MUSIQUE >> ANALYSE 
LES CHANSONS DES FÉLIBRES /
LI CANSOUN DI FELIBRE
*
Jean-Auguste NICOLA / Juan NICOLA
(13/10/1895 à Nice - 04/12/1974 à Tende)
dit "Jouan NICOLA", "Le Barde Niçois"
27 chansons
Auteur, journaliste, chansonnier, employé à la mairie de Nice.
Mèstre en Gai Sabé.
+ Pour en savoir plus : MTCN, Wiki.
Et son frère Louis NICOLA. |

|
* A Cimié d'amouut / À Cimiez, là-haut :

- Présentation de cette chanson : Chanson festive.
- Paraulo / Paroles : Écrites par Jean-Auguste NICOLA (1895-1974). Publiées en 1960 dans "Anthologie de la chanson niçoise" par Georges DELRIEU.
- Musico / Musique : Composée par Georges ROUX ().
Version originelle :
À Cimiès damoun |
Version provençale en graphie mistralienne :
À Cimié d'amount |
Traduction en français
:
À Cimiez là-haut |
COUBLET N°1 :
L’auba vèn su la coulina
Announcèn un bèu festin,
Nanoun mette capelina
Per lou soulèu dou matin.
Lu jardin plèn de flouretta
Oublidon lou frei janvié ;
Mountèn, garsoun e fiheta,
Toui au festin de Cimiès.
REFRIN :
À Cimiès, damoun, (Bis)
Anerèn cadun me la calignèra
Per lu Cougourdoun. (Bis)
Lèu li danserèn un bèu rigoudoun,
À Cimiès, damoun. (Bis)
Li aurà chaudèu e pissaladièra
À Cimiès, damoun, (Bis)
Cadun canta, manja, croumpa lou cougourdoun.
COUBLET N°2 :
Lou soulèu es de la festa,
L’aria n’es plèn de cansoun.
Lou printèm mounta à la testa
E n’en douna de frissoun.
Si bèu fresc en li guingueta,
Cadun pia lou perdoun
Tout en tastan li faveta
Au festin dai Cougourdoun.
AU REFRIN
COUBLET N°3 :
Pi, coura revèn la luna,
Calerèn dòu viei camin,
Cadun me la sièu caduna
En cantèn aquèu bouon vin !
Passèn vitou la semana
Per retrovà à Cimiès
Madaloun o ben Suzana
À l’oumbra dai oulivié.
AU REFRIN |
COUBLET N°1 :
L'aubo vèn sus la coulino
Anounçant un bèu festin,
Nanoun met'un capelino
Pèr lou soulèu déu matin.
Lou jardin plen de floureto
Óublidon lou fre janvié ;
Mounten, garçoun e fiheto,
Toui au festin de Cimiès.
REFRIN :
À Cimiès, d'amount,
Anaren cadun 'mé la
.
COUBLET N°2 :
.
AU REFRIN
COUBLET N°3 :
.
AU REFRIN |
COUPLET N°1 :
L’aube vient sur la colline
Annonçant un beau festin,
Annette met une capeline
Pour le soleil du matin.
Les jardins pleins de fleurettes
Oublient le froid janvier ;
Montons, garçons et fillettes,
Tous au festin de Cimiez.
REFRAIN :
À Cimiez, là-haut, (Bis)
Nous irons chacun avec l’amoureuse
Pour les Cougourdons. (Bis)
Vite, nous y danserons un beau rigaudon,
À Cimiez, là-haut. (Bis)
Il y aura des échaudés et des pissaladières,
À Cimiez, là-haut, (Bis)
Chacun chante, mange, achète la cougourde.
COUPLET N°2 :
Le soleil est de la fête,
L’air est plein de chansons.
Le printemps monte à la tête
Et nous donne des frissons.
On boit frais dans les guinguettes,
Chacun prend le pardon
Tout en goûtant les févettes
Au festin des Cougourdons.
AU REFRAIN
COUPLET N°3 :
Puis, quand revient la lune,
Nous descendrons par le vieux chemin,
Chacun avec sa chacune
En chantant ce bon vin !
Passons vite la semaine
Pour retrouver à Cimiez
Madeleine ou bien Suzanne
À l’ombre des oliviers.
AU REFRAIN |

[Remonter]
* À tu ! À iéu ! / À toi ! À moi ! :

- Présentation de cette chanson : Cette chanson avait pour titre : "Chanson officielle des carnavaliers niçois" à l'occasion du Carnaval de Nice en 1947, bien que ce n'était pas la chanson officielle qui était "Ah ! Ah ! Ah !".
- Paraulo / Paroles : Écrites en 1947 par Jean-Auguste NICOLA (1895-1974). Publiées en 2001 dans "Anthologie de la chanson du comté de Nice" par Albert TOSAN, Gaël PRINCIVALLE et Frédéric d'HULSTER.
- Musico / Musique : Composée par François MATTEI ().
Version originelle : |
Version provençale en graphie mistralienne : |
Traduction en français
: |
COUBLET N°1 :
Souta lou ciel de Nissa,
Coura ven Carneval,
Cadun courre, s’esquissa
Veire lou rei dei fouol !
Au soulèu que dardailla,
S’en dounon à plen couor.
Chu li laissa li braia,
Lisoun perde lou siéu... mouçioar
E cadun, tour à tour,
Vòu faire lou siéu troubadour.
REFRIN :
À tu ! À iéu !
E zou... la bousculada !
À tu ! À iéu !
Counfèti à manada !
De fes si manda la man...
Agantas un ligouban !
Zim ! Boum ! Pan !
À tu ! À iéu !
E laissan courre lu tavan !
COUBLET N°2 :
La villa s’illumina
Coura cala la nuech
E si ve Colombina
Mé Pierrot mitan cuech.
En lu jardin plen d’oumbra
S’en van lu amourous
E dintre la penoumbra
Si souspira de souta vous.
En tant sus l’Avenue
Es Carneval qu’es revengut.
AU REFRIN
COUBLET N°3 :
Veglioni e redouta
Alumon lu fanau.
Fen destapà li bouta
Per bèure couma de trau.
Carnevale si brula
Souta lu sarpantéu
E la foula circula
À gros mouloun souta Castèu.
Carneval, noun mouri !
Est’an que ven sian mai aqui !
AU REFRIN |
COUBLET N°1 :
.
REFRIN :
.
COUBLET N°2 :
.
AU REFRIN
COUBLET N°3 :
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AU REFRIN
COUBLET N°4 :
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AU REFRIN
COUBLET N°5 :
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AU REFRIN
COUBLET N°6 :
.
AU REFRIN
COUBLET N°7 :
.
AU REFRIN |
COUPLET N°1 :
Sous le ciel de Nice,
Quand vient Carnaval,
Chacun court, s’écrase
[Pour] voir le roi des fous !
Au soleil qui darde,
Ils s’en donnent à plein cœur.
François y laisse les culottes,
Lison perd son... mouchoir
Et chacun, tour à tour,
Veut faire son troubadour.
REFRAIN :
À toi ! À moi !
Et zou... la bousculade !
À toi ! À moi !
Confettis à poignées !
Des fois on envoie la main...
Vous attrapez une crevette !
Zim ! Boum ! Pan !
À toi ! À moi !
Et laissons courir les taons !
COUPLET N°2 :
La ville s’illumine
Quand tombe la nuit
Et on voit Colombine
Avec Pierrot à demi cuit.
Dans les jardins pleins d’ombre
S’en vont les amoureux
Et dans la pénombre
On soupire à mi-voix.
Tandis que sur l’Avenue
C’est Carnaval qui est revenu.
AU REFRAIN
COUPLET N°3 :
Veglione et redoute
Allument les fanaux.
Nous faisons déboucher les barriques
Pour boire comme des trous.
On brûle Carnaval
Sous les serpenteaux
Et la foule circule
À gros paquets sous le Château.
Carnaval, ne meurs pas !
Cet an qui vient nous sommes à nouveau ici !
AU REFRAIN |

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* Ai un ase / J'ai un âne :

- Présentation de cette chanson : .
- Paraulo / Paroles : Écrites par Jean-Auguste NICOLA (1895-1974). Publiées dans "Cansonier de la Gioventu' contadina".
- Musico / Musique : ().
Version originelle : |
Version provençale en graphie mistralienne : |
Traduction en français
: |
COUBLET N°1 :
Ai un ae, ò bravi amighi
Escouta-mi che lou vi dighi
Despì ch’en fassa l’i a ‘na saumeta
Marramau tira pu la carreta
Ai un ae, ò bravi gèns
Escouta-mi se lou voulès bèn
Despì ch’en fassa l’i a ‘na saumeta
Marramau tira pu la carreta.
REFRIN :
Marramau li fa : « I AN, I AN, I AN, I AN »
An bèu plòure lu còu de bastoun
Lou mieu ae, lou mieu ae,
An bèu plòure lu còu de bastoun
Lou mieu ae es ch’un gròs pelandroun ! Cin boun !
COUBLET N°2 :
Cada giou fa la matana,
Coumensa emé li campana
Parla d’amour a la bèla saumeta
Marramau fa solò de troumbeta
Per levà tant d’armounia
Un buòn vielh m’a diç che cauria
Lou purgà au boulhoun de sebeta
Li levà li sieu doui campaneta.
Darnié REFRIN :
Marramau noun li fa plu : « I AN, I AN, I AN »
Es mai brave ch’un picin moutoun
Lou mieu ae, lou mieu ae,
Es mai brave ch’un picin moutoun,
Despì ch’a beugut lou boulhoun ! Cin boun ! |
COUBLET N°1 :
Ai un ase, o bràvis ami,
Escoutas-me que lou
.
REFRIN :
.
COUBLET N°2 :
.
AU REFRIN
COUBLET N°3 :
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AU REFRIN |
COUPLET N°1 :
J'ai un âne, ô braves amis,
Écoutez-moi
.
REFRAIN :
.
COUPLET N°2 :
.
AU REFRAIN
COUPLET N°3 :
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AU REFRAIN |

[Remonter]
* En calan de Cimiès / En descendant de Cimiez :





- Présentation de cette chanson : Chanson très populaire à Nice.
- Paraulo / Paroles : Écrites par Jean-Auguste NICOLA (1895-1974). Publiées en 2001 dans "Anthologie de la chanson du comté de Nice" par Albert TOSAN, Gaël PRINCIVALLE et Frédéric d'HULSTER.
- Musico / Musique : Traditionnel.
Version originelle : |
Version provençale en graphie mistralienne : |
Traduction en français
: |
COUBLET N°1 :
Siéu un gros malurous,
Escoutas jouventura !
Siéu estat amourous,
Ai agut n’aventura.
Un jour ai Cougourdoun,
Ai gastat la miéu vida
Despi de l’abandoun
De la miéu Margarida..
COUBLET N°2 :
En calant de Cimiès,
Souta d’una figuièra
Ai rescountrat Nouré
Mé la miéu calignera.
Acò es lou destin
Que lou bouon Diéu n’en douna.
Ai pilhat lou fusiéu,
Ai tuat la pichouna.
COUBLET N°3 :
E despi d’aquéu jour,
Pensi à l’infidela
En regretant toujou
La siéu fin tant crudela.
Sus lu prat de Cimiès
Vau pourtant la miéu pena,
En plourant lou malur
Doun lou destin n’en mena. |
COUBLET N°1 :
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COUBLET N°2 :
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COUBLET N°3 :
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COUBLET N°4 :
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COUBLET N°5 :
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COUBLET N°6 :
.
COUBLET N°7 :
. |
COUPLET N°1 :
Je suis un gros malheureux,
Écoutez jeunes gens !
J’ai été amoureux,
J’ai eu une aventure.
Un jour, à la Fête des Cougourdons,
J’ai gâché ma vie
Depuis l’abandon
De ma Marguerite.
COUPLET N°2 :
En descendant de Cimiez,
Sous un figuier
J’ai rencontré Honoré
Avec mon amoureuse.
Cela, c’est le destin
Que le bon Dieu nous donne.
J’ai pris le fusil,
J’ai tué la petite.
COUPLET N°3 :
Et depuis ce jour,
Je pense à l’infidèle
En regrettant toujours
Sa fin si cruelle.
Sur les prés de Cimiez
Je vais, portant ma peine,
Pleurant sur le malheur
Où le destin nous conduit. |
Discographie / Enregistrements :
- CD "" par Li Brando (Ed. 2009 ?)
- CD "W Jan dD' L'Eiretto" par Lou Dalfin (Ed. Felmay Records, 1992)
- CD "" par Michel BIANCO et Lou Corou de Berra ()
-
Disque "Cants de Provensa e dau païs Nissart" par La Belugada (1984)
- Disque "Chants et danses des provinces et pays de France : Nice" par le Groupe Floklorique "La Ciamada Nissarda" (Ed.
1961)

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* Farandoulo de printèms / Farandole de printemps :

- Présentation de cette chanson : Chanson festive.
- Paraulo / Paroles : Écrites par Jean-Auguste NICOLA (1895-1974).
- Musico / Musique : Composée par Marius AUSELLO (27/03/1912 à Nice - 11/03/1980 à Nice).
Version originelle :
Farandola de printèms |
Version provençale en graphie mistralienne :
Farandoulo de printèms |
Traduction en français
:
Farandole de printemps |
REFRIN :
Metté-vous lou cairèu,
Bella Rouseta,
Metté-vous lou cairèu
Que fa soulèu !
COUBLET N°1 :
Per lou festin cantèn toui la jouinessa,
Per lou festin cantèn toui lou bouon vin.
En lou gazoun poussa jà la viouletta,
En lou bouissoun canta jà lou quinsoun.
Li a lou ciel blu qu’endaura la coulina,
Li a lou ciel blu, de flou, de capelina,
Li a de chaudèu, de vin e de bignetta,
Li a de soulèu soubre li paqueretta.
AU REFRIN
COUBLET N°2 :
Si manja lou pan bagnat, pi la gèn si decida
À faire un bouon retour en n’en diguènt merci,
Es un jour de bouon plesì que fa aimà la vida
E cadun canta, si rì, oublidèn lu souci.
AU REFRIN
COUBLET N°3 :
.
AU REFRIN |
COUBLET N°1 :
.
REFRIN :
.
COUBLET N°2 :
.
AU REFRIN
COUBLET N°3 :
.
AU REFRIN
COUBLET N°4 :
.
AU REFRIN
COUBLET N°5 :
.
AU REFRIN
COUBLET N°6 :
.
AU REFRIN
COUBLET N°7 :
.
AU REFRIN |
REFRAIN :
Mettez-vous le fanchon,
Belle Rosette,
Mettez-vous le fanchon
Qu’il fait soleil !
COUPLET N°1 :
Pour le festin chantons tous la jeunesse,
Pour le festin chantons tous le bon vin.
Dans l’herbe pousse déjà la violette,
Dans le buisson chante déjà le pinson.
Il y a le ciel bleu qui dore la colline,
Il y a le ciel bleu, des fleurs, des capelines,
Il y a des échaudés, du vin et des beignets,
Il y a du soleil sur les pâquerettes.
AU REFRAIN
COUPLET N°2 :
On mange le « pain mouillé », et puis les gens se décident
À faire un bon retour en se disant merci,
C’est un jour de bon plaisir qui fait aimer la vie
Et chacun chante, rit, oubliant les soucis.
AU REFRAIN
COUPLET N°3 :
.
AU REFRAIN |

[Remonter]
* Fraire Janvié / Frère Janvier :

- Présentation de cette chanson : La vie d'un moine.
- Paraulo / Paroles : Écrites par Jean-Auguste NICOLA (1895-1974). Publiées en 1960 dans "Anthologie de la chanson niçoise" par Georges DELRIEU.
- Musico / Musique : Composée par Joseph-Eugène BERARDI (04/04/1869 à Cavour en Italie - 07/06/1946 à Nice), dit Jo BÉRARDY .
Version originelle : |
Version provençale en graphie mistralienne : |
Traduction en français
: |
COUBLET N°1 :
Au tem que li èra lu padre,
Lu bouoi padre de Cimiez,
Vivion dintre d’un cadre
Qu’au mounde rèn n’es parrié.
Semenavon de salada
De mesclun que n’en plas tant ;
La roba revertegada,
Travaiavon en pregan.
Lou mesclun a bèn poussà,
Cadun va lou rabaià.
REFRIN :
Fraire Janvié n’en calava la salada,
Fraire Janvié, dai bouoi padre de Cimiez,
Emb’ au panié su la mula arnescada,
Fraire Janvié trotta darrié.
COUBLET N°2 :
S’en calava vers la villa
En passèn dòu viei camin
Sensa si faire de bila
E bèuguèn un còu de vin.
Lou paisan dounava l’oli,
Lou mounier un pòu de gran,
Embé doui paraula droli
Fahia rire maire-gran !
Fa qu’embé lou siéu mesclun
N’en countentava cadun.
AU REFRIN
COUBLET N°3 :
Un jou, lou nouostre bouon fraire,
Su lou camin dòu retour,
Rescountrèt doui calignaire
Que si parlavon d’amour.
Lou bousin de li baieta
Lou faguèron revirà
E, recounouissèn Liseta,
La faguèt lèu maridà
En li diguènt : « Lou mesclun
Pòu faire mau à quauqun. ».
AU REFRIN |
COUBLET N°1 :
.
REFRIN :
.
COUBLET N°2 :
.
AU REFRIN
COUBLET N°3 :
.
AU REFRIN
COUBLET N°4 :
.
AU REFRIN
COUBLET N°5 :
.
AU REFRIN
COUBLET N°6 :
.
AU REFRIN
COUBLET N°7 :
.
AU REFRIN |
COUPLET N°1 :
Au temps qu’il y avait les pères,
Les bons pères de Cimiez,
Ils vivaient dans un cadre
Qu’au monde rien n’est pareil.
Ils semaient de la salade,
Du mesclun qui plaît tant ;
La bure retroussée,
Ils travaillaient en priant.
Le mesclun a bien poussé,
Chacun va le ramasser.
REFRAIN :
Frère Janvier descendait la salade,
Frère Janvier, des bons pères de Cimiez,
Avec le panier sur la mule harnachée,
Frère Janvier trotte derrière.
COUPLET N°2 :
Il descendait vers la ville
En passant par le vieux chemin
Sans se faire de souci
Et buvant un coup de vin.
Le paysan donnait l’huile,
Le meunier un peu de blé,
Avec deux paroles drôles
Il faisait rire grand-mère !
Cela fait qu’avec son mesclun
Il contentait chacun.
AU REFRAIN
COUPLET N°3 :
Un jour, notre bon frère,
Sur le chemin du retour,
Rencontra deux amoureux
Qui se parlaient d’amour.
Le bruit des baisers
Le fit se retourner
Et, reconnaissant Élise,
La fit vite marier
En lui disant : « Le “mesclun”
Peut faire mal à quelqu’un. ».
AU REFRAIN |

[Remonter]
* La cansoun di babaroto / La chanson des cafards :

- Présentation de cette chanson : Chanson humoristique. Or Jean-Auguste NICOLA travaillait au service hygiène de la mairie de Nice.
- Paraulo / Paroles : Écrites par Jean-Auguste NICOLA (1895-1974) et Henri TORNIER.
- Musico / Musique : Sur l'air de "La cucaracha" (Traditionnel mexicain).
Version originelle :
La cansoun dai babarota |
Version provençale en graphie mistralienne :
La cansoun di babaroto |
Traduction en français
:
La chanson des cafards |
COUBLET N°1 :
S’es canta la poulalhera
E la filha de l’estrema,
La cansoun dai bugadiera
E la java doù Malouna.
Dai soufieta fin ai crota
Si brama en li maioun
La cansoun dai babarota,
La plus bella dai cansoun.
REFRIN :
La babarota, la babarota
Prouména au couridou
Per fa ribota, la babarota
Si leca lou moulédou.
Coura fa nuech, la babarota,
S’anas per vous soulaga,
Se noun fes lume, de babarota
S’en esquissà a voulounta.
COUBLET N°2 :
L’autre jou, la mieu filheta
A fach la coumunioun.
Aven cuech li bigneta
Per s’en tapà un cantoun.
Si fa pas d’ecounoumia
Coura si dèu festejà :
Li era un mouloun de boutilha
E de tout a mastegà.
AU REFRIN
COUBLET N°3 :
Li a blanchi babarota
Que an la coulou doù riz,
Noun mangion que d’archicòta
E buvon pas de pastis,
E la babarota negra
Begna en lu fugairoun,
A la coulou de la péga
E lu barbis en pougouns.
AU REFRIN
COUBLET N°4 :
Iéu, mi plas li babarota
Qu’an un poù d’educacioun
Per depauva la sieu crota.
Li ai fach la lessoun :
Sourton de souta lou liech,
Tre per caire, plan planin,
N’en van faire un kilo miech
Su la taula doù vesin.
Darnié REFRIN :
Li babarota, li babarota
Finisson per anuià.
E coura l’audi, la babarota,
Segur que deves pensa :
Ma que marmota, li babarota !
Aquéu malurous garçoun
Déu n’avé una, de babarota,
Grossa couma un cougourdoun ! |
COUBLET N°1 :
.
REFRIN :
.
COUBLET N°2 :
.
AU REFRIN
COUBLET N°3 :
.
AU REFRIN
COUBLET N°4 :
.
AU REFRIN
COUBLET N°5 :
.
AU REFRIN
COUBLET N°6 :
.
AU REFRIN
COUBLET N°7 :
.
AU REFRIN |
COUPLET N°1 :
On a chanté la poulaillère
Et la fille de l’"estrema",
La chanson des blanchisseuses
Et la java du Malona.
Des mansardes jusqu’aux caves
On hurle dans les maisons
La chanson des cafards,
La plus belle des chansons.
REFRAIN :
Le cafard, le cafard
Se promène dans le couloir,
Pour faire ribote, le cafard
Se lèche le "pilon".
Quand il fait nuit, le cafard,
Si vous allez vous soulager,
Si vous ne faites pas de lumière, des cafards
On en écrase à volonté.
COUPLET N°2 :
L’autre jour, ma fillette
A fait sa communion.
Nous avons cuit les beignets
Pour nous en "boucher un coin".
On ne fait pas d’économies
Quand on doit festoyer :
Il y avait un tas de bouteilles
Et de tout à mâcher.
AU REFRAIN
COUPLET N°3 :
Il y a les cafards blancs
Qui ont la couleur du riz,
Ils ne mangent que des artichauts
Et ne boivent pas de pastis,
Et le cafard noir
Baigne dans l’âtre,
Il a la couleur de la poix
Et les moustaches en bataille.
AU REFRAIN
COUPLET N°4 :
Moi, j’aime les cafards
Qui ont un peu d’éducation
Pour déposer leurs crottes.
Je leur ai fait la leçon :
Ils sortent de sous le lit,
Trois par côté, tout doucement,
Ils vont en faire un kilogramme et demi
Sur la table du voisin.
Dernier REFRAIN :
Les cafards, les cafards
Finissent par ennuyer.
Et quand je l’entends, le cafard,
[Bien] sûr que vous devez penser :
Mais quelles marmottes, les cafards !
Ce pauvre garçon
Doit en avoir un, de cafard,
Gros comme une courge ! |

[Remonter]
* La pissaladiero / La pissaladière :

- Présentation de cette chanson : Chanson populaire sur une nourriture typique de Nice.
En nissart : "La pissaladiera".
- Paroles : Écrites par Jean-Auguste NICOLA (1895-1974). Publiées (Cf. Palais du Roure d'Avignon)
- Musique : Composée par Jean-Auguste NICOLA (1895-1974).
NB : Ne pas confondre avec "La pissaladière", chanson populaire française plus récente. 

Version originelle : |
Version provençale en graphie mistralienne : |
Traduction en français
: |
COUBLET N°1 :
Li gènt sabon qu'à Nissa
Fen de bel'invencioun
Es bessai nouòstra malicia
O nouòstr'imaginacioun
Un jour una fournièra
La pichina 'nanoun"
Faguet sensa manièra
Un chibou à sensacioun
De past'e ceb'a proufusioun
Que bouòna coulacioun.
REFRIN :
Li a rèn de pu bouòn
Que nouòstra pissaladièra
S'èsperlecen plan plan
Cada còu que n'en manjan
Sente bouòn, propi bouòn
La nouòstra pissaladièra
Aquèu chibou famous
A un gust delicious.
COUBLET N°2 :
Lou jour de la naissença
Dóu brave pichin jan
Lou nistou sensa passiença
Plourava, cridava, "ai fam"
Si viran vers sa maire
Di, "ma, que bouòn'oudour"
Doune m'en un pau gaire
Festan aquèu gran jour
Noun aspèra la san miquèu
Pèr m'en dounà un moucèu.
AU REFRIN
COUBLET N°3 :
Coura lu astronota
Aluniron un matin
Embè lur tres grossi bota
Sus la luna que festin
Fougueron estounat
En ariban damoun
De touvà assetat
Jè, pètou, e titoun
Tres bouoi nissart couragious
Que cantavonjouious.
AU REFRIN |
COUBLET N°1 :
.
REFRIN :
.
COUBLET N°2 :
.
AU REFRIN
COUBLET N°3 :
.
AU REFRIN
COUBLET N°4 :
.
AU REFRIN
COUBLET N°5 :
.
AU REFRIN
COUBLET N°6 :
.
AU REFRIN
COUBLET N°7 :
.
AU REFRIN |
COUPLET N°1 :
Les gens savent qu'à Nice
F
C'est peut-être notre malice
Ou notre imagination
Un jour une
La petite "N
Fut sans manière
Un
De
Q
.
REFRAIN :
il n'y a rien de plus bon
Que notre pissaladière
Nous
Chaque
S
Notre pissaladière
Ce
A un goût délicieux.
COUPLET N°2 :
le jour de la naissance
Du brave petit Jean,
Le bébé sans patience
Pleurait, criait : "J'ai faim !".
S
Dit : "Maman, quelle bonne odeur !".
D
Fêt
N
P
.
AU REFRAIN
COUPLET N°3 :
Quand les astronautes
Aluniront un matin
Avec leurs trois grosses bottes
Sur la lune
F
En arrivant de là-haut
De
J
Trois beaux Nissarts courageux
Qui chantaient joyeux.
AU REFRAIN |

[Remonter]
* Li coucourdoun / Les cougourdons :

- Présentation de cette chanson : "Le Festin des Cougourdons" se déroulait chaque année sur la colline de Cimiez, rassemblant toute la jeunesse niçoise, à partir du 25 mars.
- Paraulo / Paroles : Écrites par Jean-Auguste NICOLA (1895-1974). Publiées en 1960 dans "Anthologie de la chanson niçoise" par Georges DELRIEU.
- Musico / Musique : Composée par Marius AUSELLO (27/03/1912 à Nice - 11/03/1980 à Nice).
Version originelle :
Lu Cougourdoun |
Version provençale en graphie mistralienne :
Li coucourdoun |
Traduction en français
:
Les petites courges de Nice |
COUBLET N°1 :
Mounten damoun, su la coulina,
Es lou festin dei Cougourdoun.
Dejà flourisse l’aubepina,
L’aria n’es plèn de rigaudoun.
En arriban su la placetta
Croumperen toui un cougourdoun
Per lou coursage de Babeta,
Ai Cougourdoun,
O ben lou « fichu » de Rouseta,
Ai Cougourdoun.
REFRIN :
Que bèu festin, lu Cougourdoun,
Doun renaisse la tradicioun.
En lu jardin, en lou bouissoun,
Es lou festin dei Cougourdoun. (Bis)
COUBLET N°2 :
Dòu viei camin fin ai Arena,
Qu en tranvai e qu à pen,
Dòu pouòrt à la Madalena,
Toui vers Cimiès mounton li gen.
Lu amourous en li tounela
Coumparon lu siéu cougourdoun.
La partida es ben plu bella,
Ai Cougourdoun,
Coura siès m’una doumaisella,
Ai Cougourdoun.
AU REFRIN
COUBLET N°3 :
Un bouon papa me la siéu vieia
S’en soun mountat dòu viei camin,
Per s’en anà fin à la gleia
Tout en cuhièn de daissemin.
Si rapellon la siéu jouinessa,
Aquèu bèu tem dei Cougourdoun
Coura Lisoun s’èra proumessa,
Ai Cougourdoun,
En lou soulèu que lu caressa,
Ai Cougourdoun.
AU REFRIN |
COUBLET N°1 :
.
REFRIN :
.
COUBLET N°2 :
.
AU REFRIN
COUBLET N°3 :
.
AU REFRIN
COUBLET N°4 :
.
AU REFRIN
COUBLET N°5 :
.
AU REFRIN
COUBLET N°6 :
.
AU REFRIN
COUBLET N°7 :
.
AU REFRIN |
COUPLET N°1 :
Montons là-haut, sur la colline,
C’est le festin des cougourdons.
Déjà fleurit l’aubépine,
L’air est plein de rigaudons.
En arrivant sur la placette
Nous achèterons tous un cougourdon
Pour le corsage d’Élisabeth,
Aux cougourdons,
Ou bien pour le fichu de Rosette,
Aux cougourdons.
REFRAIN :
Quel beau festin, les cougourdons,
Où renaît la tradition.
Dans les jardins, dans les buissons,
C’est le festin des cougourdons. (Bis)
COUPLET N°2 :
Du vieux chemin jusqu’aux arènes,
Qui en tramway et qui à pied,
Du port à la Madeleine,
Tous, vers Cimiez, montent les gens.
Les amoureux dans les tonnelles
Comparent leurs cougourdons.
La partie est bien plus belle,
Aux cougourdons,
Quand tu es avec une demoiselle,
Aux cougourdons.
AU REFRAIN
COUPLET N°3 :
Un bon papa avec sa vieille
S’en sont montés du vieux chemin,
Pour s’en aller à l’église
Tout en cueillant du jasmin.
Ils se rappellent leur jeunesse,
Ce beau temps des cougourdons
Quand Élise s’était promise,
Aux cougourdons,
Dans le soleil qui les caresse,
Aux cougourdons.
AU REFRAIN |

[Remonter]
* Li milioun de Carnavau / Les millions de Carnaval :

- Présentation de cette chanson : Chanson officielle du carnaval de Nice de 1937. NB : Le thème du carnavl de l'année était "Millionnaire de la loterie nationale".
- Paraulo / Paroles : Écrites en 1937 par Jean-Auguste NICOLA (1895-1974).
- Musico / Musique : Composée par Louis RASPINI (18?-1961).
Version originelle :
Lu milioun de carneval |
Version provençale en graphie mistralienne :
Li milioun de carnavau |
Traduction en français
:
Les millions de carnaval |
COUBLET N°1 :
Carneval a tré millioun,
Segur es la vena !
Ma n’es ben empatagna
E per mieù lu bregailla,
Su li riba doù Pailloun
Per una chinzena,
Ven d’arriba vincitour
Couma un gran signour !
REFRIN :
Es Carneval, lou nouveù miliounari,
Che lausa aù vent
Lou siéu argent,
En n’en dighen :
Lou serveù noun m’esgari,
Aï lou tuyeù
Per gagnà leù !
Se lou voulès, ma per vou touta souleta,
Douna-mi, madoumaisella, una bayetta
Per devenì vou finda miliounari.
Un beù baya
Noun es pa troù pagà !
COUBLET N°2 :
Carneval ven de crompà
Un automobile
De sieï sen trenta cavaù,
Che su l’aiga poù fa de traù.
Lu couissin soun ben bourra
De billet de mile
E li lama dai ressort
Soun d’or fin aï bort !
AU REFRIN
COUBLET N°3 :
Carneval es bouon garsoun
Ma fa troù la boumba.
Veïres che sensa pitou
Si va trouva ben vitou :
Un bateù, pi un avioun
E una Couloumba.
En dès giou lou fan fenì
A l’asil de nuit !
AU REFRIN |
COUBLET N°1 :
.
REFRIN :
.
COUBLET N°2 :
.
AU REFRIN
COUBLET N°3 :
.
AU REFRIN
COUBLET N°4 :
.
AU REFRIN
COUBLET N°5 :
.
AU REFRIN
COUBLET N°6 :
.
AU REFRIN
COUBLET N°7 :
.
AU REFRIN |
COUPLET N°1 :
Carnaval a trois millions,
Sûr, c’est la veine !
Mais il en est bien embarrassé
Et pour mieux les dilapider,
Sur les rives du Paillon
Pour une quinzaine,
Il vient d’arriver, vainqueur
Comme un grand seigneur !.
REFRAIN :
C’est Carnaval, le nouveau millionnaire,
Qui étale au vent
Son argent,
En nous disant :
Le cerveau ne m’égare pas,
J’ai le tuyau
Pour gagner vite !
Si vous le voulez, mais pour vous toute seule,
Donnez-moi, mademoiselle, un bisou
Pour devenir vous aussi millionnaire.
Un beau baiser
Ce n’est pas trop payer !
COUPLET N°2 :
Carnaval vient d’acheter
Une automobile
De six cent trente chevaux,
Qui sur l’eau peut faire des trous.
Les coussins sont bien bourrés
De billets de mille
Et les lames des ressorts
Sont en or jusqu’au bord !
AU REFRAIN
COUPLET N°3 :
Carnaval est bon garçon
Mais il fait trop la bombe.
Vous verrez que, sans argent,
Il va se trouver bien vite :
Un bateau, puis un avion
Et une Colombine.
En dix jours, le font finir
À l’asile de nuit !
AU REFRAIN |

[Remonter]
* Lou miéu ase / Mon âne :

- Présentation de cette chanson : Chanson d'origine grivoise. (Voir version sur le site du MTCN)
- Paraulo / Paroles : Écrites par Jean-Auguste NICOLA (1895-1974). Publiées en 1960 dans "Anthologie de la chanson niçoise" par Georges DELRIEU.
- Musico / Musique : Traditionnel.
Version originelle :
Lou miéu âe |
Version provençale en graphie mistralienne :
Lou miéu ase |
Traduction en français
:
Mon âne |
COUBLET N°1 :
Ai un àe, o bravi amigui,
Escoutas-mi que lou vous digui,
Despi qu’en faça li a ’na saumeta
Maramau tira plus la caretta.
REFRIN :
Maramau li fa hi-a, hi-han, hi-han, hi-han.
An bèn ploure lu còu de bastoun,
Lou miéu àe, lou miéu àe,
An bèn ploure lu còu de bastoun,
Lou miéu àe n’es qu’un gros pelandroun.
COUBLET N°2 :
Toui lu jour fa la matana.
Coumensa embé li campana,
Parla d’amour à la bella saumeta,
Maramau fa solò de troumbeta.
AU REFRIN
COUBLET N°3 :
Per levà tant d’armounia
Un bouon viei m’a di que cauria
Lou purgà au bouioun de cebeta,
Li coupà li siéu doui auriheta.
Darnié REFRIN :
Maramau noun li fa plus hi-han, hi-han, hi-han.
Es plus brave qu’un pichin moutoun,
Lou miéu àe, lou miéu àe,
Es plus brave qu’un pichin moutoun,
Despi qu’a bèugù lou bouioun ! |
COUBLET N°1 :
Ai un ase, o bràvi ami,
Escoutas-me que lou vous dise.
Despièi qu'en faço i'a 'no saumeto,
Maramau tiro plus la caretto.
REFRIN :
Maramau ié fa "hi-han, hi-han, hi-han, hi-han".
An bèn ploure li còp de bastoun,
Lou miéu ase, lou miéu ase,
An bèn ploure li còp de bastoun,
Lou miéu ase n’es qu’un gros pelandroun.
COUBLET N°2 :
Toui li jour fa la matano, .
Coumenço emé li campano,
Parlo d’amour à la bello saumeto,
Maramau fa solò de troumpeto.
AU REFRIN
COUBLET N°3 :
Pèr leva tant d’armounìo
Un bon vièi m'a di que faurié
Lou purga au bouioun de cebeto,
Ié coupa li siéu dos auriheto.
Darnié REFRIN :
Maramau noun ié fa plus "hi-han, hi-han, hi-han".
Es plus brave qu’un pichot móutoun,
Lou miéu ase, lou miéu ase,
Es plus brave qu’un pichot móutoun,
Despièi qu’a begu lou bouioun ! |
COUPLET N°1 :
J’ai un âne, ô braves amis,
Écoutez-moi que je vous le dise,
Depuis qu’en face il y a une ânesse
Maramau ne tire plus la charrette.
REFRAIN :
Maramau lui fait "hi-han, hi-han, hi-han, hi-han",
Ils ont beau pleuvoir, les coups de bâton,
Mon âne, mon âne,
Ils ont beau pleuvoir, les coups de bâton,
Mon âne n’est qu’un gros paresseux.
COUPLET N°2 :
Tous les jours, il fait des scènes.
Il commence avec les cloches,
Il parle d’amour à la belle ânesse,
Maramau fait un solo de trompette.
AU REFRAIN
COUPLET N°3 :
Pour ôter autant d’harmonie
Un bon vieux m’a dit qu’il faudrait
Le purger au bouillon d’oignon,
Lui couper ses deux petites oreilles.
REFRAIN :
Maramau ne lui fait plus "hi-han, hi-han, hi-han",
Il est plus brave qu’un petit mouton,
Mon âne, mon âne,
Il est plus brave qu’un petit mouton,
Depuis qu’il a bu le bouillon ! |

[Remonter]
* Lou Peoui cinemà / Le cinéma "Le Pou" :

- Présentation de cette chanson : Chanson pour dénoncer un cinéma "pouilleux". Or Jean-Auguste NICOLA travaillait au service hygiène de la mairie de Nice.
- Paraulo / Paroles : Écrites par Jean-Auguste NICOLA (1895-1974). Publiées en 1960 dans "Anthologie de la chanson niçoise" par Georges DELRIEU.
- Musico / Musique : Composée par Louis UNIA (12/11/1908 à Nice - 17/10/1995 à Vallauris).
Version originelle : |
Version provençale en graphie mistralienne : |
Traduction en français
: |
COUBLET N°1 :
Au cinema « rue de la Terrassa »
Li a de peoui de touti qualità
E de nièra de touti li rassa,
Aià n’en poudès atrouvà.
Li a finda de marinièra
Que van en aquèu cinema
Per si rabaià doui tre nièra
E finda per n’en appourtà.
REFRIN :
En avau ai segoundi
Ni a de belli roundi
E aqueli dai prumié banc
Semblon touti de gros tavan.
En avau ai prumièra
Li a li plus belli nièra ;
Li a finda de lingoustà,
Au Peoui cinema.
COUBLET N°2 :
Li a finda de belli pichouna
Que van en aquèu cinema :
Bado, Rasquetta, la Talouna,
La Feraia, e cetera.
Qu si gratta pi la testa,
Qu si farfouilla li chivus,
S’aganton una grossa bestia,
L’escrason sus lou prospetus !
AU REFRIN
COUBLET N°3 :
N’en veguessias li murailla :
Li a de très bei « souvenirs ».
D’aqueli estella de... moustarda,
Dirìon lou « pont des Soupirs » !
Coura fan passà un bèu drama,
Li frema si moucon lou nas.
Audès tout aco que brama,
Li marinièra cridon : « Oua bachas ! ».
Darnié REFRIN :
Aquèu que fa la musica
Dòu còu s’avala la chica ;
Lou mestre, plus mouort que viéu,
Si mette a cridà : « Sièu pas ièu. »
Aquela de la caissa
S’estouffa en la sièu graissa.
Li a de que rire e s’amusà
Au Peoui cinema. |
COUBLET N°1 :
.
REFRIN :
.
COUBLET N°2 :
.
AU REFRIN
COUBLET N°3 :
.
AU REFRIN
COUBLET N°4 :
.
AU REFRIN
COUBLET N°5 :
.
AU REFRIN
COUBLET N°6 :
.
AU REFRIN
COUBLET N°7 :
.
AU REFRIN |
COUPLET N°1 :
Au cinéma « rue de la Terrasse »
Il y a des poux de toutes les qualités
Et des puces de toutes les races,
Là-bas vous pouvez en trouver.
Il y a aussi des poissonnières
Qui vont dans ce cinéma
Pour se ramasser deux trois puces
Et aussi pour en apporter.
REFRAIN :
Là-bas aux secondes
Il y en a de belles rondes
Et celles des premiers bancs
Semblent toutes de gros taons.
Là-bas aux premières
Il y a les plus belles puces ;
Il y a aussi des sauterelles,
Au cinéma pouilleux.
COUPLET N°2 :
Il y a aussi de belles petites
Qui vont dans ce cinéma :
"Bado, Rasquetta, la Talouna",
La Ferraille, etc.
Qui se gratte la tête,
Qui farfouille ses cheveux,
Elles attrapent une grosse bête,
L’écrasent sur le prospectus !
AU REFRAIN
COUPLET N°3 :
Si vous en voyiez les murailles :
Il y a de très beaux souvenirs.
De ces étoiles de... moutarde,
On dirait le pont des Soupirs !
Quand ils font passer un beau drame,
Les femmes se mouchent le nez.
Entendez tout cela qui crie,
Les poissonnières crient : « Oh ! bourbier ! ».
Dernier REFRAIN :
Celui qui fait la musique
Du coup s’avale la chique ;
Le patron, plus mort que vif,
Se met à crier : « Ce n’est pas moi. »
Celle de la caisse
S’étouffe dans sa graisse.
Il y a de quoi rire et s’amuser
Au cinéma pouilleux. |

[Remonter]
* Lou roussignòu / Le rossignol :

- Présentation de cette chanson : .
- Paraulo / Paroles : Écrites par Jean-Auguste NICOLA (1895-1974). Publiées en 1960 dans "Anthologie de la chanson niçoise" par Georges DELRIEU.
- Musico / Musique : Composée par Marius AUSELLO (27/03/1912 à Nice - 11/03/1980 à Nice).
Version originelle : |
Version provençale en graphie mistralienne : |
Traduction en français
: |
COUBLET N°1 :
Coura vèn lou bèu tems
En la nuech qu’es clara,
La luna que revèn
Soubre de Santa-Clara,
En li pin dòu Castèu
S’aude lou roussignòu
Que canta tant que pòu
En lou siéu nidounòu !
Roulada e trilla
Mounton dòu jardin
Au soubran dai grilla
Dai viei bernardin !.
COUBLET N°2 :
La vigna dòu balcoun
Entoura la soufieta
Doun s’aude la cansoun
D’una bruna fiheta.
Escoutèn lou refrèn
Dòu gente troubadour
Que dì lou siéu amour
Ai èco d’alentour.
Lou soulèu espounta
En-là, sus la mar,
E l’auba prounta
Ai riba dòu Var.
COUBLET N°3 :
Aloura Roussignòu
S’enduerme sus la branca,
La testa couma fòu
Souta la pluma blanca...
Vendrà au calabrun
Per cantà lou printems,
Li flou e lou bèu tems,
En la nuech que vèn !
La roussignouletta,
Per lou siéu roussignòu,
Gounfla la niouleta,
Diguènt : A tu vòu ! |
COUBLET N°1 :
.
COUBLET N°2 :
.
COUBLET N°3 :
.
COUBLET N°4 :
.
COUBLET N°5 :
.
COUBLET N°6 :
.
COUBLET N°7 :
. |
COUPLET N°1 :
Quand vient le beau temps
Dans la nuit qui est claire,
La lune qui revient
Sur Sainte-Claire,
Dans les pins du château
S’entend le rossignol
Qui chante tant qu’il peut
Dans son petit nid !
Roulades et trilles
Montent du jardin
Au-dessus des grilles
Des vieux bernardins !
COUPLET N°2 :
La vigne du balcon
Entoure la mansarde
Où s’entend la chanson
D’une brune fillette.
Écoutons le refrain
Du gentil troubadour
Qui dit son amour
Aux échos alentour.
Le soleil point
Là-bas, sur la mer,
Et l’aube ne tarde pas
Aux rives du Var.
COUPLET N°3 :
Alors Rossignol
S’endort sur la branche,
La tête comme il faut
Sous la plume blanche...
Il viendra au crépuscule
Pour chanter le printemps,
Les fleurs et le beau temps,
Dans la nuit qui vient !
La rossignolette,
Pour son rossignol,
Gonfle la luette,
Disant : « À toi je vais ! ». |

[Remonter]
* Lou roumaniéu / Le romarin :

- Présentation de cette chanson : Chanson nostalgique avec les herbes d'antan...
- Paraulo / Paroles : Écrites par Jean-Auguste NICOLA (1895-1974). Publiées en 2001 dans "Anthologie de la chanson du comté de Nice" par Albert TOSAN, Gaël PRINCIVALLE et Frédéric d'HULSTER.
- Musico / Musique : Composée par Marius AUSELLO (27/03/1912 à Nice - 11/03/1980 à Nice).
Version originelle : |
Version provençale en graphie mistralienne : |
Traduction en français
: |
COUBLET N°1 :
En lu camin de la mountagna,
Damoun, ai pènta dòu Ferioun,
Un perfum mounta dai campagna,
Courr’ en lu prat pi en lu valloun ;
Escoundut entra la baragna,
Lou roumaniéu fa de massetoun.
Tra lu pin, lu roucas sauvage,
Siès una planta dòu bouon Dièu.
Lou Nissart n’en fa bouon usage,
Perfum de l’estièu... bèu roumaniéu !.
COUBLET N°2 :
Lou viei que mounta sus li couola
Serca, tra li flou de sesoun,
Embé lou sacoun sus l’espala,
Li erba que pouorton guerisoun.
Ma cada sera que s’en cala
A de roumaniéu per la maioun !
Bèn souvent, de belli filleta,
Anèn ai festin de l’estiéu,
Au courset metton, couquetta,
Un bèu bouquetoun de roumaniéu.
COUBLET N°3 :
Dòu tem de la regina Jouana,
Si counouisset lou roumaniéu
Per gari me la siéu tisana
Lou mau de piech, de l’abaréu...
En lou lapin, ma paura nana
Toujour mettìa de roumaniéu.
Anèn, amic, en la mountagna,
Sigue d’iver o ben d’estiéu,
Respirà l’er pur dai campagna
Coura flourisse lou roumaniéu.
COUBLET N°4 :
Coulina de la miéu Nissa
Doun soun naissut toui lu miéu,
Faguès mountà en l’er proupissa
Lou perfum tant dous e vièu
Dòu roumaniéu. |
COUBLET N°1 :
.
COUBLET N°2 :
.
COUBLET N°3 :
.
COUBLET N°4 :
.
COUBLET N°5 :
.
COUBLET N°6 :
.
COUBLET N°7 :
. |
COUPLET N°1 :
Dans les chemins de la montagne,
Là-haut, aux pentes du Férion,
Un parfum monte des campagnes,
Court dans les prés puis dans les vallons ;
Caché entre les haies,
Le romarin fait des petits bouquets.
Entre les pins, les gros rochers sauvages,
Tu es une plante du bon Dieu.
Le Niçois en fait bon usage,
Parfum de l’été... beau romarin !
COUPLET N°2 :
Le vieux qui monte sur les collines
Cherche, entre les fleurs de saison,
Avec le petit sac sur l’épaule,
Les herbes qui portent guérison.
Mais chaque soir qu’il descend
Il a du romarin pour la maison !
Bien souvent, de belles fillettes,
Allant aux festins de l’été,
Au corset mettent, coquettes,
Un beau petit bouquet de romarin.
COUPLET N°3 :
Au temps de la reine Jeanne,
On connaissait le romarin
Pour guérir avec sa tisane
Le mal de poitrine, de l’appareil gastrique...
Dans le lapin, ma pauvre mamie
Toujours mettait du romarin.
Allons, amis, dans la montagne,
Que ce soit l’hiver ou bien l’été,
Respirer l’air pur des campagnes
Quand fleurit le romarin.
COUPLET N°4 :
Collines de ma Nice
Où sont nés tous les miens,
Faites monter dans l’air propice
Le parfum si doux et vivant
Du romarin. |

[Remonter]
* Lou tavan merdassié / La mouche à merde :

- Présentation de cette chanson : Chanson sur un insecte pénible. En provençal, le mot "tavan" désigne le hanneton. Mais quand on lui rajoute "merdassié", cela désigne soit le bousier ("Ateuchus sacer" : hanneton qui fait des boules), soit la mouche à merde ("Lucilia Caesar"), et au figuré : "un enmerdeur").
NB : Pour en savoir plus, voir la page sur l'entomologiste Jean-Henri FABRE.
- Paraulo / Paroles : Traditionnel de Nice, recueillie par Jean-Auguste NICOLA (1895-1974). Publiées en 1960 dans "Anthologie de la chanson niçoise" par Georges DELRIEU.
- Musico / Musique : Traditionnel de Nice.
Version originelle : |
Version provençale en graphie mistralienne : |
Traduction en français
: |
COUBLET N°1 :
Coura passas de darrie d’una jarra
Touti li mousca vous van dessus
E preparas un bariéu de moustarda
E preparas un mouloun de quitran.
Preparas pas gaire,
Preparas per fouorça,
Preparas pas gaire,
Preparas tou plèn.
REFRIN :
Car veici l’oura de si fà manjà dai mousca.
Coumpagnoun veici lou tavan.
"L’entendez-vous ?" (Bis)
"Oui je l’entends." (Bis)
Es lou tavan merdassié.
COUBLET N°2 :
Lu tavan an declara la guerra
A touti li mousca dòu quartié
E s’aude en touti li carrièra
Lou zounzoun dòu tavan merdassié.
S’avès pòu dòu tavan,
Mette-vous li botta.
En touti li maioun
Li a de babarotta.
AU REFRIN
COUBLET N°3 :
En cridèn : « Viva la Republica
E lou bouon vin, lou vin de Falicoun »
Lou tavan e touta la sièu clica
Soun ana si negà en Païoun.
Denedou pas gaire,
Denedou per fouorça,
Si bagnon pas gaire,
Si bagnon tou plèn.
AU REFRIN |
COUBLET N°1 :
.
REFRIN :
.
COUBLET N°2 :
.
AU REFRIN
COUBLET N°3 :
.
AU REFRIN
COUBLET N°4 :
.
AU REFRIN
COUBLET N°5 :
.
AU REFRIN
COUBLET N°6 :
.
AU REFRIN
COUBLET N°7 :
.
AU REFRIN |
COUPLET N°1 :
Quand vous passez derrière une jarre,
Toutes les mouches vous vont dessus,
Et
préparez un
Et préparez beaucoup de
Ne préparez pas guère,
Préparez pour beaucoup ;
Ne préparez pas guère,
Préparez tout plein.
REFRAIN :
Car voici l'heure de se faire manger par les mouches.
Compagnons, voici la mouche à merde.
"L’entendez-vous ?" (Bis)
"Oui je l’entends." (Bis)
C'est la mouche à merde.
COUPLET N°2 :
Les mouches à merde ont déclaré la guerre
À toutes les mouches du quartier
Et cela s'entend dans toutes les rues,
Le
Si vous avez peur de la mouche à merde,
Mettez-vous
E
Il y a des cafards.
AU REFRAIN
COUPLET N°3 :
En criant : "Vive la république
Et le bon vin, le vin de
La mouche à merde et toute sa clique
Sont allé se noyer
D
D
Ils ne se baignent pas guère,
Ils se baignent tout plein.
AU REFRAIN |

[Remonter]
* Tèndo, Brigo à la Franço / Tende, La Brigue à la France :

- Présentation de cette chanson : Après la seconde annexion à la France, les communes de Tende et de La Brigue étaient conservées par le royaume du Piémont-Sardaigne. Elles ne deviendront françaises uqe le 16/09/1947 suite au traité de paix franco-italien entre les Alliés et la République italienne après la défaite de la seconde guerre mondiale.
- Paraulo / Paroles : Écrites par Jean-Auguste NICOLA (1895-1974).
- Musico / Musique : Composée par François MATTEI ().
Version originelle :
Tende, Briga à la Fransa |
Version provençale en graphie mistralienne :
Tèndo, La Brigo à la Franço |
Traduction en français
:
Tende, La Brigue à la France |
COUBLET N°1 :
Gardavas l’esperansa
Despì de l’annessioun
En l’amour de la Fransa
De faire vouastr’ unioun.
En li vouastri mountagna,
O fraire doù comtat,
Couma en li campagna
Avès sempr’ esperat.
REFRIN :
Tendasque, Brigasque,
Si dounan toui la man.
La Fransa s’avansa
Car siès lu siéu enfant !
E Nissa si drissa,
Vou duerben lou siéu couar.
Sien fraire, sien fraire
En acheù giou d’espoir.
COUBLET N°2 :
Coura, en jun quaranta,
L’afrous cóu de poignard
A la Fransa mouranta
Levava tout espoir,
Aloura avès jurat
Qu’un giou retournerès
M’au fraire doù comtat
Per estre mai francès.
AU REFRIN
COUBLET N°3 :
Maugra la tiranìa
D’un regime odious,
Aimavas la patria
Doun lou noum v’èra dous.
Sus li plus auti cima
Lu pastre an cantat
Per que vengue, sublima,
L’oura de libertà.
AU REFRIN
COUBLET N°4 :
Damoun, lu vouòstre paire
Qu’an voutat l’annessioun
Per que siguen toui fraire
Auran satisfassioun.
Que naisse mai l’espiga
Doun li èra lu canoun,
Car Tenda e la Briga
De Fransa an lou noum.
AU REFRIN |
COUBLET N°1 :
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REFRIN :
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COUBLET N°2 :
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AU REFRIN
COUBLET N°3 :
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AU REFRIN
COUBLET N°4 :
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AU REFRIN
COUBLET N°5 :
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AU REFRIN
COUBLET N°6 :
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AU REFRIN
COUBLET N°7 :
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AU REFRIN |
COUPLET N°1 :
Vous gardiez l’espérance
Depuis l’annexion
Dans l’amour de la France
De faire votre union.
Dans vos montagnes,
Ô frères du comté,
Comme dans les campagnes
Vous avez toujours espéré.
REFRAIN :
Tendasques, Brigasques,
Nous nous donnons tous la main.
La France s’avance
Car vous êtes ses enfants !
Et Nice se dresse,
Vous ouvrant son cœur.
Nous sommes frères, nous sommes frères
En ce jour d’espoir.
COUPLET N°2 :
Quand, en juin mille neuf cent quarante,
L’affreux coup de poignard
À la France mourante
Enleva tout espoir,
Alors vous avez juré
Qu’un jour vous retourneriez
Avec les frères du comté
Pour être à nouveau français.
AU REFRAIN
COUPLET N°3 :
Malgré la tyrannie
D’un régime odieux,
Vous aimiez la patrie
Dont le nom vous était doux.
Sur les plus hautes cimes
Les bergers ont chanté
Pour que vienne, sublime,
L’heure de liberté.
AU REFRAIN
COUPLET N°4 :
Là-haut, vos pères
Qui ont voté l’annexion
Pour que nous soyons tous frères
Auront satisfaction.
Que naisse à nouveau l’épi
Là où étaient les canons,
Car Tende et La Brigue
De France ont le nom.
AU REFRAIN |

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* Viva Cimiès ! / Vive Cimiez ! :

- Présentation de cette chanson : Chant festif.
- Paraulo / Paroles : Écrites par Jean-Auguste NICOLA (1895-1974). Publiées en 1960 dans "Anthologie de la chanson niçoise" par Georges DELRIEU.
- Musico / Musique : Composée par Marius AUSELLO (27/03/1912 à Nice - 11/03/1980 à Nice).
Version originelle : |
Version provençale en graphie mistralienne : |
Traduction en français
: |
COUBLET :
Bouonjour, tu !
O tu, bèu printèm,
Rei dai flou, sourça dòu bèu tem
Qu’à Cimiès n’en revèn...
Anerèn, per lu Cougourdoun,
Calignà, fà lou merendoun
E finda lou perdoun.
Lou soulèu que vèn n’escauffà
Fa flouri rosa, mimosà.
Lou vin clar qu’ès dòu nouostre pahis
N’en vèn dòu paradis.
Mountèn damoun, ai Cougourdoun,
Per respetà la tradicioun.
Ma en calant, mé Madaloun,
Li canterèn una cansoun...
Voulèn festà aquèu printèm
Car l’amour noun dura qu’un tem
E à l’oumbra dai oulivié
Criderèn toui :
Viva Cimiès ! |
COUBLET N°1 :
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REFRIN :
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COUPLET N°1 :
Bonjour, toi !
Ô toi, beau printemps,
Roi des fleurs, source du beau temps
Qui, à Cimiez, s’en revient...
Nous irons, pour le Festin des Cougourdons,
Courtiser, faire le pique-nique
Et même le pardon.
Le soleil qui vient nous réchauffer
Fait fleurir roses et mimosa.
Le vin clair de Bellet qui est de notre pays
S’en vient du paradis.
Nous montons là-haut, aux cougourdons,
Pour respecter la tradition.
Mais en descendant, avec Madeleine,
Nous lui chanterons une chanson...
Nous voulons fêter ce printemps
Car l’amour ne dure qu’un temps
Et à l’ombre des oliviers
Nous crierons tous :
Vive Cimiez ! |

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* L / :

- Présentation de cette chanson : .
- Paraulo / Paroles : Écrites par Jean-Auguste NICOLA (1895-1974).
- Musico / Musique : ().
Version originelle : |
Version provençale en graphie mistralienne : |
Traduction en français
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COUBLET N°1 :
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Version provençale en graphie mistralienne : |
Traduction en français
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COUBLET N°1 :
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Sources bibliographiques :
- "Anthologie de la chanson du comté de Nice" par Albert TOSAN, Gaël PRINCIVALLE et Frédéric d'HULSTER, (Ed. Serre, collection « Encyclopædia niciensis – Patrimoine régional », vol. III, Nice, 2001)
- "Anthologie de la chanson niçoise" par Georges DELRIEU (Ed. Delrieu et Cie, Nice, 1960)
- "Anthologie du Félibrige Provençal de 1850 à nos jours" (en 2 tomes) par Ch-P. JULLIAN et P. FONTAN (Ed.
Delagrave, 1920 et 1924)
- "Armana Prouvençau" par Le Félibrige (Ed. Roumanille, 1855)
- + Pour en savoir plus : Site MTCN.
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