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MUSIQUE >> ANALYSE

LES CHANSONS DES FÉLIBRES /
LI CANSOUN DI FELIBRE


* Gabriel PERRIER / Grabié PERRIER
(1855 à Tarascon - 1928)

4 chansons + 1 noël

Rédacteur du journal tarasconnais l'Echo de Provence.

+ Pour en savoir plus : Wiki.

  • "La tarasco ?"

Noël :

  • "Li rèi / Les rois mages" (1894 ?)

* Brinde à Maiano / Toast à Maillane :

- Présentation de cette chanson : Lors de la Santo Estello, fête annuelle congrès du Félibrige, après la "taulejado", grand repas réunissant les félibres venus de tout le sud de la France, il est de tradition de porter un toast, de trinquer en l'honneur de quelqu'un ou de quelque chose. Et c'est l'occasion de boire dans la célèbre Coupo Santo.

- Paraulo / Paroles : Écrites vers 1898 ? par Gabriel PERRIER (1855-1928). Publiées dans l'Armana prouvençau de 1899.

- Musico / Musique : Sur l'air de "La niue".

Version originelle :

Version provençale en graphie mistralienne :

Traduction en français :

COUBLET N°1 :
Aro qu'avèn proun tauleja,
Que s'es begu, que s'es manja,
Galois ami, se brindavian
Au plus bèu jouièu de la plano,
Tóutis ensèmble cantarian
Maiano !

COUBLET N°2 :
Eici sian dins un Paradis,
Car lou soulas se i'espandis ;
Tèmple de l'ouspitalita,
Noun poudèn cregne li chavano ;
Es un païs de liberta
Maiano !

COUBLET N°3 :
Es la ciéuta dóu grand Mistrau !
Eici s'aubouro soun oustau,
Dequé fau mai pèr soun ounour ?
De noste engèni es la gardiano ;
Poussedis lou plus grand, segnour,
Maiano !

COUBLET N°4 :
Auprès dóu mèstre vesèn mai
Na mistralenco, flour de mai,
Fado vivènt à soun coustat.
Que 'mé sa gràci soubeirano
Ilumino de sa clarta
Maiano !

COUBLET N°5 :
Vàutri, d'un pau partout vengu,
Coume iéu vous vese esmougu :
Dins aquest liò gai e risènt
Vesès que la glòri es pas vano,
E vous sousprene redisènt :
Maiano !

COUBLET N°6 :
Es vertadiero ma cansoun
E pamens siéu de Gravesoun.
Eici sian pèr la verita
E me passarien la caussano,
M'empacharien pas de canta
Maiano !

COUBLET N°1 :
.

COUBLET N°2 :
.

COUBLET N°3 :
.

COUBLET N°4 :
.

COUBLET N°5 :
.

COUBLET N°6 :
.

COUBLET N°7 :
.

COUPLET N°1 :
Maintenant que nous nous sommes assez attablés,
Qu'on a bu, qu'on a mangé,
Joyeux amis, si nous trinquions
Au plus beau joyau de la plaine,
Tous ensemble nous chanterions
Maillane !

COUPLET N°2 :
Ici nous sommes dans un paradis
Car
Tample de l'hospitalité,
Nous ne pouvons pas craindre les tempêtes ;
C'est un pays de liberté
Maillane !

COUPLET N°3 :
C'est la cité du grand MISTRAL !
Ici s'érige sa maison,
D
De notre
P
Maillane !

COUPLET N°4 :
Auprès du maître nous voyons
N
F
Q
Illumine de sa clarté
Maillane !

COUPLET N°5 :
Vous, d'un peu partout venus,
Comme moi je vous vois émus :
Dans ce lieu gai et riant
V
Et vous
Maillane !

COUPLET N°6 :
Elle est vraie ma chanson
Et pourtant je suis de Graveson.
Ici nous sommes pour la vérité
Et
M
Maillane !


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* Cansoun nouvialo / Chanson de noces :

- Présentation de cette chanson : Chanson en l'honneur du mariage du félibre Jules BOISSIÈRE et de Thérèse ROUMANILLE (Reine du Félibrige).

- Paroles : Écrites à Graveson par Gabriel PERRIER (1855-1928). Publiées dans l'Armana prouvençau de 1893.

- Musique : Sur l'air de "Le Moulin" de Léon XANROF (09/12/1867-17/05/1953).

Version originelle :

Version provençale en graphie mistralienne :

Traduction en français :

COUBLET N°1 :
Que carrihoun dins Avignoun !
Din, dan, din, dan, aquéu trignoun,
Es li campano que subran,
Din, dan, din, dan, soun messo a brand

COUBLET N°2 :
Pèr un troubaire bèn ama,
Din, dan, din, dan, e renouma ;
Arrivo d'apereilalin,
Din, dan, din, dan, vèn dóu Tounkin.

COUBLET N°3 :
Amo despièi mai de sèt an,
Din, dan, din, dan, aura sa man,
La Rèino di gai troubadour,
Din, dan, din, dan, poulido flour.

COUBLET N°4 :
Vuei lou grand jour es arriva,
Din, dan, din, dan ; tre se leva,
Sus li pibo, dis li bouissoun
Din, dan, s'ausis milo cansoun.

COUBLET N°5 :
Lou pople coume au tèms papau,
Din, dan, din, dan, a pres repaus ;
Vai vèire li bèu marida,
Din, dan, din, dan, li vèn bada.

COUBLET N°6 :
De pertout se fèsto l'amour ;
Din, dan, din, dan, queto clamour !
Lou prèire vai li benesi,
Din, dan, din, dan, ah, que plesi !

COUBLET N°7 :
Subran la glèiso se durbis,
Din, dan, din, dan, tout trefoulis :
Li nòvi soun sus Iou pountin,
Din, dan, din, dan, que bèu matin !

COUBLET N°8 :
La Pouësìo vous unis,
Din, dan, din, dan, e voste nis
Sara toujour, acò 's segur,
Din, dan, din, dan, nis de bonur.

COUBLET N°9 :
Pren lou bras de toun chivalié,
Din, dan, din, dan, e l'amelié
Rèino, à ti pèd en toun ounour
Escampara si blànqui flour.

COUBLET N°10 : Mandadis à la Nòvio
Quites, Rèino, un noum inmourtau ;
Din, dan, din, dan, n'auras un tau
Que sara di mai pouderous :
Es de raço, toun amourous !

COUBLET N°11 : Mandadis au Nòvi
Prince, se passes mai la mar,
Din, dan, din, dan, au toumple amar,
Nègues pas dedins I'aigo-sau,
Din, dan, toun cor de prouvençau.

COUBLET N°1 :
Que carrihoun dins Avignoun !
Din, dan, din, dan, aquéu trignoun,
Es li campano que subran,
Din, dan, din, dan, soun messo a brand.

COUBLET N°2 :
.

COUBLET N°3 :
.

COUBLET N°4 :
.

COUBLET N°5 :
.

COUBLET N°6 :
.

COUBLET N°7 :
.

COUPLET N°1 :
Quel carillon dans Avignon !
Ding, dong, ding, dong, ce
Ce sont les cloches qui soudain,
Ding, dong, ding, dong, sont mises à sonner...

COUPLET N°2 :
Pour un poète troubadour bien aimé,
Ding, dong, ding, dong,
Arrive du lointain,
Ding, dong, ding, dong, il vient du Tonkin (Viêt Nam).

COUPLET N°3 :
Il aime depuis plus de sept ans,
Ding, dong, ding, dong,
La reine des joyeux troubadours,
Ding, dong, ding, dong, jolie fleur.

COUPLET N°4 :
Aujourd'hui, le grand jour est arrivé,
Ding, dong, ding, dong,
Sur les
Ding, dong, ding, dong, .

COUPLET N°5 :
Le peuple comme au temps des papes,
Ding, dong, ding, dong, a pris repos ;
Il va voir les beaux mariés,
Ding, dong, ding, dong, il vient les bader.

COUPLET N°6 :
De partout on fête l'amour ;
Ding, dong, ding, dong, quelle clameur !
Le prêtre va les bénir,
Ding, dong, ding, dong, ah ! Quel plaisir !

COUPLET N°7 :
Soudain l'église s'ouvre,
Ding, dong, ding, dong, tout
Les jeunes mariés son sur le parvis,
Ding, dong, ding, dong, quel beau matin !

COUPLET N°8 :
La poésie vous unit,
Ding, dong, ding, dong, et votre nid
Sera toujours, cela est certain,
Ding, dong, ding, dong, nid de bonheur.

COUPLET N°9 :
Prends le bras de ton chevalier,
Ding, dong, ding, dong,
Reine, à tes pieds en ton honneur
E.

COUPLET N°10 : Envoi à la jeune mariée
Quitte, reine, ton nom immortel ;
Ding, dong, ding, dong,
Qui sera des plus pauvres :
Il est noble, ton amoureux !

COUPLET N°11 : Envoi au jeune marié
Prince, si tu passes par la mer,
Ding, dong, ding, dong, au temple amer,
Ne noies pas dans l'eau salée,
Ding, dong, ton coeur de provençal.


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* La farandoulo / La farandole :

- Présentation de cette chanson : Chanson pour danser.

- Paroles : Écrites à Graveson par Gabriel PERRIER (1855-1928). Publiées dans l'Armana prouvençau de 1892.

- Musique : Sur l'air de "La farandoulo de Tarascoun".

Version originelle :

Version provençale en graphie mistralienne :

Traduction en français :

REFRIN :
La farandoulo, nàutri la faren
Riboun-ribagno,
Emé jamai la cagno ;
Lèu, lèu, lèu, nous agantaren,
Man dins la man, coume uno longo escagno,
E sautaren jusqu'à n'en perdre alen.

COUBLET N°1 :
Escarrabiho
Li gènti fiho
Que vivaran emé li bèu jouvènt ;
Li calignaire
Soun de cantaire,
Mai pèr canta n'i'a ges de plus valènt.

AU REFRIN

COUBLET N°2 :
Lou tambour pico,
E la musico
Nous reviscoulo, subran, que-noun-sai !
Vuei fasen fèsto,
Pausen la vèsto,
A l'aise, dau ! farandoulen que mai !

AU REFRIN

COUBLET N°3 :
Car en Prouvènço,
Que jouïssènço
Tre qu'ausissèn flahutet, tambourin !
Nòstis amigo
An de fournigo
Dins li boutèu, acò li bouto en trin.

AU REFRIN

COUBLET N°4 :
Veici la foulo,
La farandoulo
En ersejant se debano eilalin ;
Pièi autro causo,
La cacalauso
Aro se formo au mitan dóu camin.

AU REFRIN

COUBLET N°5 :
Sèmpre dardaio,
Met tout en aio,
Noste soulèu, 'mé sa bono calour ;
Mai s'escandiho,
Fai nòsti fiho
Gènto e poulido, ardènto pèr l'amour.

AU REFRIN

COUBLET N°6 :
De ta Prouvènço,
Bello jouvènço,
Fugues long-tèms, l'espèro e lou cepoun !
E vous, chatouno
Tant galantouno,
Pourgès toujour vòsti gauto i poutoun !

Darnié REFRIN :
La farandoulo, nàutri la faren
Riboun-ribagno,
Emé jamai la cagno ;
Lèu, lèu, lèu, nous agantaren,
Man dins la man, coume uno longo escagno,
E dansaren jusqu'à n'en perdre alen.

REFRIN :
.

COUBLET N°1 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°2 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°3 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°4 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°5 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°6 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°7 :
.

AU REFRIN

REFRAIN :
La farandole, nous autres nous la ferons
Quoi qu'il arrive,
Sans jamais la
Vite, vite, vite, nous nous attraperons,
Main dans la main, comme une longue
Et nous sauterons jusqu'à en perdre haleine.

COUPLET N°1 :
E
Les charmantes filles
Q
Les amoureux
Sont des chanteurs,
Mais pour chanter, il n'y en a pas de plus vaillants.

AU REFRAIN

COUPLET N°2 :
Le tambour tape
Et la musique
Nous revigore soudain,
Aujourd'hui, nous faisons fête,
Nous posons la veste,
À l'aise, allez ! Farandolons !

AU REFRAIN

COUPLET N°3 :
Car en Provence,
Quelle jouïssance
Dès que nous entendons flûtets, tambourins !
Nos amies
Ont des fourmis
Dans les mollets, cela les met en train.

AU REFRAIN

COUPLET N°4 :
Voici la foule,
La farandole
E
Puis autre chose,
L'escargot
Maintenant se forme au milieu du chemin.

AU REFRAIN

COUPLET N°5 :
Toujours
M
Notre soleil avec sa bonne chaleur ;
M
F
Gentilles et jolies, ardentes pour l'amour.

AU REFRAIN

COUPLET N°6 :
De ta Provence,
Belle jeunesse,
Tu fus longtemps l'espoir et le
Et vous, jeunes filles,
Si charmantes,
P .

Dernier REFRAIN :
La farandole, nous autres nous la ferons
Quoi qu'il arrive,
Sans jamais la
Vite, vite, vite, nous nous attraperons,
Main dans la main, comme une longue
Et nous danserons jusqu'à en perdre haleine.


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* Lou Pont-Nòu escranca ou Enri IV i felibre de Paris / Le Pont-Neuf affaissé ou Henri IV chez les félibres de Paris :

- Présentation de cette chanson : Chanson dédicacée au statuaire AMY. Fait référence au pont saint Bénézet d'Avignon en partie détruit.
Autre titre possible : "Enri IV i felibre de Paris / Henri IV aux félibres de Paris".

- Paroles : Écrites en 1886 par Gabriel PERRIER (1855-1928). Publiées dans "La Revue Félibréenne" de 1887.

- Musique : Sur l'air de "". Publiée dans "La Revue Félibréenne" de 1887.

Version originelle :

Version provençale en graphie mistralienne :

Traduction en français :

COUBLET N°1 :
Enri Quatre sus lou Pont Nòu
Esperavo Grabiello ;
Ero poulidet coume un sòu,
Voulènt plaire à sa bello.
Quand soun chivau tout galantoun,
La faridoundeno, la faridoundoun,
Trepè coume un jouine cabrit,

REFRIN :
Biribi,
A la façoun de Barbari
Moun ami.

COUBLET N°2 :
Lou Bearnés, tout de cantèu,
Ié crido : Mai, viedase !
Dequ'-as au-jour-d'uei, o moun bèu ?
Reguignes coume un ase !
Lou chivau respond : Noum de noun,
La faridoundeno, la faridoundoun,
Mèstre, crese que sian rousfi,

AU REFRIN

COUBLET N°3 :
Lou rèi, alor, tout esglaria,
Davalo, turo luro !
E vèsent lou pont escranca
Dis : O ! queto ascladuro!!
Vèntre sant Gris ? fai lou Gascoun,
La faridoundeno, la faridoundoun,
Mai ! lou Pont Nòu es espóuli,

AU REFRIN

COUBLET N°4 :
Anavo remounta bessai
Sus sa bèstio à la lesto,
Quand veguè veni sant Brancai
Soun capèu sus la tèsto :
— Tè ! coume vai, o moun pichoun ?
La faridoundeno, la faridoundoun,
— Vai mies que toun pont, sacredi,

AU REFRIN

COUBLET N°5 :
— Mai dequé vènes faire eici,
Ié fai lou poung sus l'anco,
Vendriès-ti pas, pèr rebasti
Moun pont que s'espalanco ?
— Siéu pas Benezet d'Avignoun,
La faridoundeno, la faridoundoun,
Siéu de Manosco, diéu-merci !

AU REFRIN

COUBLET N°6 :
— Mai enfin, acò noun me dis
Ço qu'eici vènes faire,
Dins aquéu diàussi de Paris ?
— Vène, coume ajudaire,
Faire un discours de recepcioun,
La faridoundeno, la faridoundoun,
Au felibrige de Paris,

AU REFRIN

COUBLET N°7 :
Lou Rèi, en se picant lou front,
Rebèco : O cavalisco !
Sèmpre èstre quiha sus un pont,
Oh ! bon Diéu, queto bisco !
I felibre i'-a de gascoun,
La faridoundeno, la faridoundoun,
Voudran segur dóu bon Enri,

AU REFRIN

COUBLET N°8 :
Escalo lèu sus soun chivau,
E cour à la sesiho
Pèr rejougne aperamoundaut
Li felibre en famiho,
Sant Brancai es d'escambarloun,
La faridoundeno, la faridoundoun,
Li vaqui tóuti dous parti,

AU REFRIN

COUBLET N°9 :
Dins li carriero de Paris,
Li gènt, virant la tèsto,
Disien : Emé Vèntre sant Gris
Lou sant vai faire fèsto.
Arribon pièi à l'Oudeoun,
La faridoundeno, la faridoundoun,
Areno ié crido : Es eici !

AU REFRIN

COUBLET N°10 :
— De femo, ié venguè lou sant,
Eici n'i'-aura pas gaire ;
Fau óublida, moun verd galant,
Que sies un calignaire.
— Ai! dis lou rèi plen d'emoucioun,
La faridoundeno, la faridoundoun,
Coume moun pont siéu espóuli,

AU REFRIN

COUBLET N°11 :
Lou Felibrige à tant festa
Li dous valent coumpaire
E pièi lis a tant abèura,
Que li dous galejaire
Fasien la farandoulo en round,
La faridoundeno, la faridoundoun,
Bèn tant que voulien plus sourti.

AU REFRIN

COUBLET N°12 :
Dempiè aquéu jour sènso egau,
I felibre s'atrovo
Enri Quatre, sus soun chivau,
Que vòu faire si provo.
Espèro gai coume un quinsoun,
La faridoundeno, la faridoundoun,
Que soun pont fugue rebasti,

AU REFRIN

COUBLET N°1 :
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REFRIN :
.

COUBLET N°2 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°3 :
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AU REFRIN

COUBLET N°4 :
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AU REFRIN

COUBLET N°5 :
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AU REFRIN

COUBLET N°6 :
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AU REFRIN

COUBLET N°7 :
.

AU REFRIN

COUPLET N°1 :
Henri IV sur le Pont Neuf
Attendait Gabrielle ;
Il était beau comme un astre,
Voulant plaire à sa belle.
Quand son cheval si gentillet,
La faridondaine, la faridondon,
Bondit comme un cabrit...

REFRAIN :
Birbiri,
À la façon de Barbari,
Mon ami.

COUPLET N°2 :
Le Béarnais, tout de travers,
Lui crie : "Vié d'âne !"
Qu'as-tu aujourd'hui, ô mon beau ?
Tu rues comme un âne !?"
Le cheval répond : "Nom de non,
La faridondaine, la faridondon,
Maître, je crois que nous sommes flambés".

AU REFRAIN

COUPLET N°3 :
Le roi, alors tout effrayé,
Descend vivement,
Et voyant le pont affaissé,
S'écrie : "Oh quelle crevasse !
Ventre-saint-gris ! Fait le Gascon,
La faridondaine, la faridondon,
Mais le Pont-Neuf est détruit !".

AU REFRAIN

COUPLET N°4 :
Il allait remonter peut-être,
Sur son cheval rapidement,
Quand il vit venir saint Pancrace,
Le chapeau sur la tête :
- Tiens, comment va, mon petit ?
La faridondaine, la faridondon,
- Ça va mieux que ton pont, sacredi...

AU REFRAIN

COUPLET N°5 :
- Mais que viens-tu faire ici, dit-il
Le poing sur la hanche.
Viendrais-tu pour rebâtir
Mon pont qui s'effondre ?
- Je ne suis pas Benoît d'Avignon,
La faridondaine, la faridondon,
Je suis de Manosque, Dieu merci !

AU REFRAIN

COUPLET N°6 :
- Mais enfin, cela ne me dit pas
Ce qu'ici tu viens faire,
Dans ce diable de Paris !?
- Je viens comme associé
Faire un discours de réception,
La faridondaine, la faridondon,
Au félibrige de Paris.

AU REFRAIN

COUPLET N°7 :
Leroi, en se frappant le front,
S'écrie : "Ô mavalisco !
Toujours être perché sur un pont,
Oh ! Bon Dieu, quelle rage !
Chez les félibres, il y a des Gascons,
La faridondaine, la faridondon,
Ils voudront bien sûr du brave Henri".

AU REFRAIN

COUPLET N°8 :
Il remonte vite sur son cheval,
Et court à la séance
Pour rejoindre par là-haut
Les félibres en famille,
Saint Pancrace, à califourchon,
La faridondaine, la faridondon,
Les voilà tous deux partis...

AU REFRAIN

COUPLET N°9 :
Dans les rues de Paris,
Les gens, tournant la tête,
Disaient : "Avec ventre-saint-gris,
Le saint va faire la fête.
Ils arrivent enfin à l'Odéon,
La faridondaine, la faridondon,
Paul ARÈNE leur crie : "C'est ici !".

AU REFRAIN

COUPLET N°10 :
- Des femmes, lui souffla le saint,
Ici, tu n'en trouveras guère ;
Il faut oublier, mon vert galant,
Que tu es un cajoleur.
- Aïe ! Dit le roi plein d'émotion,
La faridondaine, la faridondon,
Comme mon pont, je suis mal en point.

AU REFRAIN

COUPLET N°11 :
élibrige a tant fêté
Les deux vaillants compagnons,
Et puis les a tant abreuvés,
Que les deux compères
Dansaient la farandole en rond,
La faridondaine, la faridondon,
Si bien qu'ils ne voulaient plus sortir.

AU REFRAIN

COUPLET N°12 :
Depuis ce jour mémorable,
On voit chez les félibres,
Henri IV, sur son cheval,
Qui voulant faire ses preuves,
Attend, gai comme un pinson,
La faridondaine, la faridondon,
Que son pont soit rebâti.

AU REFRAIN


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* L / :

- Présentation de cette chanson : .

- Paraulo / Paroles : Écrites par Gabriel PERRIER (1855-1928). Publiées dans l'Armana prouvençau de .

- Musico / Musique : ().

Version originelle :

Version provençale en graphie mistralienne :

Traduction en français :

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AU REFRIN

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AU REFRIN

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AU REFRIN

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AU REFRIN

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Version originelle :

Version provençale en graphie mistralienne :

Traduction en français :

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COUPLET N°7 :
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Sources bibliographiques :

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