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MUSIQUE >> ANALYSE

LES CHANSONS DES FÉLIBRES /
LI CANSOUN DI FELIBRE


* Léonce LACOARRET
(08/03/1861 à Brou - 24/09/1923 à Salies-de-Béarn)
dit "Al-Cartero", "Dr LACOARRET"

24 chansons

Léonce LACOARRET

Médecin.
Poète.
Félibre.

+ Pour en savoir plus : Wiki, LaRépubliquedesPyrénées, Orpheon de Salies.

Léonce LACOARRET

+ "Yumpere / Berceuse" [de L.LACOARRET / Yan DE LA MALLERE]

* À nòsti mort / À nos morts :

- Présentation de cette chanson : En hommage aux morts de la guerre de 1914-18.

- Paraulo / Paroles : Écrites par Léonce LACOARRET (1861-1923). Publiées dans "".

- Musico / Musique : Composée par Jean LARROUY ().

Version originelle :

Version provençale en graphie mistralienne :

Traduction en français :

COUBLET N°1 :
Lous qui saludi aciü estoun grans enter touts
e ta laüdaüs coum caü ne trouberen pas mouts
prou tringlands é prou clas
dequeth mouts chets esclaque
é prou haüt é prou haüt tapoudé has de la loue traque.

REFRIN :
Mourts immourtaüs mourts immourtaüs
oey qu'èts aciü p'ou miey de nous
e capbach qué deüri saludab de yénous
a bous doun lou prets heyt é flouquera l'histori
a bous mourts qui biürats toustem en plegne glori.

COUBLET N°2 :
Aü ceü dou lou printemps qu'arrayabe lou sou
qu'arriden a la bite en passan per l'eslou
las hores enta d'eths qu'enluraben leüyères
é n'ous pourtaben pas qué dou beys é gayères.

AU REFRIN

COUBLET N°1 :
.

REFRIN :
.

COUBLET N°2 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°3 :
.

AU REFRIN

COUPLET N°1 :
Ceux que je salue ici furent grands entre tous
Et pour les louer comme il se doit on ne trouverait pas de mots
Assez sonnants et assez clairs,
De ces mots sans éclaboussure et assez fort
Et assez fort pour pouvoir égaler leur qualité.

REFRAIN :
Morts immortels, morts immortels,
Aujourd'hui vous êtes ici parmi nous
Et tête basse je devrais vous saluer à genoux
À vous dont le but fleurira l'histoire
À vous, morts, qui vivrez toujours en pleine gloire.

COUPLET N°2 :
Au ciel de leur printemps le soleil rayonnait
Ils riaient à la vie, à la fleur de l'âge pour eux,
Les heures glissaient, légères,
Et ne leur portaient que joie et bonheur.

AU REFRAIN


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* Cansoun de la fado / Chanson de la fée :

- Présentation de cette chanson : .

- Paraulo / Paroles : Écrites par Léonce LACOARRET (1861-1923). Publiées en juin 1914 dans "Reclams de Biarn e Gascounhe".

- Musico / Musique : Composée par Mathieu CASTAINGT (). Publiée en juin 1914 dans "Reclams de Biarn e Gascounhe".

Version originelle :

Version provençale en graphie mistralienne :

Traduction en français :

COUBLET N°1 :
Quoan s'ou matî, hoeytibe, é béts boula
De brouth en brouth, de branque en branque
Ue lugou, hè serbitur paysa :
Qu'ey la boune hade qu'in ba,
Semian p'ous nids, aubéte blanque
Ayuntes la gauyou
A pléys brassads l'amour.

COUBLET N°2 :
Quoan s'ou brèspau, é-béds balanceya
A l'ayroulét poutiqueyayre
Lou roumén d'aur .,, hè serbitur paysa :
Qu'éy la boune hade qui-n ba,
Lègre e toustém en^atinayre,
A l'arayôu bermélh
Enharià lou cabélh.

COUBLET N°3 :
Quoan sus la noèyt audéch canta tan cla,
De gay, lou grilh darrè las truhes...,
Encoère û cop..., hè serbitur paysa :
La hade dou larè qué-n ba,
P'ou mièy d'û floc lusén de buhes,
Disé-t tout doussémén
Droumits plâ, brabe yén.

COUBLET N°1 :
.

COUBLET N°2 :
.

COUBLET N°3 :
.

COUBLET N°4 :
.

COUBLET N°5 :
.

COUBLET N°6 :
.

COUBLET N°7 :
.

COUPLET N°1 :
Quand un matin,
D
Une
Q
S
Aide
A .

COUPLET N°2 :
Quand
A
Le
Q
L
A
E .

COUPLET N°3 :
Quand dans la nuit
D
Encore une fois
La fée du
P
Disait tout doucement
Dormez bien, braves gens.


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* Demouren Bearnés / Restons Béarnais :

- Présentation de cette chanson : .
Autre titre possible : "Damouran se Biarnès".

- Paraulo / Paroles : Écrites par Léonce LACOARRET (1861-1923). Publiées dans "".

- Musico / Musique : Composée par Lucien DE LUC ().

Version originelle :

Version provençale en graphie mistralienne :

Traduction en français :

COUBLET N°1 :
Francés a la grane Patrie
dam l'ayude que la deben
e sat baü chets fourfanterie
toi la mour serbim la toustem
mes taü cournot oun te la case
t'aü nouste Biarn qui's bi badé
aü houns dou cô conserbam sé
l'amou biü coum carbou hen brase
Biarnés siem dé bous Francés
mes damouram sé Biarnés.

COUBLET N°2 :
Dap orgulh goardam la mémori
Francés dé mile homis famous
qui dén aü païs mé dé glori
coum la heyt lou nouste Henricou
Biarnés pensam à Bernadote,
à Barbanégre, à Camou
aqueths à nous qué-shen haünou
qu'abem amnes de patriote
Biarnés siem dé bous Francés
mes damouram sé Biarnés.

COUBLET N°3 :
Francés, coum hilhs ayman la France
Prou né l'ayméran pas yamey mes d'estan,
puch qu'abem la chance
chérim nous lou Biarn sé-s pot mé
e né rénéguim pas la race
la bielhe race dous Biarnés
damouram-sé Francs é courtés
dé qui qu'aùram ségui la trace
Biarnés siem dé bous Francés
mes damouram sé Biarnés.

COUBLET N°1 :
.

COUBLET N°2 :
.

COUBLET N°3 :
.

COUBLET N°4 :
.

COUBLET N°5 :
.

COUBLET N°6 :
.

COUBLET N°7 :
.

COUPLET N°1 :
Français à la grande patrie
Donnons l'aide que nous lui devons
Et s'il le faut sans forfanterie
jusqu'à la mort servons-la toujours
mais pour le coin où est la maison
pour le Béarn qui nous a vus naître
Au fond du coeur conservons
Notre amour vif comme le charbon dans la cendre
Béarnais soyons de bons français
Mais restons béarnais.

COUPLET N°2 :
Avec orgueil gardons la mémoire
Français, de mille hommes fameux
Qui donnèrent au pays davantage de gloire
Comme l'a fait notre cher Henri
Béarnais, pensons à Bernadotte,
À Barbanegre, à Camou
Ceux-là nous font honneur
Nous avons des âmes de patriote
Béarnais soyons de bons français
Mais restons béarnais.

COUPLET N°3 :
Français, comme fils nous aimons la France
Nous ne l'aimerons jamais assez
Mais d'en être puisque nous en avons la chance
Chérissons davantage notre Béarn
Et ne renions pas la race,
La vielle race des béarnais ;
Restons francs et courtois
Comme ceux dont nous suivons la trace
Béarnais soyons de bons français
Mais restons béarnais.


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* Faveto / Habole / Haricot :

- Présentation de cette chanson : .

- Paraulo / Paroles : Écrites par Léonce LACOARRET (1861-1923). Publiées dans "".

- Musico / Musique : Composée par Jean-Baptiste SAINT GUILY ().

Version originelle :

Version provençale en graphie mistralienne :

Traduction en français :

COUBLET N°1 :
De Barate en taü Claüzou
courrèm touts en courdiole
beyrats touts ço qui a de bou
a ü sö lou tarissou
habole ! habole ! habole !

COUBLET N°2 :
Lou praübe qui n'a pas carn
de ço que s'arregole
hurous lou qui trobe à part
sus drïn de burguet chens lard
habole ! habole ! habole !

COUBLET N°3 :
Lous grans riches aüs paysàas
boulerén ha l'escole
e lous praübes arréganhats
lous embien û pét sou nas
habole ! habole ! habole !

COUBLET N°1 :
.

COUBLET N°2 :
.

COUBLET N°3 :
.

COUPLET N°1 :
De Barate jusqu'au Clauzon,
Courons tous à la queue leu-leu
Vous verrez tous ce qu'il y a de bon
À un sou la petite terrine
Haricot ! Haricot ! Haricot !

COUPLET N°2 :
Le pauvre qui n'a pas de viande
De ceci se rassasie
Heureux celui qui trouve à côté
Sur un peu de “burguet” sans lard
Haricot ! Haricot ! Haricot !

COUPLET N°3 :
Les grands riches aux paysans
Voudraient faire la leçon
Et les pauvres hargneux
En leur envoyant un pet sous le nez
Haricot ! Haricot ! Haricot !


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* La cansoun de l'oubrié / La chanson de l'ouvrier :

- Présentation de cette chanson : Chanson sur le métier d'ouvrier, dédicacée à "l'amig PERBOS", charpentier à Salies.
Autre titre possible : "La cante de l'oubrèr".

- Paraulo / Paroles : Écrites en 1904 par Léonce LACOARRET (1861-1923). Publiées en juillet 1904 dans "Reclams de Biarn e Gascounhe".

- Musico / Musique : Composée par Léonce LACOARRET (1861-1923).

Version originelle :

Version provençale en graphie mistralienne :

Traduction en français :

REFRIN :
Aciu qu’èm lous brabes oubrès
Lous oubrèrs tout l’an à l’éstaque
Au tribalh toustém lous prumès
Ta décha’u lous darrès
Aciu qu’èm lous brabes oubrès
Chéns pôu ni taque.

COUBLET N°1 :
Ab la frescure dous matis
Cadu seguint la soue bie
Per las carrères pous camis
Ab la frescure dous matis
Qu'én ban à la punte dou die.

AU REFRIN

COUBLET N°2 :
Toustem goalhards, toustem balents
Touts à la médishe payère,
De bibe toutu qu'em countents,
Toustem goalhards, toustem balents
Rays dé coumbat é dé gayère.

AU REFRIN

COUBLET N°3 :
Lou tribalh bey la libertad
L'haûnou lou saub dé la famille
Dé l'amne é dou cos la santad
Lou tribalh bey la libertad
Qué hè l'oubrè dé boune tilhe.

AU REFRIN

REFRIN :
Aqui sian li bràvi ouvrié,
Lis ouvrié tout l'an à .

COUBLET N°1 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°2 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°3 :
.

AU REFRIN

REFRAIN :
Ici nous sommes, les braves ouvriers,
Les ouvriers toute l’année attachés
Au travail toujours les premiers
Pour le quitter les derniers ;
Ici nous sommes, les braves ouvriers
Sans peur ni défaut.

COUPLET N°1 :
Avec la fraîcheur des matins
Chacun suivant sa voie
Par les rues, par les chemins,
Avec la fraîcheur des matins
Nous allons à la pointe du jour.

AU REFRAIN

COUPLET N°2 :
Toujours gaillards toujours vaillants
Tous logés à la même enseigne
De vivre toutefois nous sommes contents
Toujours gaillards toujours vaillants
Frères de combat et de réjouissance.

AU REFRAIN

COUPLET N°3 :
Le travail est la liberté,
L'honneur, la sécurité de la famille
De l'âme et du coeur la santé
Le travail est la liberté
Il donne à l'ouvrier sa classe.

AU REFRAIN


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* La cansoun di campano / La chanson des cloches :

- Présentation de cette chanson : .

- Paraulo / Paroles : Écrites par Léonce LACOARRET (1861-1923). Publiées dans "".

- Musico / Musique : Composée par Jean-Baptiste SAINT GUILY ().

Version originelle :

Version provençale en graphie mistralienne :

Traduction en français :

COUBLET N°1 :
Coan u maynadet gayhasen
flourech û bayaù qui-u débère
la campane qué cante aù bent
capsus la bile ou l'arribère
entaù maynadin gayhasen
cante trin trin campane aù bent
cantats, cantats, campanes
trin trin, trin, trin, trin trin
campanes cantats drin
p'ous tuqs é per la plane.

COUBLET N°2 :
Talèu qui lou noubiét countent
a l'aùta mie nobie bère
la campane qu'arrid aù vent
capsus la bile ou l'arribère
détire entaù noubiét countent
cante trin trin campane aù bent
cantats, cantats, campanes
trin trin, trin, trin, trin trin
campanes cantats drin
p'ous tuqs é per las planes.

COUBLET N°3 :
Malaye quoan u mourt doulent
tourne a la terre qui l'apère
la campane qué ploure aù bent
capsus la bile ou l'arribère
entaù mort u répic doulent
ploure trin trin campane aù bent
plourats, plourats, campanes
trin trin, trin, trin, trin trin
campanes plourats drin
p'ous tuqs é per las planes.

COUBLET N°1 :
.

COUBLET N°2 :
.

COUBLET N°3 :
.

COUBLET N°4 :
.

COUBLET N°5 :
.

COUBLET N°6 :
.

COUBLET N°7 :
.

COUPLET N°1 :
Quand un petit bébé grâcieux
Fleurit une lange qui lui pend
La cloche chante au vent
Au-dessus de la ville ou de la plaine
Pour le tout petit grâcieux
Chante ding-dong cloche au vent
Chantez, chantez, cloches
Ding-dong, ding-dong, ding-dong, ding-dong,

Cloches chantez donc
Par les collines et par la plaine.

COUPLET N°2 :
Dès que l'heureux jeune marié
À l'autel conduit sa belle
La cloche rit au vent
Au-dessus de la ville ou de la plaine
De suite pour le jeune marié
Chante ding-dong cloche au vent
Chantez, chantez, cloches
Ding-dong, ding-dong, ding-dong, ding-dong,
Cloches
chantez donc
Par les collines et par les plaines.

COUPLET N°3 :
Hélas ! Quand un mort souffrant
Retourne à la terre qui l'appelle
La cloche pleure au vent
Au-dessus de la ville ou de la plaine
Pour le mort un triste refrain
Pleure ding-dong cloche au vent
Pleurez, pleurez, cloches
Ding-dong, ding-dong, ding-dong, ding-dong,
Cloches
pleurez donc
Par les collines et par les plaines.


[Remonter]

* La cansoun dis ibrougne / La chanson des ivrognes :

- Présentation de cette chanson : .

- Paraulo / Paroles : Écrites par Léonce LACOARRET (1861-1923). Publiées dans "".

- Musico / Musique : Composée par Jean-Baptiste SAINT GUILY ().

Version originelle :

Version provençale en graphie mistralienne :

Traduction en français :

COUBLET N°1 :
Bibe lou chuc de cerment,
bibe lou sang blous de brougnes,
aquéth qu-ens hera, bibent,
a-d arroun de bères tougnes !
Boutelhats, beth cranq,
dou rouy e dou blanq !
Tringlam, tringlam « à la boste ! »
E tournam-s’y lèu biboste.
Lou qui-s harte, s’ey malau,
hore qu’éy de l’espitau !

REFRIN :
Y gn’a na-d ta tiéné-ns tèste ?
Lou barriquot n’éy pas boèyt !
Qu’éy la hèste, qu’éy la hèste
pintam hort entio la noèyt !

COUBLET N°2 :
Plasé qu’éy de ha rampèu
atau n’en ba pas tout die;
utam-sé lou subercèu,
tio qué lou cap en’s barie,
ne hèsim boutéq,
hérupam cop séq !
Enta ha plasse à las pintes
esloucham-sé drin las cintes,
e qué crèbi lou coucard
a qui hè poü d’esta hart !

AU REFRIN

COUBLET N°3 :
Que sie dou bielh, dou nau,
boèytam, haut, d’ûe lampade,
aqueste ne hè pas mau
que sap à la courreyade !
Lis, que deu gouloth
enlurri ta-u coth !
Lou bî, migs tout qu’at acasse,
hardit ! Encoère ûe tasse,
e ta-u larye, racathès
qui hèts lou mus aus pithès !

AU REFRIN

COUBLET N°1 :
.

REFRIN :
.

COUBLET N°2 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°3 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°4 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°5 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°6 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°7 :
.

AU REFRIN

COUPLET N°1 :
Vive le jus de sarment ;
Vive le sang pur des vendanges,
Celui-là nous fera « bibent »
Immédiatemment de belles bosses !
Servez à boire, diable, oui !
Du rouge et du blanc
Trinquons, trinquons « à la vôtre ! »
Et revenons-y, « biboste ».
Celui qui se soûle, s’il est malade
Est préservé de l’hôpital ! .

REFRAIN :
Y en a-t’il pour nous tenir tête ?
Le tonneau n’est pas vide
C’est la fête, c’est la fête,
Buvons fort jusqu’à la nuit.

COUPLET N°2 :
Cela fait plaisir de réussir son coup
Il n’en va pas ainsi tous les jours
Graissons nous le palais
Jusqu’à ce que la tête nous tourne.
Ne faisons pas mine,
Avalons cul sec !
Pour faire place aux pintes
Relâclons un peu nos ceintures
Et que crève le vaurien
A qui fait peur d’être ivre !

AU REFRAIN

COUPLET N°3 :
Que ce soit du vieux ou du nouveau
Vidons, allons, d’une lampée,
Celui-ci ne fait pas de mal
Il a la saveur des longs sarments !
Souple, du goulot
Iil glisse dans le cou,
Le vin, les amis, chasse tout.
Allez, encore une tasse
Et au large, pingres
Qui faites la moue aux pichets.

AU REFRAIN


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* La centuro / La ceinture :

- Présentation de cette chanson : .
Autre titre possible : "La cinte".

- Paraulo / Paroles : Écrites par Léonce LACOARRET (1861-1923). Publiées dans "".

- Musico / Musique : Composée par Jean-Baptiste SAINT GUILY ().

Version originelle :

Version provençale en graphie mistralienne :

Traduction en français :

COUBLET N°1 :
De séde lusente leüyère
dé couey oubrat ta qui s’en cret
dé tout ordi que s’en y bet
e badoun dé toute payère
mes é ba nade aüta plaà
qu’ue cintote de laà.

COUBLET N°2 :
Rouye cinte, cinte beroye
troussan lou malh tio mey cabès
s’ou camisot blanc d’ü biarnès
dou bestissi que hès la yoye
qu’es la haye dou hasa
cinte arridente de laà.

COUBLET N°3 :
Cintote damouret paysane
dap lous esclops dab lou berret
la chamarre é lou capulet
cinte coulou dé meürane
hè-t toustem dap lou paysaà
boune cintote de laà.

COUBLET N°1 :
.

COUBLET N°2 :
.

COUBLET N°3 :
.

COUBLET N°4 :
.

COUBLET N°5 :
.

COUBLET N°6 :
.

COUBLET N°7 :
.

COUPLET N°1 :
De soie luisante et légère
De cuir ouvragé pour qui se croit
De tout ordre on en voit
Et bien sûr de toute taille
Mais aucune ne va aussi bien
Qu’une petite ceinture de laine.

COUPLET N°2 :
Rouge ceinture, ceinture jolie
Enveloppant les hanches jusqu’à moitié jabot
Sur la chemisette blanche d’un béarnais
Du vêtement tu fais la joie
Tu es la crête du coq
Ceinture amusante de laine.

COUPLET N°3 :
Petite ceinture reste paysanne
Avec les sabots avec le béret
La blouse et le capuchon
Ceinture couleur de grenade
Reste toujours avec le paysan
Bonne petite ceinture de laine.


[Remonter]

* La chingarre / La tranche de lard :

- Présentation de cette chanson : .

- Paraulo / Paroles : Écrites par Léonce LACOARRET (1861-1923). Publiées dans "".

- Musico / Musique : Composée par Léonce LACOARRET (1861-1923).

Version originelle :

Version provençale en graphie mistralienne :

Traduction en français :

REFRIN :
De piquepout plégnàts la thare
qui bò chingarre ?

COUBLET N°1 :
Sus u piélot de toumate é dé sébe
qué cots la perne ab dïn d’ail aù coudot
daune hiquey a mode aûmen dé pébe
pipers plâ sas dou qui dan lou sanglot.

AU REFRIN

COUBLET N°2 :
Parats parats un calhaû dé mesture
a l’endarrè né’b damourits pas nads
asso mics qu’ey dé brabe masquedure
qui-b héra bébe à touts dé beth bourrat.

AU REFRIN

COUBLET N°3 :
Chéts faùs acus asso que flamboureye
tapaùc arrés n’y héran pas lou mus
més de tasta-n que-b en bèy mourts d’embéye
au loc d’û cop gouyats tournats-p’y dus.

AU REFRIN

COUBLET N°4 :
Asso soubént abisats-p’y maynades
aus gouyats hè badé l’arnaut lusent
més lou yoénè dab bous béroyes fades
e-pouyré ha-s dé trop enterprénént.

AU REFRIN

COUBLET N°5 :
Sounque sinsa-c asso qu’arrébiscole
qué balhe hoéc é nèrbis au méy flaq
tabéy caddèts haut én abant chauchole
e p’ou curalh hèts-y touts au pataq.

AU REFRIN

REFRIN :
.

COUBLET N°1 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°2 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°3 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°4 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°5 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°6 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°7 :
.

AU REFRIN

REFRAIN :
De vin blanc piquepout, remplissez la grande bouteille
Qui veut du lard ?

COUPLET N°1 :
Sur un petit tas de tomate et d’oignon,
Cuit le morceau de lard piqué d’ail maîtresse,
Assaisonnez en guise de poivre,
De piments forts qui vous font pleurer.

AU REFRAIN

COUPLET N°2 :
Préparez, préparez un morceau de méture,
Que personne ne reste par derrière
Ceci, amis, c’est de la bonne chère
Qui vous fera tous boire de bons coups.

AU REFRAIN

COUPLET N°3 :
Sans fausse accusation, ça sent très bon ;
Personne non plus ne fera la moue
Mais d’y goûter je vous vois morts d’envie
Au lieu d’un coup, jeunes gens, buvez-en deux.

AU REFRAIN

COUPLET N°4 :
Ceci souvent, méfiez-vous jeunes filles,
Fait briller les yeux des garçons
Mais la jeunesse avec vous, jolies fée,s
Pourrait se montrer trop entreprenante.

AU REFRAIN

COUPLET N°5 :
Seulement en le sentant ça vous revigore
Et donne feu et flamme au plus faible ;
Aussi cadets par ici la soupe
Et battez-vous pour finir les restes.

AU REFRAIN


[Remonter]

* La Salière / La Salisienne :

- Présentation de cette chanson : .

- Paraulo / Paroles : Écrites par Léonce LACOARRET (1861-1923). Publiées dans "".

- Musico / Musique : Composée par Jean-Baptiste SAINT GUILY ().

Version originelle :

Version provençale en graphie mistralienne :

Traduction en français :

REFRIN :
Salie beth païs houn clare dé yoenesse
dou nouste cèu biarnés la mey béroye flou
en beth coum ue may é coum ue mestresse
qué t'aymam é que poth counda
que poth counda sus nouste amou.

COUBLET N°1 :
U porc sangla sé gaha ne s'y ere
d'après lou dit arrés n'y bibéré
n'y beyren pas l'aymadoure salière
Diù sab pourtan qu'in pécat é séré
aù prumè renc qu'et boulou hica bite
la saù dé choès dou Bayaa dou Griffou
é lou sangla qu'et dé mey qué la bite
qué deü tabey la fourtune é l'aùnou.

AU REFRIN

COUBLET N°2 :
S'ous tous terrès aù miey dé la berdure
p'ou Martinaa, per la Sègue é p'ou Bos
en tout parsâ la mustre qué madure
qu'inle la bit ta réjoui lous cos
a plégn canè qué coule dé la grape
lou bi palhet, moussut, moustous, sucrad
e dous Saliès arrénabin la sape
a touts qué da force, esprit é santad.

AU REFRIN

COUBLET N°3 :
Lou vi, la saù per ue heyte hurouse
lèu qué-t baloun é proufieyt é renoum
més la vertud dé toun aygue famouse
a tout yamé qué-t saùbe dou desbroum
pous tous bienheyts l'Humanitad soufrente
répren espoer après habé-u perdud
e lou tou noum, bile coumpatissente,
aù libi d'or qu'é dé dret escribud.

AU REFRIN

COUBLET N°4 :
Oèy lous tous hilhs qué-s rapèlen encoère
dous tems anciéns oun té déchas brula
chét embacha-t dé tas libertads fière
aùmen mélèu qué dé capitula
oèy coum aùys cops s'ères yamé miaçade
ou per malur en dounyè dé péri
ta poutetya-p Tu, dap la Houn Salade
qué sérem touts, bellèu prests à mouri.

AU REFRIN

REFRIN :
.

COUBLET N°1 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°2 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°3 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°4 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°5 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°6 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°7 :
.

AU REFRIN

REFRAIN :
Salies, beau pays source claire de jeunesse
de notre ciel béarnais la plus jolie fleur
tout comme une mère et comme une maîtresse
nous t'aimons et tu peux compter
tu peux compter sur notre amour.

COUPLET N°1 :
Si un sanglier ne s'y était fait prendre
d'après ce qu'on dit personne n'y vivrait
on n'y verrait pas l'amante salisienne
Dieu sait pourtant quel péché se serait
au premier chef il a voulu te donner vie
ce sel de choix du Bayaà du Griffon
et le sanglier te donna plus que la vie
il te donna la fortune et l'honneur.

AU REFRAIN

COUPLET N°2 :
Sur tes collines, au milieu de la verdure,
Au Martinaà, à la Sègue ou au Bois,
En tout endroit, les petites grappes mûrissent,
La vigne pousse pour réjouir les corps
À grands flots coule de la grappe
Le vin paillet, moussu, jûteux, sucré
Et redonnant la sève aux salisiens
À tous il donne la force, l'esprit et la santé.

AU REFRAIN

COUPLET N°3 :
Le vin, le sel par un heureux hasard te valurent
Vite profit et renom
Mais la vertu de ton eau renommée
À tout jamais te sauve de l'oubli
Grâce à tes bienfaits l'humanité souffrante
Reprend espoir après l'avoir perdu
Et ton nom, ville compatissante figure
En bonne place sur le livre d'or.

AU REFRAIN

COUPLET N°4 :
Aujourd'hui tes enfants se souviennent encore
Des temps anciens où tu préféras brûler
Fière de tes libertés, sans t'abaisser,
Plutôt que de te rendre
Aujourd'hui comme hier si tu étais menacée
Ou par malheur en danger de disparaître
Pour te protéger, toi et la fontaine salée
Nous serions tous bientôt prêts à mourir.

AU REFRAIN


[Remonter]

* La Salièrote / La petite Salisienne :

- Présentation de cette chanson : .

- Paraulo / Paroles : Écrites par Léonce LACOARRET (1861-1923). Publiées dans "".

- Musico / Musique : Composée par Yan DE LA MALLÈRE ().

Version originelle :

Version provençale en graphie mistralienne :

Traduction en français :

COUBLET N°1 :
L'èrt deslurat chèts esta desfrountade
oélh arrident é bouque dubétade
lou mouchoèrot s'ou bèc dou cap
coum û cô béroye é qu'at sab
aqui qu'habéts né s'en y manque hère
tout lou pourtroèt dé la nouste Salière.

COUBLET N°2 :
Dous péus àus pès espiats-lés aumen plâ
é disets-me s'y bédéts brigue clâ
oun troubérén particulières
qui pousquin haydab las Salières ?
Né cèrquits pas qu'é bien en baganaut
dous pès aùs péus n'han pas û soul défàut.

COUBLET N°3 :
Came rédoune é la régne cinglante
fières qu'en ban blounde ou brune piquante
las poupétes à l'endaban
lou cò qué'b bat àu doubleban !
Én guigna-lés mignounes é léuyères
coum plume àu bent las béroyes Salières.

COUBLET N°4 :
N'ha pas habud lou Printems yamé flous
dab proû d'esclat, dab proû fresques coulous
ta balé, bères Saliérotes
las dé las bostes machèrotes
capbath lou Biarn dé Bayoune entió Pàu
qué poden courre enta trouban atàu !

COUBLET N°1 :
.

COUBLET N°2 :
.

COUBLET N°3 :
.

COUBLET N°4 :
.

COUBLET N°5 :
.

COUBLET N°6 :
.

COUBLET N°7 :
.

COUPLET N°1 :
L'air déluré sans être effrontée
L'oeil rieur et la bouche douce (comme du duvet)
Le petit mouchoir sur le haut de la tête jolie
C comme un coeur, et elle le sait
vous avez là, à peu de choses près
tout le portrait de notre salisienne.

COUPLET N°2 :
Des cheveux aux pieds, regardez-les bien
Et dites-moi si vous n'y voyez pas clair
Où trouverait-on des jeunes filles coquines
Pour rivaliser avec les salisiennes ?
Ne cherchez pas, ce serait en vain,
Des pieds à la tête elles n'ont pas l'ombre d'un défaut.

COUPLET N°3 :
La jambe ronde et le dos souple elles vont
Fières blonde ou brune moqueuse
Les petits seins en avant
Votre coeur se met à battre, nom de nom !
En les observant, mignonnes et légères
Ccomme une plume au vent les jolies petites salisiennes.

COUPLET N°4 :
Le printemps n'a jamais eu de fleur
Avec assez d'éclat, assez de fraîches couleurs
Comparables, belles petites salisiennes,
À vos petites joues
À travers le Béarn, de Bayonne à Pau,
On peut toujours courir pour en trouver de pareilles !


[Remonter]

* Li picoulejaire / Lous piquetalos / Les piocheurs :

- Présentation de cette chanson : .
Autre titre possible : "Lous piquetalos".

- Paraulo / Paroles : Écrites par Léonce LACOARRET (1861-1923). Extrait du livre "Au péis bèrd". Publiées en février 1901 (puis en juin 1948) dans "Reclams de Biarn e Gascounhe".

- Musico / Musique : Composée par Louis SARRAIL ().
NB : Il existe une seconde musique composée par M. MIRAT (de Pau), suite au concours des jeux Floraux.

Version originelle :

Version provençale en graphie mistralienne :

Traduction en français :

REFRIN :
Hardit, hardit ! Qu'èm lous piquetalos,
Trabalhedous de terre,
E sé lou sèu nè-s pèse pas s'ous os
Qu'habém touts boune herre.
Qu'èm goarruds
E brinchuds.

COUBLET N°1 :
La pique au coth, é péchote au peyròu
Lou cuyou plégn, lous esclops à la saque,
De bou mati dé cap ensus s'ou sòu,
Leuyès qu'en bam, de tout téms qu'èm d'ataque,
Ne sabém pas so qu'é d'esta féniant,
Au Double-ban !

AU REFRIN

COUBLET N°2 :
Pou n'habém pas au tenelhan dou sou,
En plegan-sé de ha orouchi l'esquie,
La coud trempade é coèyts per la calou
Qu'èm coum humés qui humen sus parguîe.
Per Diu, lou réd que-s passe en tribalhant,
Au Double-ban !

AU REFRIN

COUBLET N°3 :
Soupe é burguét tout die é hèste en nau...
Harts dé mesture, entougnads de habole,
Poumes de terre au cauterou dab sau,
Aygue au pega, pèrne a la casserole. ..
Enta tout l'an encoère hurous d'habé-n,
Au Double-bént !

AU REFRIN

COUBLET N°4 :
Nad ne s'y pod a nous en loc fréta
Ni ha-s la lèy tau hode ou tau sarcladye,
N'èm pas magnècs que s'en poudém banta
Més, s'èm lous reys dou cam e dou bitadye,
La carn dou grèch que-s manque trop soubént,
Au Double-bént !

AU REFRIN

COUBLET N°5 :
Qu'ha bèth chirga chets esta de lasé,
Piquetalos yamé ne bayra riche ;
L'os binatè, talhan coum u rasé,
D'unta-u dab soégn qu'où defén d'esta chiche,
Qu'habém u féble enta-u chue de chermén,
Au Double-bént !

AU REFRIN

COUBLET N°6 :
Praubes qu'en èm, més tabé chets faysou
Coum lou milhoc que plantam lous maynadyes
Entau péis, é la nouste sudou
Que hè yermia p'ou proufièyt dous menadyes
S'ou tath la mustre é s'ou cam lou roumén,
Au Double-bént !

AU REFRIN

REFRIN :
.

COUBLET N°1 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°2 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°3 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°4 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°5 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°6 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°7 :
.

AU REFRIN

REFRAIN :
Hardis ! Nous sommes les paysans piocheurs,
Travailleurs de la terre,
Et si la graisse ne nous pèse pas sur les os
Nous avons tous bon appétit
Nous sommes forts
Et souples.

COUPLET N°1 :
La pique à l’épaule et poisson dans le panier
La gourde pleine les sabots dans le sac
De bon matin debout sur le sol
Légers nous allons de tout temps nous sommes d’attaque
Nous ne savons pas ce qu’est d’être fainéant
Ah nom de nom !

AU REFRAIN

COUPLET N°2 :
Nous n’avons pas peur sous l’ardeur du soleil
En nous liant de nous rompre le dos
La couenne trempée et cuits par la chaleur
Nous sommes comme fumiers fumant dans la cour
Bon Dieu ! Le froid nous passe en travaillant
Ah nom de nom !

AU REFRAIN

COUPLET N°3 :
Soupe et pâte de maïs tous les jours et pour les fêtes
Rassasiés de méture, bourrés de haricots,
Pommes de terre au chaudron avec du sel
De l’eau à la cruche de la longe à la casserole
Pour toute l’année encore heureux d’en avoir
Au doublevent !

AU REFRAIN

COUPLET N°4 :
Personne ne peut nulle part se frotter à nous
Ni nous dominer pour creuser et sarcler nous
Ne sommes pas maniérés nous pouvons nous en vanter
Mais si nous sommes les rois du champ et de la vigne
Le confit nous manque trop souvent
Au doublevent !

AU REFRAIN

COUPLET N°5 :
Il a beau piocher sans jamais de loisir
Paysan jamais ne deviendra riche
La pomme d’Adam taillant comme un rasoir
De l’oindre avec soin il se défend d’être chiche
Nous avons un faible pour le jus de sarment
Au doublevent !

AU REFRAIN

COUPLET N°6 :
Pauvres nous le sommes mais aussi sans façon
Comme le maïs nous plantons les enfants
Pour le pays, et notre sueur
Fait germer pour le profit des ménages
Sur le bourgeon la floraison et sur le champ de blé
Au doublevent !

AU REFRAIN


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* Li quinge / Les quinze :

- Présentation de cette chanson : .

- Paraulo / Paroles : Écrites par Léonce LACOARRET (1861-1923). Publiées dans "".

- Musico / Musique : Composée par Jean LARROUY ().

Version originelle :

Version provençale en graphie mistralienne :

Traduction en français :

COUBLET N°1 :
Cent moutous qu’abi ta goarda
lou loup m’en pana quinze
lou loup m’en pana quinze lanlere lanla
lou loup m’en pana quinze ya
ataü, ataü
ataü que hen aü cuyala
lous loups biarnés ensa.

COUBLET N°2 :
Dap lo hilh lou rey qué passa
eth qu’em tourna lous quinze
eth qu’em tourna lous quinze lanlere, lanla
eth qu’em tourna lous quinze ya
ataü, ataü
ataü que hen aü cuyala
lous reys biarnés ensa.

COUBLET N°3 :
Lou prinsot dé you s’agrada
qu’eri labeth sous quinze
qu’eri labeth sous quinze lanlere, lanla
qu’eri labeth sous quinze ya
ataü, ataü
ataü que hen aü cuyala
prinsots biarnés ensa.

COUBLET N°4 :
Lou sé qué-s anam marida
maynadyes qu’aboum quinze
maynadyes qu’aboum quinze lanlere, lanla
maynadyes qu’aboum quinze ya
ataü, ataü
ataü que hen aü cuyala
las biarneses ensa.

COUBLET N°1 :
.

COUBLET N°2 :
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COUBLET N°3 :
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COUBLET N°4 :
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COUPLET N°1 :
Cents moutons j’avais à garder
Le loup m’en vola quinze
Le loup m’en vola quinze lanlaire, lanla
Le loup m’en vola quinze oui !
Ainsi, ainsi,
Ainsi font dans le parc à brebis

Les loups béarnais ici.

COUPLET N°2 :
Avec son fils le roi passa
Il me rendit les quinze
Il me rendit les quinze lanlaire, lanla
Il me rendit les quinze oui !
Ainsi, ainsi,
Ainsi font dans le parc à brebis

Les rois béarnais ici.

COUPLET N°3 :
Le petit prince de moi s’éprit
J’étais alors sur mes quinze ans
J’étais alors sur mes quinze ans lanlaire, lanla
J’étais alors sur mes quinze ans oui !
Ainsi, ainsi,
Ainsi font dans le parc à brebis

Les petits princes béarnais ici.

COUPLET N°4 :
Le soir nous allâmes nous marier
D’enfants nous eûmes quinze
D’enfants nous eûmes quinze lanlaire, lanla
D’enfants nous eûmes quinze oui !
Ainsi, ainsi,
Ainsi font dans le parc à brebis

Les béarnaises ici.


[Remonter]

* Lis espardagnaire / Les fabricants de sandales :

- Présentation de cette chanson : .

- Paraulo / Paroles : Écrites en 1923 par Léonce LACOARRET (1861-1923). Publiées dans "".

- Musico / Musique : Composée par Jean-Baptiste SAINT GUILY ().

Version originelle :

Version provençale en graphie mistralienne :

Traduction en français :

COUBLET N°1 :
En han din de tique taque
a l’oumbre debath l’embanc
haüt espardagnaÿres chaque déça
came enla s’ou banc
qu’as lou taülè ta payère
dû cop dé ciseü zigzag
e la trene en bandouliere
u tros coupe t’en a trac.

COUBLET N°2 :
En quoate tours bire bare
arroumer é lou talou
dé la punte désépare
pla frémut dap u lignou.
Aplatech té la sémelle
du trucot dé mâ, pam pam
chaque espardagnayre é pèle
sare hort aù double ban.

COUBLET N°3 :
A pile a crouts bire bire
e punte toustem dé drét
d’aploum sou calignon tire
hardit, l’agulhe apunte et.
U cop dé lengue a qui passe
anilhe é cante toc, toc,
guigne qui pague ue tasse
ta hicat lou coth à loc.

COUBLET N°1 :
.

COUBLET N°2 :
.

COUBLET N°3 :
.

COUPLET N°1 :
En faisant un peu comme un tic tac
À l’ombre sous l’auvent
Allons sandalier pique d’un côté
Jambe de l’autre sur le banc
Tu as l’établi comme mesure
d’un coup de ciseau zig zag
Et la tresse en bandoulière
Coupes-en un bout rapidement.

COUPLET N°2 :
En quatre tours de tous côtés
Ramasse et sépare
Le talon de la pointe
Bien pressé avec un ligneul.
Aplatis ta semelle
D’un petit coup de la main pam pam
Pique sandalier et pèle
Serre fort nom de nom.

COUPLET N°3 :
Côté pile, côté face tourne, tourne
Et pointe toujours droit
D’aplomb tire sur le ligneul
Vas-y pointe ton’aiguille.
Un petit mot au passant
Pousse un cri et chante, toc toc,
Surveille celui qui te paiera une chopine
Pour remettre ton gosier à sa place.


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* Li vièioto / Les petites vieilles :

- Présentation de cette chanson : .

- Paraulo / Paroles : Écrites par Léonce LACOARRET (1861-1923). Publiées dans "Au peis berd" puis en mai 1912 dans "Reclams de Biarn e Gascounhe".

- Musico / Musique : Composée en 1923 par Jean-Baptiste SAINT GUILY ().

Version originelle :

Version provençale en graphie mistralienne :

Traduction en français :

COUBLET N°1 :
Capbath Loumè, Barate, Andioque
per sous pabats en gran colloque
toutes en tus
que s'arroumeren las bielhotes
qui n'an aû cap mey que parlotes
ta har thusthus.

COUBLET N°2 :
Sédudes sus sencles cachétes
l'air enténud é las lunétes
s'ou cap dou nas
qué passen lou mounde en rébue
dé touts qué saben dé cadue
lous mile ahas.

COUBLET N°3 :
Din a din lou brespaù qu'é-s passe
e coan la noeyt pé-las acasse
ent'aùs déhens
enbeth estrussan-sé la caùsse
qué bataléyen sus la saùce
s'ous part-prénents.

COUBLET N°4 :
Capbath Loumè, Barate, Andioque
n'enténen pas mé nad colloque
chets ha boutéc
lèu qué-s alolen las bielhotes
en saùneyan à tout choalotes
au corn dou hoéc.

COUBLET N°5 :
Chets perden u mout dé l'histoère
Lise qué-s orb la tabaquère
puch a panad
qu'en prén ue boune sinsade
en guignan ta la cantounade
lo coth pléguad.

COUBLET N°1 :
.

COUBLET N°2 :
.

COUBLET N°3 :
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COUBLET N°4 :
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COUBLET N°5 :
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COUBLET N°6 :
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COUBLET N°7 :
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COUPLET N°1 :
Du côté de Loumé, Barate, Andioque
Sur le pavé en grand colloque
Toutes en tas
Elles se réunissent les petites vieilles
Qui n'ont en tête que des ragots
Qu'elles racontent à voix basse.

COUPLET N°2 :
Assises chacun sur leur chaise
Semblant tout savoir et les lunettes
Sur le bout du nez
Elles passent les gens en revue
De tous elles savent
Les mille affaires de chacun.

COUPLET N°3 :
Peu à peu l'après-midi passe
Et quand la nuit les chasse
Chez elles
Tout en rangeant leur chausse
Elles parlent à tort et à travers de la “sauce”
Et des part-prenants.

COUPLET N°4 :
Du côté de Loumé, Barate, Andioque
On n'entend plus aucun colloque
Sans faire la tête
Elles s'endorment vite les petites vieilles
En rêvant tout doucement
Au coin du feu.

COUPLET N°5 :
Sans en perdre un mot del'histoire
Lise ouvre sa tabatière
Puis en cachette
Elle en prend une bonne prise
Et surveille autour d'elle
En pliant la nuque.


[Remonter]

* Lou bouié / Le bouvier :

- Présentation de cette chanson : .

- Paraulo / Paroles : Écrites par Léonce LACOARRET (1861-1923). Publiées dans "".

- Musico / Musique : Composée par Jean-Baptiste SAINT GUILY ().

Version originelle :

Version provençale en graphie mistralienne :

Traduction en français :

COUBLET N°1 :
Boè you qué souy arrey dé mey
escoutats toutu bous aqueste dab you
n’y héran pas yamey pramou
qué souy you lou mey meste
Bè boueùs, bè.

COUBLET N°2 :
N’ey pas à case nad cabaù
ni nad saùbiot à la tirete
dab you qué seg tout coan m’en baù
ta.paùc n’ey pas la pus estréte
Blanquéte, bè.

COUBLET N°3 :
L’estiù s’em yumpy à la calou
dab l’agulhade sus l’espalle meys
qué soun los arrays dou sou
e ta you qué cante la calle
Marti, bè.

COUBLET N°1 :
.

COUBLET N°2 :
.

COUBLET N°3 :
.

COUPLET N°1 :
Bouvier je suis, rien de plus,
Écoutez quand même cette histoire
On ne pourra jamais y faire avec moi
Rivaliser parce que je suis mon propre maître
Allez boeufs, allez !

COUPLET N°2 :
Je n’ai ni biens à la maison
Ni économies dans un tiroir
Tout me suit quand je m’en vais
Je n’ai pas non plus le gros intestin étroit
Blanchette, va !

COUPLET N°3 :
L’été je me berce à la chaleur
Avec l’aiguillon sur l’épaule
Les rayons du soleil sont à moi et c’est pour moi que chante la caille
Martin, va !


[Remonter]

* Lou maire de Sant Frico / Le maire de Saint Frico :

- Présentation de cette chanson : .

- Paraulo / Paroles : Écrites par Léonce LACOARRET (1861-1923). Publiées dans "".

- Musico / Musique : Composée par ? ().

Version originelle :

Version provençale en graphie mistralienne :

Traduction en français :

COUBLET N°1 :
Lou mayre de Sen Frico
û beth die s’en anabe
dap lou béroy paléto
é la cinte la mey nabe
pou cami de hè, ramplet
enta béde lo perfet.

REFRIN :
Ho mayre de Sen Frico
qu’as din braq lou paléto.

COUBLET N°2 :
Tout soul aù coumpartimen
cames é couéches é motes
minyabes dé pus aùmen
leù qué-s tire las culottes
e capbath lou frinestrou
qué las ségout à dé bou.

AU REFRIN

COUBLET N°3 :
Né sey pas quingn s’arranya
més drin malastruq bahide
la culotte d’escapa
n’y gabè pas ta-d arride
e mey cridè « arrestad ! »
mey lou trî courrè de grat.

AU REFRIN

COUBLET N°4 :
En gare qué s’arrestat
coan bin lou mayre paréche
dap dus tros dé drapeù blanq
entio tout doy mieye couéche
qu’ou dén u berbaù d’aùnou
per outradye à la prudou.

AU REFRIN

COUBLET N°1 :
.

REFRIN :
.

COUBLET N°2 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°3 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°4 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°5 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°6 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°7 :
.

AU REFRIN

COUPLET N°1 :
Le maire de Saint-Frico
Un beau jour s’en allait
Avec le joli paletot
Et la ceinture la plus neuve
Par le chemin de fer,
Replet pour voir le préfet.

REFRAIN :
Oh maire de Saint-Frico,
Tu as le paletot un peu court.

COUPLET N°2 :
Tout seul dans le compartiment
Jambes et cuisses et fesses
Mangées de puces au moins
Nientôt il ôta sa culotte
Et par la vitre
Il la secoue énergiquement.

AU REFRAIN

COUPLET N°3 :
Je ne sais pas comment il s’arrangea
Mais un peu maladroit sans doute
La culotte s’échappa
Il n’y avait pas de quoi rire
Et plus il criait : « Arrêtez ! »,
Plus le train filait.

AU REFRAIN

COUPLET N°4 :
En gare, il s’arrêta
Quand on vit le maire paraître
Avec deux morceaux de drapeau blanc
Jusqu’à peine à mi-cuisse
On lui dressa un procès verbal d’honneur
Pour outrage à la pudeur.

AU REFRAIN


[Remonter]

* Lou perreque / Le chiffonier :

- Présentation de cette chanson : Texte mis en musique pour le concours des Jeux Floraux de 1909.
Autre titre possible : "Pérréquè".

- Paraulo / Paroles : Écrites par Léonce LACOARRET (1861-1923). Publiées en avril 1909 dans "Reclams de Biarn e Gascounhe".

- Musico / Musique : Composée par Mathieu CASTAINGT (de Pau) ; et une autre par Georges (ou Bernard ?) SOURBETS (de Mont-de-Marsan).

Version originelle n°1 :

Version originelle n°2 :

Version provençale en graphie mistralienne :

Traduction en français :

COUBLET N°1 :
N'ém hesits pas crida biahore
qué s'em gahérè l'araüquè
courrets touts dehens ta déhore
aciü qu'abetz lou perréquè.

REFRIN :
Perréc é plume Mariouline
em respouns cadderine
he't taü houns hè't taü houns
perrec é plume.

COUBLET N°2 :
Esdeburats beres daünetes
qué hey marcat dou bielh dou naü
boueytats pé cofres e tirétes
dap you tout qué hera cabaü.

AU REFRIN

COUBLET N°3 :
Qué m'arrecadi las herrulhes
e so dé mindyat deüs arrats
qu'eb croumperats aü mén agulhes
ab lous dinès qu'eb en herats !

AU REFRIN

REFRIN :
Pérréq é plume !
Mariouline,
E-m respouns ?
Cadderine,
Hé-t tau houns !
Pérréq é plume !

COUBLET N°1 :
Né-m hèsits pas crida biahore,
Qué sé-m gahérè l'arrauqué :
Courréts douts déhéns ta dahore,
Aciu qu'abets lou pérréquè,
Pérrèq é plume !

AU REFRIN

COUBLET N°2 :
Esdéburats, bères daunètes,
Qué hèch marcad dou biélh, dou nau,
Boéytats-pé cofres ée tirétes,
Dab you tout qué hèra cabau,
Pérrèq é plume !

AU REFRIN

COUBLET N°3 :
Qué m'arrécaddi las hérrulhes
E so dé minyad dous arrats,
Qué-b croumpêrats aumén agalhes
Ab lous dinés què-b èn hérats,
Pérrèq é plume !

AU REFRIN

COUBLET N°1 :
.

REFRIN :
.

COUBLET N°2 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°3 :
.

AU REFRIN

COUPLET N°1 :
Ne me faites pas trop crier à l'aide
J'en deviendrais enroué
Courrez de dedans à dehors
Ici vous avez le chiffonier.

REFRAIN :
Chiffons et plumes Marinette,
Réponds-moi, Catherine
Descend,
Chiffons et plumes.

COUPLET N°2 :
Dépêchez-vous jolies filles
J'achète du vieux et du neuf
Videz vos coffres et tiroirs
Avec moi tout vaut de l'argent.

AU REFRAIN

COUPLET N°3 :
Je ramasse la ferraille
Et ce que les rats ont mangé
Vous vous achèterez au moins des aiguilles
Avec l'argent que vous en tirerez.

AU REFRAIN


[Remonter]

* Lou Saleys / Le Saleys :

- Présentation de cette chanson : .

- Paraulo / Paroles : Écrites en 1908 par Léonce LACOARRET (1861-1923). Publiées dans "".

- Musico / Musique : Composée par Lucien DE LUC ().

Version originelle :

Version provençale en graphie mistralienne :

Traduction en français :

COUBLET N°1 :
Lou Saleys qu'es é perdud
a qui l'haye apercébut
qué deüra récounéchénce
e lou qui l'haüra troubad
de tourna s'ou qué prégad
qu'ou balhéran récounpense.

COUBLET N°2 :
Qu'en anabe lou praübot
en saütan coum u crabot
per Sen Pè per Lanabère
dé Moulibos lo baniû
qu'ou pensa coupa lo briü
e qué-sé l'escapa bère.

COUBLET N°3 :
Asséquad é drin per din
qué-s avisa dé sourti-n
en gahan ta Laroumete
e qu'ou dé la hount dou bec
- chiche coum é quign crédé-c -
lou desbord d'ue tinguete !.

COUBLET N°4 :
Fier d'abé bébud u cop
qué partid aü gran galop
décap lou pount dé la Lune
més crebad à miey cami
d'haben tirad lou mouli
qu'ha remerciad la coummune.

COUBLET N°5 :
D'ue luade de sou
bien pôu per l'Oumè qu'abou
chets d'ue nuble l'ayude
qui-n lou bira plâ l'aûyou
n'hauré pas pudud da-n prou
ta saüba-s à la courrude.

COUBLET N°6 :
Que s'y passa doun moun Diu
desempuch qui-u bin aquiü
arroussega hort lou choque ?
Ço qui pourtan é prou clar
n'na pas goèyre déla
las arques dou pount d'Andioque.

COUBLET N°7 :
E-s'ou bébou nad mousquilh
hen mieye bale dé milh ?
Arrés n'en ha counéchénce
mes lou qui l'haye troubad
de tourna-s'ou qué prégad
qu'ou balheran recounpense.

COUBLET N°1 :
.

COUBLET N°2 :
.

COUBLET N°3 :
.

COUBLET N°4 :
.

COUBLET N°5 :
.

COUBLET N°6 :
.

COUBLET N°7 :
.

COUPLET N°1 :
Le Saleys s'est perdu
À qui l'aura aperçu
Il devra reconnaissance
Et celui qui l'aura trouvé
De nous le rendre est prié
On lui donnera récompense.

COUPLET N°2 :
Il allait le pauvre diable
En sautant comme un chevreau
par Saint-Pé par Lanabèra
de Moulibos le canal
Faillit lui couper le courant
Et il l'a échappé belle.

COUPLET N°3 :
Asséché il est peu à peu
Il s'avise d'en sortir
En prenant par Laroumette
Et la fontaine du haut lui donna
- Chiche comme elle est que croyez-vous -
Le débordement d'une goutte !

COUPLET N°4 :
Fier d'avoir bu un coup
Il est parti au grand galop
Vers le pont de la Lune
Mais fatigué à moitié chemin
D'avoir tiré le moulin
Il a remercié la commune.

COUPLET N°5 :
D'une
Bien
C
Q
N'aura pas
T

COUPLET N°6 :
Que s'est-il passé mon Dieu
Depuis qu'on l'a vu là
Traîner péniblement ses savates ?
Ce qui est clair en tout cas
Il n'alla pas au-delà
Des arches du pont d'Andioque.

COUPLET N°7 :
Quelque moustique l'a-t-il bu
Dans une demi-enveloppe de mil ?
Personne ne le sait
Mais celui qui le retrouvera
Est prié de nous le rendre
On lui donnera récompence.


[Remonter]

* Lou vilage / Le village :

- Présentation de cette chanson : .

- Paraulo / Paroles : Écrites par Léonce LACOARRET (1861-1923). Publiées dans "".

- Musico / Musique : Composée par Annie HOURDEBAIGT ().

Version originelle :

Version provençale en graphie mistralienne :

Traduction en français :

COUBLET N°1 :
Lou biladye oun estouy maymadye
né pas de segu hère gran
mes que m'aymi lou mey biladye
é ta you qué sab tan per tan
mey qué nats toutu ha-s gaymant.

COUBLET N°2 :
Qu'aymi sas maysous din crouscades
a l'estrem dû tros de casaù
sas bordes thiquet arrécades
ab frinestrous e beth pourtaù
ubert de cap aù caminaù.

COUBLET N°3 :
Qu'aymi lou soû thin cemitery
pietadous ta la praùbe yent
e gahade ab lou presbyteri
l'escole clare dou reyent
qui debastia hesem soubent.

COUBLET N°4 :
Qu'aymi dabant a sas parguies
de haùt quilhat lou bert nouguè
qui-s carque lou sé dé garies
e per countre l'aur dou burguè
lou puts oumbreyad p'ou higuè.

COUBLET N°5 :
E se m'aymi lou mey biladye
qu'ey permou ta-t dise d'ù mout
lou biladye oun estouy maynadye
per esta thicoy qu'ey ù cout
dou Biarn aymat per dessus tout.

COUBLET N°1 :
.

COUBLET N°2 :
.

COUBLET N°3 :
.

COUBLET N°4 :
.

COUBLET N°5 :
.

COUBLET N°6 :
.

COUBLET N°7 :
.

COUPLET N°1 :
Le village de mon enfance
N'est certainement pas très grand
Mais j'aime mon village
Et pour moi il sait tout de suite
Plus que tout autre pourtant se rendre charmant.

COUPLET N°2 :
J'aime ses maisons un peu fendues
Au coin d'un bout de terrain
Ses granges légèrement abîmées
Avec lucarnes et grand portail
Ouvert sur la route.

COUPLET N°3 :
J'aime son petit cimetière
Charitable pour les pauvres gens
Et collée au presbytère
L'école claire du maître d'école
Que nous avons souvent embêté.

COUPLET N°4 :
J'aime devant ses cours
son noyer vert haut dressé
qui le soir se charge de poules
Et contre l'or de la meule de foin
Le puits à l'ombre du figuier.

COUPLET N°5 :
Et si j'aime mon village
c'est parce qu'en un mot
Le village de mon enfance
Bien que petit est un coin
Du Béarn chéri par-dessus tout.


[Remonter]

* Miguète / Ma mie :

- Présentation de cette chanson : .

- Paraulo / Paroles : Écrites par Léonce LACOARRET (1861-1923). Publiées dans "".

- Musico / Musique : Composée par Jean-Baptiste SAINT GUILY ().

Version originelle :

Version provençale en graphie mistralienne :

Traduction en français :

COUBLET N°1 :
Sé boulèts escoutam, Miguéte,
pous prats berds tapis de balous
qu’anérem dou temps dé las flous
eshoelha, eshoelha la margarirete
e dap l’aryen coelhut aùs brocs
sé boulets escoutam Miguete
qué-b heri you dé béroys flocs.

COUBLET N°2 :
Sé boulets escoutam, Miguete
aù men dounc plâ que-b aymeri
d’û cap d’an a l’aüte que’b deri
coundats-y coundats-y mantadûe estréte
mes qué m’y hech en baganaüt
né m’escoutats pas mey, Miguete
malaye é-m sie espiad trop haü.

COUBLET N°1 :
.

COUBLET N°2 :
.

COUBLET N°3 :
.

COUPLET N°1 :
Si vous vouliez m’écouter, ma mie,
Par les prés, verts tapis de velours
Nous irions au temps des fleurs
Effeuiller, effeuiller la marguerite
Et avec l’argent cueilli à l’aubépine
Si vous vouliez m’écouter, ma mie,
Je vous ferais de beaux bouquets.

COUPLET N°2 :
Si vous vouliez m’écouter, ma mie,
Au moins alors je vous aimerais
De mon mieux d’un bout de l’année à l’autre je vous donnerais
Comptez-y, comptez-y, maintes étreintes
Mais je me donne du mal en vain
Vous ne m’écoutez plus, ma mie,
Hélas j’ai visé trop haut.


[Remonter]

* Preguiero / Prière :

- Présentation de cette chanson : .
Autre titre possible : "Pregary".

- Paraulo / Paroles : Écrites en 1921 par Léonce LACOARRET (1861-1923). Publiées dans "".

- Musico / Musique : Composée par Jean LARROUY ().

Version originelle :

Version provençale en graphie mistralienne :

Traduction en français :

COUBLET N°1 :
Mèste puchant dé la terre é dous cèus
pay dé tout so qui biu debath cape estélade
apartédou dé doubeys é dé fleùs
tu qui sabs achoala d'u soul mout la priglade
o rey dous reys espièt drin ènta nous
praubes paysâs quit prégam dé yénous.

COUBLET N°2 :
sénhou bissèy qué la toue bouentad
per s'ou moundot dous camps piètadouse és barréye
dans tau tribalh hourtalésse é santad
mes qué nad machant hat ta case néns carrèye
ad arroun dé quauque gran malandrè
dies d'incrèps dé hâmy é dé magrè.

COUBLET N°3 :
Hèns tu pérdoû qué pérdounan dé grat
a quins bôu ha doumau brigue dounc nés én couste
que lou noum toù sie pértout houndrad
é qué lou boulé tou sie toustem lou nouste
qu'hâyim boun Diû lou nouste pâ doumâ
hiqua qu'ens hém débath la toue mâ.

COUBLET N°1 :
.

COUBLET N°2 :
.

COUBLET N°3 :
.

COUPLET N°1 :
Maître tout puissant de la terre et des cieux
Père de tout ce qui vit sous la voûte célèste
Dispensateur de bienfaits et de fléaux
Toi qui d'un seul mot sais apaiser l'orage
Ô roi des rois tourne ton regard vers nous
Pauvres paysans qui te prions à genoux.

COUPLET N°2 :
Seigneur fais que ta bonté
Compatissante se répande sur les petites gens de la terre
Donne-nous pour le travail force et santé
Mais qu'aucun mauvais sort ne nous apporte à la maison
Après quelque épidémie
Des jours de soucis, de faim et de disette.

COUPLET N°3 :
En toi, le pardon, nous pardonnons aussi
À ceux qui nous veulent du mal, cela ne nous coûte pas
Que ton nom soit partout honoré
Et que ta volonté soit toujours la nôtre
Que nous ayons bon Dieu notre pain pour demain
Nous nous sommes mis sous ta protection.


[Remonter]

* Yumpere / Berceuse :

- Présentation de cette chanson : D'après une berceuse populaire : "Nene som som".

- Paraulo / Paroles : Écrites par Léonce LACOARRET (1861-1923). Publiées dans "".

- Musico / Musique : Sur un air traditionnel noté par Yan DE LA MALLERE ().

Version originelle :

Version provençale en graphie mistralienne :

Traduction en français :

COUBLET N°1 :
Lou maynadye qué ba droumi
lou soum soum qué l'y ba béni.

REFRIN :
soum, soum, béni, béni, béni
soum, soum, béni, béni doun.

COUBLET N°2 :
Quoan lou maynadye droumira
l'anye goardiant que belhéra.

AU REFRIN

COUBLET N°3 :
Qué sey lou maynadye adroumit
pariè coum l'ausérot au nid.

AU REFRIN

COUBLET N°1 :
.

REFRIN :
.

COUBLET N°2 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°3 :
.

AU REFRIN

COUPLET N°1 :
L'enfant va dormir,
Le sommeil va venir.

REFRAIN :
Sommeil, sommeil, viens, viens, viens ;
Sommeil, sommeil, viens, viens donc.

COUPLET N°2 :
Quand l'enfant dormira,
L'ange gardien veillera.

AU REFRAIN

COUPLET N°3 :
Je sais que l'enfant est endormi
Comme le petit oiseau dans son nid.

AU REFRAIN


[Remonter]

* Vivo li Saliès / Vive les Salisiens :

- Présentation de cette chanson : .

- Paraulo / Paroles : Écrites par Léonce LACOARRET (1861-1923). Publiées dans "".

- Musico / Musique : Composée par Jean LARROUY ().

Version originelle :

Version provençale en graphie mistralienne :

Traduction en français :

REFRIN :
Bibé lous Saliès é Salies (Bis)
rapélat-pe qu'u bou Saliè
n'a pas enloc lou sou pariè
ta troubau qué carré beths dies
e s'en balen dus lous Biarnès (Bis)
u Saliè biban qu'en bau tres.

COUBLET N°1 :
Gauyous é dé boune arcoelhence
serbiciau lou co sus la ma
lou Saliè qué sab has ayma
e per Salies dap counfience
sus cadu qué poden counda
lou mé praube qu'en ha ta da
gauyous é dé boune arcoelhence
sus cadu qué poden counda.

AU REFRIN

COUBLET N°2 :
A mieyes coeyt per la Saliade
u Saliè qué toustem goarrud
e lèu prest quoan séré din crud
a tirn quauque couyounade
qué-s hauren tort de crédéu pèg
e qué goardat d'esta mourmeq
a mieyes coeyt per la Saliade
u Saliè qué toustem goarrud.

AU REFRIN

COUBLET N°3 :
La Noubèle n'en é pas fausse
a Salies, touts lous Saliès
en baden qué-s troben rentiès
per bertud dou Counde de Sauce
sen han dé gagnat, lou Bayàa
qu'ous da la bébe é lou minya
la Noubèle n'en é pas fausse
en baden qué-s troben rentiès.

AU REFRIN

COUBLET N°4 :
A part la grêle où la tourrade
lo Saliè ne crégn arrey mé
arrès, arrey, si nou yamé
né s'ou séqui la Hount Salade
arrés ne pod pas ha la lèy
pou, Saliè n'ha pas à-d'arrey
a part la grèle ou la tourrade
lo Saliè ne crégn arrés mé.

AU REFRIN

REFRIN :
.

COUBLET N°1 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°2 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°3 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°4 :
.

AU REFRIN

REFRAIN :
Vive les Salisiens et Salies (Bis)
Rappelez-vous qu'un bon Salisien
N'a nulle part son équivalent
Pour le trouver il faudrait des jours et des jours
Et si les béarnais en valent deux (Bis)
Un Salisien, nom de nom, en vaut trois.

COUPLET N°1 :
Joyeux et d'un bon accueil
Serviable, le coeur sur la main
Le Salisien sait se faire apprécier
Et Salies avec confiance
On peut compter sur chacun
Le plus pauvre a de quoi vous donner
Joyeux et d'un bon accueil
On peut compter sur chacun.

AU REFRAIN

COUPLET N°2 :
À moitié cuit par l'écume du bouillon salé,
Un Salisien est toujours gaillard
Et vite prêt, même si c'est un peu cru,
À sortir quelque bêtise
On aurait tort de le croire idiot
Ne vous laissez pas endormir
À moitié cuit par l'écume du bouillon salé,
Un salisien est toujours gaillard.

AU REFRAIN

COUPLET N°3 :
La nouvelle n'est pas fausse
À Salies, tous les Salisiens
Sont rentiers de naissance
Par la grâce du compte de sauce
Ils gagnent de l'argent, le Bayaà
Leur donner à boire et à manger
La nouvelle n'est pas fausse
Ils sont rentiers de naissance.

AU REFRAIN

COUPLET N°4 :
À part la grêle et la gelée,
Le Salisien ne craint rien d'autre
Rien ni personne,
Sauf si la fontaine salée se tarit,
Ne peut leur imposer sa loi
Le Salisien n'a peur de rien
À part la grêle et la gelée,
Le Salisien ne craint personne d'autre.

AU REFRAIN


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* L / :

- Présentation de cette chanson : .

- Paraulo / Paroles : Écrites par Léonce LACOARRET (1861-1923). Publiées dans "".

- Musico / Musique : Composée par ? ().

Version originelle :

Version provençale en graphie mistralienne :

Traduction en français :

COUBLET N°1 :
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REFRIN :
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COUBLET N°2 :
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AU REFRIN

COUBLET N°3 :
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AU REFRIN

COUBLET N°4 :
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AU REFRIN

COUBLET N°5 :
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AU REFRIN

COUBLET N°6 :
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AU REFRIN

COUBLET N°7 :
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AU REFRIN

COUBLET N°1 :
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REFRIN :
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COUBLET N°2 :
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AU REFRIN

COUBLET N°3 :
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AU REFRIN

COUBLET N°4 :
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AU REFRIN

COUBLET N°5 :
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AU REFRIN

COUBLET N°6 :
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AU REFRIN

COUBLET N°7 :
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AU REFRIN

COUPLET N°1 :
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REFRAIN :
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COUPLET N°2 :
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AU REFRAIN

COUPLET N°3 :
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AU REFRAIN

COUPLET N°4 :
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AU REFRAIN

COUPLET N°5 :
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AU REFRAIN

COUPLET N°6 :
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AU REFRAIN

COUPLET N°7 :
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AU REFRAIN

Version originelle :

Version provençale en graphie mistralienne :

Traduction en français :

COUBLET N°1 :
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COUBLET N°2 :
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COUBLET N°3 :
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COUBLET N°4 :
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COUBLET N°5 :
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COUBLET N°6 :
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COUBLET N°7 :
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COUBLET N°1 :
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COUBLET N°2 :
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COUBLET N°3 :
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COUBLET N°4 :
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COUBLET N°5 :
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COUBLET N°6 :
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COUBLET N°7 :
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COUPLET N°1 :
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COUPLET N°2 :
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COUPLET N°3 :
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COUPLET N°4 :
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COUPLET N°5 :
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COUPLET N°6 :
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COUPLET N°7 :
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Sources bibliographiques :

Pour nous écrire : >> N'hésitez pas à nous faire part de vos remarques ou des informations supplémentaires afin d'améliorer cette page...


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