je reste dans ma niche ;
Je trouve tout bon,
.

COUPLET N°5 :
Au jour d'aujourd'hui, uqnad
Le monde
Au lieu de prendre un bon
P
Puis vont chercher le médecin
Qui les envoie à l'apothiquaire ;
D
De se
Si
S
P
.

COUPLET N°6 :
Si jamais je gagnais un million,
'Je ne crois pas, sûr,
Je me ferais
Que je
D
Q
J'ai
Que, du coup,
Voyez, l'argent ne me fait pas joie ;
Oui, cela n'est pas une
D'être sans le sou, cela m'est égal :
.

COUPLET N°7 :
Vive Saint-Clair, le carnaval,
Saint-Louis et la
Sans nous déranger du travail
Nous aimons cela, nous à Sète.
Pour celui qui n'est jamais content
Et qui,
Sans lui demander s'il a le temps,
Nous l'enverrons à la
Moi, joyeux comme
D
Je dirai : "Laisse tomber, Marius"
.


[Remonter]

* Pastouralo / Pastorale :

- Présentation de cette chanson : Dédicacée à son ami béarnais Michel CAMÉLAT d'Arrens. Chanson d'amour de bergers sous forme de dialogue.

- Paraulo / Paroles : Écrites par Joseph SOULET (1851-1919). Publiées en 1917 dans "Mas cansous".

- Musico / Musique : Composée par Jacques-Honoré EUZET, dit Henri EUZET (26/09/1854-03/05/1562), de Sète. Publiée en 1917 dans "Mas cansous".

Version originelle :

Version provençale en graphie mistralienne :

Traduction en français :

COUBLET N°1 :
Quand lou printems de soun alena
Coungrilha flous e parpalhous
E que, dins lou cor, nous ramena
L'espèr de plesis à moulous,
Tout nai, tout ris dins la natura,
Lou campèstre es enfestoulit ;
Couma lou fruch, l'amour madura,
Lou pastourèl n'es afoulit.

REFRIN :
Tout ris e canta
E nous encata,
Au mes de mai
Flourit e gai.

COUBLET N°2 : Lou pastourèl
Gentas amours, pastoureleta,
Poulida filha dau bon Diéu,
A tus lous èrs de ma museta
Que joga un refrin agradiéu.
Vène amé iéu dins lou bouscage
Ausi lous cants das aucelous,
Se mesclaren à soun ramage
En l'acoumpagnant de poutous.

AU REFRIN

COUBLET N°3 : La pastourèla
Moun bèu galant, sièu esmouguda
De tous refrins encantarèls ;
Vese que sièu la pretenduda
Dau pus poulit das pastourèls,
Mès saves que ma troupelada
Dau marrit loup a toujour pòu,
A mous moutous sièu estacada,
Pus tard vendrai, se Diéu-z-hou-vòu.

AU REFRIN

COUBLET N°4 : Lous moutous
Per un moumenet, pastouréla,
Courris au jouvent que t'atend ;
Se per cas un agnelou bèla,
Douçamenet l'acataren ;
E se lou loup, dins toun absença,
Vèn per nous faire un michant sort,
Saves qu'avèn una defensa
Amé nostre brave Medor.

AU REFRIN

COUBLET N°1 :
.

REFRIN :
.

COUBLET N°2 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°3 :
.

AU REFRIN

COUPLET N°1 :
Quand le printemps de son
C
Et que, dans le coeur, nous
L'apoir de
Tout
Le
Comme le fruit, l'amour
Le berger en est .

REFRAIN :
Tout rit et chante
Et nous enchante,
Au mois de mai
Fleurit et .

COUPLET N°2 : Le berger
G
Jolie fille du bon Dieu,
À toi les airs de ma musette
Qui joue un refrain agréable.
Viens avec moi dans le
Écouter les chants des oiseaux,
S
En .

AU REFRAIN

COUPLET N°3 : La bergère
Mon beau galant, je suis émue
De tous ces refrains enchanteurs ;
Je vois que je suis la prétendue
Du plus joli des bergers ;
Mais sache que mon troupeau
Du mauvais loup a toujours peur,
À mes moutons je suis attachée,
Plus tard je viendrai, si Dieu le veut.

AU REFRAIN

COUPLET N°4 : Les moutons
P
C
Si
Doucement
Et si le loup, dans ton absence,
Vient pour nous faire un méchant sort,
Sache que nous avons une défense
Avec notre brave chien Médor.

AU REFRAIN


[Remonter]

* Pèr l'anniversàri de l'Armana cetòri / Pour l'anniversaire de l'Almanach sétois :

- Présentation de cette chanson : Joseph SOULET a été directeur de l'Armanac cetòri de 1893 à 1913. (Si cette chanson fête un anniversaire particulier, elle a sans doute été écrite en 1903 ou 1913). Chanson festive, dédicacée à ses confrères de l'Armanac Cetòri.

- Paraulo / Paroles : Écrites par Joseph SOULET (1851-1919). Publiées en 1917 dans "Mas cansous".

- Musico / Musique : Composée par J. CANTENYS. Publiée en 1917 dans "Mas cansous".

Version originelle :

Version provençale en graphie mistralienne :

Traduction en français :

COUBLET N°1 :
Lous ancians
Faguèroun la tour de Babèl ;
Paris, la cièutat subre-bèla,
Nous a matat la tour Eifèl ;
En enventat la baraqueta,
Lou court-boulhoun e lou cougnac ;
Nautres avèns, à la franqueta,
Tout .

COUBLET N°2 :
Es bèu d'èstre autour d'una taula
Cenchada d'un moulou d'amics,
Ounte chacun prend la paraula
Per cantà l'amour dau païs ;
Surtout, siègue dich sans countèsta
Ni sans faire ges de mic-mac,
Quand l'aflat de tant bèla fèsta
S'espandis sus nostre Armanac !

COUBLET N°3 :
Ni l'enfer ni lou purgatòri
Nous veiran pas quand mouriren ;
Avèn fach l'Armanac Cetòri,
Es dins lou cièl, drech, qu'anaren ;
Sant-Pèire alandarà lous brasses,
En vegent que dins notre sac,
Au mitan d'un tron d'embarasses,
S'atrova un poulit Armanac.

COUBLET N°4 :
Aqueles que francimandejoun,
En fougnant à nostre parlà,
Vesoun pas que sempre farcejoun
Lous gais troubadous de Sant-Cla ;
Cocha-vestits, pacans, faus fraires,
Que cercàs un cop de Jarnac,
Amagàs-vous ! Sièn lous counfraires,
De nostre galoi Armanac.

COUBLET N°5 :
Es aicis à la baraqueta
Que, quauques amics reünits,
Dins una galoia riqueta
En l'ounou dau parlà dau nis,
Tablèren amé jouvissença,
Après lou rom, lou ric, lou rac,
De faire, couma la Prouvença,
Chaque an un nouvèl Armanaé.

COUBLET N°6 :
Se Diéu ié prèsta longa vida,
Fusarà fièr sus nostra mar ;
Lous ans passaran de seguida,
Liont d'el escamparà l'amar.
Mès, se per malur, l'espouvanta
S'alarga vers nautres, e... crac !
Alor, Maraval nous aganta :
Adessias lou paure Armanac !

COUBLET N°7 :
Mès nou, restaren pas en routa ;
Lou dralhòu nous es tout traçat ;
En partiguent béuren la gouta
E founsut serà lou foussat.
Fusant couma un lamp dins l'espaça,
Tout drech, sans faire un soul zig-zag,
Diren : — Saludàs lou que passa,
Cetòris, es notre Armanac !

COUBLET N°1 :
.

COUBLET N°2 :
.

COUBLET N°3 :
.

COUBLET N°4 :
.

COUBLET N°5 :
.

COUBLET N°6 :
.

COUBLET N°7 :
.

COUPLET N°1 :
Les anciens
Firent la tour de Babel ;
Paris, la cité
Nous a
En
Le court-bouillon et le cocgnac ;
Nous autres avons, à la
Tout simplement fait l'Almanach.

COUPLET N°2 :
C'est beau d'être autour d'une table
C
Où chacun prend la parole
Pour chanter l'amour du pays ;
Surtout
Ni sans faire
Quand
Se répend sur notre Almanach !

COUPLET N°3 :
Ni l'enfer ni le purgatoire
Ne nous verrons pas quand nous mourrons ;
Nous avons fait l'Almanach sétois,
C'est dans le ciel, direct, que nous irons ;
Saint-Pierre
En
Au milieu
Se trouve une joli Almanach.

COUPLET N°4 :
Ceux qui
En
Ne voient pas que
Les gais troubadours de Saint-Clair ;
C
Que vous cherchez un coup de
A
De notre joyeux Almanach.

COUPLET N°5 :
C'est ici
Que, quelques amis réunis,
Dans une joyeuse
En l'honneur du parler du
Nous
Après le
De faire, comme la Provence,
Chaque anné un nouvel Almanach.

COUPLET N°6 :
Si Dieu
F
Les ans passeront de suite,
L
Mais, si par malheur,
S
Alors, M
Adieu le pauvre Almanach !

COUPLET N°7 :
Mais nous, nous ne resterons pas en
Le chemin nous est tout tracé ;
En partant, nous boirons
Et
F
Tout droit, sans faire un seul zig-zag,
Nous dirons : - Saluez le qui passe,
Sétois, c'est notre Almanach !


[Remonter]

* Qu'es pas amaga que s'amague / :

- Présentation de cette chanson : Dédicacée à "ses amis d'enfance".

- Paraulo / Paroles : Écrites par Joseph SOULET (1851-1919). Publiées en 1917 dans "Mas cansous".

- Musico / Musique : Composée par Jacques-Honoré EUZET, dit Henri EUZET (26/09/1854-03/05/1562), de Sète. Publiée en 1917 dans "Mas cansous".

Version originelle :

Version provençale en graphie mistralienne :

Traduction en français :

COUBLET N°1 :
Me souvène que, pichotat,
Quand s'enanaven de l'escola,
Jougaven, de fes, au cuguet ;
Auriès vist quanta courriola;
S'assegutaven : Jean, Bastian,
Sagat, menat e pastenague ;
Pioi s'amagaven en cridant :
— Qu'es pas amagat, que s'amague !

COUBLET N°2 :
Dins la vida on fai couma on pot
Per nadà sans pèrdre las fardas ;
L'un cerca à faire l'esquipot,
En estent un rabina-sardas ;
L'autre degalha soun argent
Couma un Cresus, dequé que fague,
S'arrouina e per el vèn lou tems :
Qu'es pas amagat, que s'amague !

COUBLET N°3 :
L'ome souvent se créi urous
D'avedre pres femna poulida ;
E mai d'un cop, un amourous
Dins soun jardi fai la culida ;
Per saupre s'a lou front boumbat,
Ah ! se saviès que cau que n'i'ague !
Mès pioi, quand lou vèla es toumbat :
Qu'es pas amagat, que s'amague.

COUBLET N°4 :
Quand voloun se faire noumà,
Lous omes de la poulitica,
Nous parloun pas de Panamà
Ni-mai de sa marida clica ;
De veritats ? agés pas pòu ;
Un deputat, sufis que blague ;
Mès un jour, am'un manchenòu :
Qu'es pas amagat, que s'amague !

COUBLET N°5 :
En guerra l'on véi lous souldats
Que, mau-grat boulets e mitralha,
Soun pas jamai intimidats
Tant que soun general batalha ;
Mès se vèn un escafarnèl,
E que lou chef, blessat, divague,
Chacun crida, en sauvant sa pèl :
Qu'es pas amagat, que s'amague !

COUBLET N°6 : Quand Caroun, lou vièl bateliè,
Dis en cridant : — Embarca ! embarca !
Que segués rèi ou... capeliè,
Zou ! vous cau sautà dins sa barca,
Ounte tron que segués nascut :
A Mèza ou ben à... Coupenague ;
Alor lou moument es vengut :
Qu'es pas amagat, que s'amague !

COUBLET N°1 :
.

COUBLET N°2 :
.

COUBLET N°3 :
.

COUBLET N°4 :
.

COUBLET N°5 :
.

COUBLET N°6 :
.

COUBLET N°7 :
.

COUPLET N°1 :
Je me souviens que, petite,
Quand nous nous en allions de l'école,
Nous jouions, parfois, au
Vous auriez vu
S
S
Puis
- Q .

COUPLET N°2 :
Dans la vie, on fait ce qu'on peut
Pour
L'un cherche à faire
En étant
L'autre
Comme
S
Q .

COUPLET N°3 :
L'homme souvent se croit heureux
D'avoir
Et plus d'une fois, un amoureux
Dans son jardin
Pour savoir s'il a le front
Ah !
Mais
Q .

COUPLET N°4 :
Quand
Les hommes de la politique
Nous parlent
Ni de sa mauvaise
D
Un député
Mais un jour, avec
.

COUPLET N°5 :
En guerre, on voit les soldats
Qui, malgré boulets et mitraille,
Ne sont pas intimidés
Tant que leur général bataille ;
Mais s'il vient un
Et que le chef, blessé, divague,
Chacun crie, en sauvant sa peau :
Q .

COUPLET N°6 :
Il dit en criant :
Q
Allez zou ! Il vous faut sauter dans sa barque,

À M
Alors le moment est venu :
.


[Remonter]

* Sant-Cla / Saint-Clair :

- Présentation de cette chanson : Chanson sur la fête de Saint-Cla à Sète. Dédicacée à son ami félibre F. COMBES.

- Paraulo / Paroles : Écrites par Joseph SOULET (1851-1919). Publiées en 1917 dans "Mas cansous".

- Musico / Musique : Composée par Jean MAZOT (). Publiée en 1917 dans "Mas cansous".

Version originelle :

Version provençale en graphie mistralienne :

Traduction en français :

COUBLET N°1 :
Lou sourel es dins soun autura,
Aqui julhet e sa calou ;
Pa ' n pouce d'èr ni de frescura,
Pas un pichot magistralou.
Dequé nous fai ? Quand sièn en fèsta,
Per de calou, se viran pas ;
Aisadamen, pausan la vèsta,
Car sièn de Ceta e de Sant-Cla.

REFRIN :
Viva Sant-Cla,
Canten sa glòria,
E veiren se reviscoulà
L'ama cetòria.

COUBLET N°2 :
Per fèstejà, savès qu'à Ceta
Avèn toujour lou prumiè pris ;
Es sustout à la barqueta
Que se fèsteja e que se ris.
Mès per Sant-Cla, de la mountagna
Lou grand patroun galabontems,
Jamai degus a pas la cagna ;
Ah ! mous amics, quante bon tems !

AU REFRIN

COUBLET N°3 :
La vèlha au souèr, lous matalasses,
Lous traversiès e lous couissis,
Per de valhents pas jamai lasses,
Soun carrejats entre vesis.
La tradicioun vòu que l'on coche
Au mens tres jours fora l'oustau,
E vòu, tamben, que se bamboche ;
Tout se coumplis ben couma cau.

AU REFRIN

COUBLET N°4 :
Enfin, ié sièn !... L'ama ravida,
Lou cor countent d'un bon vivent,
Que fai plesi, dis, d'èstre en vida !
Lou Sant-Claren, en se levent.
Per coumençà, vai bagnà l'enche,
Pioi, vai issà lous pavilhouns
Per saluda lou grand dimenche,
En esperant las prouvisiouns.

AU REFRIN

COUBLET N°5 :
Çe que se béu, çe que se manja
Aqueles jours es oufanous !
De toun coupat en bèla trancha,
Gigots, lapins, pouls, pastissous.
Mès pensàs be que, vole dire !
Se bastis pas jamai à sec.
Tamben, de fes n'ia que fan rire :
Soun moutats que fai pas un plec.

AU REFRIN

COUBLET N°6 :
E tout lou tems se fai boumbança :
Jouines e vièls, filhas, garçous,
Toutes en trin per la drilhança,
Fan ressoundi cants e cansous.
Couma es soun drech, lous amourouses,
Sans trop de bruch, d'amagatous,
Per ben countà lous jours urouses,
Se fan passà fossa poutous.

AU REFRIN

COUBLET N°7 :
Mès lou pus bèu, es l'avenença
E l'èr galoi qu'on vei sustout :
Es amé gau e jouvissença
Qu'on se counvida un pauc pertout ;
Car per Sant-Cla, rèi de las fèstas
E de l'amistat lou simbèl,
On vei dau cop toutas las tèstas
S'uni dins lou mème capèl.

AU REFRIN

COUBLET N°1 :
Lou soulèu es dins soun auturo,
Aqui juliet e sa calour ;
P .

REFRIN :
Vivo Sant-Cla,
Canten sa glòri,
E veiren se reviscoula
L'amo cetòri.

COUBLET N°2 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°3 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°4 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°5 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°6 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°7 :
.

AU REFRIN

COUPLET N°1 :
Le soleil est dans
Ici juillet et sa chaleur ;
Pas un pouce d'air ni de fraîcheur,
Pas un petit
Q
P
A
Car nous sommes de Sète et de Saint-Clair.

REFRAIN :
Vive Saint-Clair,
Chantons sa gloire,
Et nous verrons se
L'âme sétoise .

COUPLET N°2 :
Pour festoyer, vous savez qu'à Sète
Nous avons toujours le premier prix ;
C'est surtout à la
Qu'on festoit et qu'on rit.
Mais pour Saint-Clair, de la montagne
Le grand patron
Jamais personne
Ah ! Mes amis, .

AU REFRAIN

COUPLET N°3 :
La veille au soir, les
Les
P
Sont
La tradition veut que l'on cuoche
Au moins trois jours en-dehors de la maison,
Et veut aussi que
Tout s'accomplisse bien comme il faut.

AU REFRAIN

COUPLET N°4 :
Enfin, nous y sommes ! L'âme revit,
Le coeur content d'un bon vivant,
Q
Le
Pour commencer, va
Puis, va hisser le pavillon
Pour saluer le grand dimanche,
En espérant les provisions.

AU REFRAIN

COUPLET N°5 :
Ce que
Ces jours
De ton
Gigots, lapins,
Mais vous pensez bien que, je veux dire,
S
Aussi, parfois il y en a qui font rire :
S .

AU REFRAIN

COUPLET N°6 :
Et tout le temps on fait
Jeunes et vieux, filles, garçons,
Tous en train
Font
Comme
Sans trop de bruit,
Pour bien compter les jours heureux,
Ils se font beaucoup de bisous.

AU REFRAIN

COUPLET N°7 :
Mais le plus beau, est
Et l'air joyeux qu'on voit surtout :
C'est avec joie et jeunesse
Qu'on se convie un peu partout ;
Car pour Saint-Clair, roi de la fête
Et de l'amitié le symbole,
On voit du coup toutes les têtes
S'unir dans le même chapeau.

AU REFRAIN


[Remonter]

* Siéu à l'assurènço / Je suis à l'assurance maladie :

- Présentation de cette chanson : Dédicacée à son ami Léopold VABRE (majoral du Félibrige, médecin à Béziers).

- Paraulo / Paroles : Écrites par Joseph SOULET (1851-1919). Publiées en 1917 dans "Mas cansous".

- Musico / Musique : Composée par Joseph VAUDRICOUR. Publiée en 1917 dans "Mas cansous".

Version originelle :

Version provençale en graphie mistralienne :

Traduction en français :

COUBLET N°1 :
L'autre jour, en me passejant,
Rescontre l'ainat de Cabana ;
Caminava, tout goiejant,
En s'apugant sus una cana.
— E dequé tron t'es arrivat,
Ié fau, d'ounte vèn ta soufrença ?
— Ve, travalhave, sièu toumbat :
Sièu à l'assurença !

COUBLET N°2 :
I'a'n parel d'ans que Jan Motou
Se maridèt amé Marieta ;
Se fasièn poutou sus poutou ;
Auriès dich crouchet e malheta.
Mès, vai te querre ! un bèu mati,
Marieta anèt à... la jouvença,
Motou
— Sièu à l'assurença !

COUBLET N°3 :
Francescou moca ben un tal
E sap poutounejà lou flàscou ;
Se i'ensajàs un retenal
Tant lèu vous respond que l'enmàscou.
Béu couma un trauc, e soun refrin,
Que vous servis am'avenença,
Es, dau coumençamen à la fin :
— Sièu à l'assurença !

COUBLET N°4 :
— Ah ! ça, disièu à Jousepou
Que vèn de faire soun service,
Que tramblava couma un capou
Quand caliè faire l'esercice,
Pense que prendràs lou flangot,
Se l'estrangè nous fai oufensa ?
— Iéu,... l'as trouvat... am'un bilhot !...
Sièu à l'assurença !

COUBLET N°5 :
Louvis a las costas en long,
Fai pas una bona journada :
Lou traval fach, trova qu'es bon,
Se passeja touta l'annada.
— E creses qu'acò pot durà ?
Ie dis, un jour, sa femna Ourtença.
— Coumprene qu'acò durarà :
Sièu à l'assurença !

COUBLET N°6 :
Se trouvàs qu'ai desbourounat,
Qu'ai un pauquet mancat l'escola,
Qu'ai rasounat couma un bournat,
Que sièu lou pus sot de la cola,
Vous respoundrai tout bonamen,
Sans m'en faire una ounça, am'aisença :
— Adessiàs, e pourtàs-vous ben :
Sièu à l'assurença !

COUBLET N°1 :
.

COUBLET N°2 :
.

COUBLET N°3 :
.

COUBLET N°4 :
.

COUBLET N°5 :
.

COUBLET N°6 :
.

COUBLET N°7 :
.

COUPLET N°1 :
L'autre jour, en me promenant,
Je rencontre l'aîné
Il marchait tout joyeux
En s'appuyant sur une canne.
- Et que t'est-il donc arrivé,
I
- Vois, je travaillais, je suis tombé :
Je suis à l'assurance-maladie !

COUPLET N°2 :
Il y a une paire d'année que Jean
Se maria avec
S
V
Mais
M
M
- Je suis à l'assurance-maladie !

COUPLET N°3 :
F
Et
Si
Si vite
Beau comme un
Q
Est
- Je suis à l'assurance-maladie !

COUPLET N°4 :
- Ah ! ça, je disais à Joseph
Qui vient de faire son service militaire,
Qui tremblait comme un
Quand il fallait faire l'exercice,
Je pense que vous prendrez le
Si l'étranger nous fait offense ?
- Moi...
Je suis à l'assurance-maladie !

COUPLET N°5 :
Louisa les côtes
F
Le travail fait, trouve qu'il est bon,
Si
- Et
Lui dit un jour sa femme Hortense.
- Je comprends que cela durera :
Je suis à l'assurance-maladie !

COUPLET N°6 :
Si vous trouvez que j'ai
Que j'ai un
Que j'ai
Que je suis le plus sot de la
Je vous répondrai tout simplement,
Sans m'en faire une
- Adieu, et portez-vous bien :
Je suis à l'assurance-maladie !


[Remonter]

* Vivo l'ancian tèms / Vive l'ancien temps :

- Présentation de cette chanson : Dédicacée au félibre A. MAFFRE (de Béziers).

- Paraulo / Paroles : Écrites par Joseph SOULET (1851-1919). Publiées en 1917 dans "Mas cansous".

- Musico / Musique : Composée par François JOUVEAU (1848-1908). Publiée en 1917 dans "Mas cansous".

Version originelle :

Version provençale en graphie mistralienne :

Traduction en français :

COUBLET N°1 :
Au jour de ioi ssavèn pas faire
Couma fasièn dins l'ancian tems ;
De pas res fasèn un afaire
E, tron ! sièn pas jamai countents.
Parlas-me de nostres papetas,
Aqueles, si, savièn jouvi :
De-longa en fèsta, en baraquetas,
E bandissièn liont lou soucit.

REFRIN :
Ah ! couma serièu ben countent
Se fasièn tout couma ancian tems.

COUBLET N°2 :
Nais un enfant, dau cop la maire
Vòu qu'anoun querre una nounou,
Lou medeci, l'apouticaire,
E de souèns n'a pas jamai prou.
De nostre tems, nous escullavoun
D'un virà-d'iol — èra lèu fach ! —
E nostras maires nous bailavoun
Soun se toujour cloufe de lach.

AU REFRIN

COUBLET N°3 :
Per vouiajà, cau anà vite ;
Tant pis, se l'on fai un cabus ;
De se faire mau on es quite,
E pioi, mai... fai tirà, Marius !
En autre tems, la diligença,
Per s'agandi jusqu'à Paris,
Metiè vint jours, plan-plan, d'aisença,
E sans dangè ni sans bourlis.

AU REFRIN

COUBLET N°4 :
Lous omes, ioi, es de flasquetas :
Au mendre vent an un cop d'èr !
Savès de qu'es ? es d'aumeletas
Ounte i'a ni d'iòus ni jauvert.
Ah ! tron d'un goi ! fasièn bèu veire
Nostres ancians, mascles garruts !
D'un soul cop vouidavoun soun veire,
Sans carculà lous cops beguts.

AU REFRIN

COUBLET N°5 :
Per lou traval, ara ié mandoun,
E l'aimoun ben quand es tout fach ;
Fai que de pòu que n'i'en demandoun,
Ne fan pas soulamen l'ensach.
Lous autres cops, avièn cent brasses,
On aurié dich, per travalhà ;
Toujour ardit e jamai lasses,
Lou jour, la nioch, sans deralhà.

AU REFRIN

COUBLET N°6 :
E per manjà ?... tè ! n'i'a per rire
E fan susà. . . ce que savès ;
De pichots plats e, per tout dire,
Buvoun de lach !... lou fan pa 'sprès.
Ah ! moun amic, se mastegavoun
Au tems passat... oh ! fasié paòu
Lous tals de double qu'envalavoun,
Sans coumtà las couetas de biòu.

AU REFRIN

COUBLET N°7 :
Ce que vesèn nous l'assegura,
Fasèn pus mau qu'ancianamen ;
Tindaurèl, lou que se figura
Qu'ara vivèn pus cranamen ;
Car nostres grands, forts e finochous,
Enoun valhents e fouligauds ;
E nautres sièn pas que de tochous,
Autramen dich : de sabarnaus !

AU REFRIN

COUBLET N°1 :
.

REFRIN :
.

COUBLET N°2 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°3 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°4 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°5 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°6 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°7 :
.

AU REFRIN

COUPLET N°1 :
Au jour d'aujourd'hui, nous ne savons pas faire
Comme on faisait dans l'ancien temps ;
D
Et
Parlez-moi de nos
Ceux
Tout le temps en fête, en
Et .

REFRAIN :
Ah comme je serais bien content
Si on faisait tout comme dans l'ancien temps.

COUPLET N°2 :
Naît un enfant, du coup la mère
Veut qu'on aille chercher une nounou,
Le médecin, l'apothiquaire,
Et des soins, il n'y en a jamais assez.
De notre temps, nous
D'un
Et nos mères nous berçaient
S .

AU REFRAIN

COUPLET N°3 :
Pour voyager, il faut aller vite ;
Tant pis si l'on fait un
De se faire mal
Et puis
En
P
Mettait vingt jours, doucement,
Et sans danger ni sans .

AU REFRAIN

COUPLET N°4 :
Les hommes, aujourd'hui, sont des
Au moindre vent ont un coup d'air !
S
Où il y a
Ah ! Tonnerre d
Nos ancens,
D'un seul coup
Sans calculé les coups bus.

AU REFRAIN

COUPLET N°5 :
Pour le travail, maintenant
Et
F
N
Les autres coups,
On aurait dit, pour travailler ;
Toujours
Le jour, la nuit, sans .

AU REFRAIN

COUPLET N°6 :
Et pour manger ? Tiens ! Il y en a pour rire
Et
De petits plats et, pour tout dire,
B
Ah mon ami, si
Au temps passé... Oh !
Les
Sans compter les .

AU REFRAIN

COUPLET N°7 :
Ce que nous voyons nous l'assure :
Nous nous faisons plus mal qu'avant ;
T
Que maintenant nous vivons plus chichement ;
Car nos grands-parents, forts et
E
Et nous ne sommes pas que
Autrement dit : des !

AU REFRAIN


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* L / :

- Présentation de cette chanson : .

- Paraulo / Paroles : Écrites par Joseph SOULET (1851-1919). Publiées en 1917 dans "Mas cansous".

- Musico / Musique : Publiée en 1917 dans "Mas cansous".

Version originelle :

Version provençale en graphie mistralienne :

Traduction en français :

COUBLET N°1 :
.

REFRIN :
.

COUBLET N°2 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°3 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°4 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°5 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°6 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°7 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°1 :
.

REFRIN :
.

COUBLET N°2 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°3 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°4 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°5 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°6 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°7 :
.

AU REFRIN

COUPLET N°1 :
.

REFRAIN :
.

COUPLET N°2 :
.

AU REFRAIN

COUPLET N°3 :
.

AU REFRAIN

COUPLET N°4 :
.

AU REFRAIN

COUPLET N°5 :
.

AU REFRAIN

COUPLET N°6 :
.

AU REFRAIN

COUPLET N°7 :
.

AU REFRAIN

Version originelle :

Version provençale en graphie mistralienne :

Traduction en français :

COUBLET N°1 :
.

COUBLET N°2 :
.

COUBLET N°3 :
.

COUBLET N°4 :
.

COUBLET N°5 :
.

COUBLET N°6 :
.

COUBLET N°7 :
.

COUBLET N°1 :
.

COUBLET N°2 :
.

COUBLET N°3 :
.

COUBLET N°4 :
.

COUBLET N°5 :
.

COUBLET N°6 :
.

COUBLET N°7 :
.

COUPLET N°1 :
.

COUPLET N°2 :
.

COUPLET N°3 :
.

COUPLET N°4 :
.

COUPLET N°5 :
.

COUPLET N°6 :
.

COUPLET N°7 :
.


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Sources bibliographiques :

Pour nous écrire : >> N'hésitez pas à nous faire part de vos remarques ou des informations supplémentaires afin d'améliorer cette page...


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