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MUSIQUE >> ANALYSE

Les chansons de Michel CAPODURO / Miquèu CAPODURO
(29/01/1836 à Marseille - 17/07/1892 à Marseille)

12 chansons répertoriées en provençal

Chanteur, chansonnier, poète, marseillais.
Il a composé une vingtaine de chansons en provençal, qu'il interprétait à l'Alcazar et au Casino.

+ Pour en savoir plus : Chansons publiées par Guillaume LUC.

Michel CAPODURO

 


I) Chansons en langue d'oc :

* L'alèio di Cavalié / L'allée des chevaliers :

- Présentation de cette chanson : Lettre.

- Paroles : Écrites en septembre 1890 par Michel CAPODURO (1838-1892).

- Musique : Sur l'air de "Le Couturier".

Version originelle :

L'aleïo deï Cavalié

Version provençale en graphie mistralienne :

L'alèio di cavalié

Version en graphie classique :

 

Traduction en français :

L'allée des chevaliers

COUBLET N°1 :
Quito l'Exil, Jean réven d'Italio,
La Républico aro, piquo dé nas :
Sian cent coou miés, aro dédin Marsio
Qué m'un booun reï, tu mêmé va diras.
Ma grando jouas mi fa préndré la plumo,
Per ti counta cé qu'aven dé nouvéou ;
Quan soouras tout, crèsi qu'émé ta frumo
Rétournarés toutei dous oou pu léou.
Aprén donc qué din Marsio
Anescouba la poourio
Car la mita doou Prado
Sérvé plus eï rococo
An fa d'uno belle aléïo
L'an sablado à mervéïo
Per léi riché financier
L'aléïo deï Cavalié.

COUBLET N°2 :
Sé pousédan .

COUBLET N°3 :
Aprén ooussi .

COUBLET N°4 :
Vé jés dé rei, la .

COUBLET N°1 :
.

COUBLET N°2 :
.

COUBLET N°3 :
.

COUBLET N°4 :
.

COBLET N°1 :
.

COBLET N°2 :
.

COBLET N°3 :
.

COBLET N°4 :
.

COUPLET N°1 :
Je quitte l'éxil, Jean revient d'Italie,
La république maintenant, pique du nez :
Nous sommes cent
Q
Ma grande joie me fait prendre la plume
Pour ta conter ce que nous avons de nouveau ;
Quand tu sauras tout, je crois qu'avec ta femme,
Vous retournerez tous les deux au plus vite.
Aprends donc que dans Marseille
A
Car la moitié du Prado
S
I
I
Pour les riches financiers
L'allée des cavaliers.

COUPLET N°2 :
Si nous possédons .

COUPLET N°3 :
Apprends aussi .

COUPLET N°4 :
Vois pas de roi, la .


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* L'ancian e lou nouvèu capèu / L'ancien et le nouveau chapeau :

- Présentation de cette chanson : Critique des nouveaux chapeaux à la mode...

- Paroles : Écrites par Michel CAPODURO (1836-1892). Publiées dans "Lou troubadour de sans-souci" de Guillaume LUC (Volume N°1, 1866).

- Musique : Sur l'air de "La Cardalino".

Version originelle :

L'ançien et lou nouvéou capeou

Version provençale en graphie mistralienne :

L'ancian e lou nouvèu capèu

Version en graphie classique :

 

Traduction en français :

L'ancien et le nouveau chapeau

COUBLET N°1 :
Ançienament per leis capeou,
Mésies duves n'avé mémoiro ,
Es verai qu'erouns pas troou beou
Intravoun jusquos à la machoiro
Eroun fouesso pu coumplésent,
Car sé sueives ben ma mélhodo
Dires n'érians ben mai countens
Qué deïs capeou nouvello modo.

COUBLET N°2 :
Aro fant dé pichoun capéou.
Qué mé péno tapouns la testo :
Es veraï qué sount fouésso beou
Mai vous tapoun pas tout lou resto.
L'ançien cachavo leis défaou
Qué poou vous fairé la naturo,
Su lou fron per fes s'avias maou
Si vésie pas la mendro enfluro.

COUBLET N°3 :
Ténés d'aco la pas longtem,
Qué célébrérount lou mariagi
Dé Joousé lou couneisses ben
Car es un garçoun deis ben sagi.
Eben despuis qu'es marida
Cresi que l'an porta la rodo,
Aro dient qué poou plus porta
Leis capeou dé nouvello modo.

COUBLET N°4 :
Aven fouesso hommes marida
Qué si sount ben soumes oou codo,
Car ant jamai pousque porta
Leis capeou dé nouvello modo.
Compli sus vaooutris, car ben leou
D'ounnares vouestro signaturo
Qué siégount dé touto mesuro.

COUBLET N°1 :
.

COUBLET N°2 :
.

COUBLET N°3 :
.

COUBLET N°4 :
.

COUBLET N°5 :
.

COUBLET N°6 :
.

COUBLET N°7 :
.

COBLET N°1 :
.

COBLET N°2 :
.

COBLET N°3 :
.

COBLET N°4 :
.

COUPLET N°1 :
Anciennement pour les chapeaux,
Messieurs, vous devez en avoir mémoire,
Il est vrai qu'ils étaient très beaux,
Ils entraient jusqu'à la machoire,
Ils étaient très peu complaisant,
Car si vou suivez bien ma méthode,
Vous direz ils en étaient bien plus contents
Que des chapeaux nouvelle mode.

COUPLET N°2 :
Maintenant, ils font des petits chapeaux
Qui
C'est vrai qu'ils sont très beaux
Mais ils vous tapent pas tout le
L'ancien
Q
Sur le front parfois si vous aviez mal,
S .

COUPLET N°3 :
Tenez, de cela
Q
De Joseph
Car c'est un garçon des plus sages,
Et bien, depuis qu'il est marié,
Je crois qu'ils l'ont porté
Maintenant ils disent qu'il ne peut plus porter
Les chapeaux de nouvelle mode.

COUPLET N°4 :
Nous avons beaucoup d'hommes mariés
Qui se sont bien soumis au code,
Car ils n'ont jamais pu porter
Les chapeaux de nouvelle mode.
C
D
Q .


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* L'escarta e l'esquichugi / L :

- Présentation de cette chanson : .

- Paroles : Écrites par Michel CAPODURO (1836-1892). Publiées dans "Lou troubadour de sans-souci" de Guillaume LUC (Volume N°2, 1866).

- Musique : Sur l'air de "L'Amour en 3 leçons".

Version originelle :

Version provençale en graphie mistralienne :

Version en graphie classique :

Traduction en français :

COUBLET N°1 :
Dé meis counséous, sé voulés, braveis fillos
N'en prouffita, boutas, li sias à temps,
Quand m'entendrés, durbirés les oourilhos,
Yeou, crésés-vos, n'en seraï ben counten.
Es sus d'un juech qu'aï desplaca ma scienço,
Vous l'apprendraï se voulés m'escouta,
Lassaraï pas long temps vouestro patienço,
D'un soulet coou jugares l'escarta.

COUBLET N°2 :
Vouai l'escarto, per vouestri dameisellos,
Sérié troou béou, se lou jugavia ben,
Car meis counséous soun pas de bagatellos
Mai m'escoutas, et pensas ooutrament,
Vé ! quand soourieou dé mi brular lou fugi
Rénounsarés à tant de vilens juech.
Premiérament aqueou dé l'esquichugi,
Qu'à l'avenir lou jugarés en luech.

COUBLET N°3 :
Sé counneisias ben seques l'esquichugi,
Préférarias cent fes maï l'escarta :
Créses-vo-ben, car yeou même lou jugi,
Sabi tro ben tout cé qué m'a cousta :
Taou qué mi vias, en perden doueis partidos
Dé séqu'avieou, mi restet presque ren ;
M'en souvendrai lou reste de ma vido,
Es un laï juech,.fillo, mesfîsaven.

COUBLET N°4 :
Amusas-vous ren qué parmi fumellos,
Car, dins lou juech, l'homme es fouesso malin,
Vous gagnarié jusqu'à vouestri parpellos,
Et n'en ririé toujours d'un air badin,
A l'aveni, juri, braveis filletos,
Sé meis counséous vous an ben prouffita,
Préférares vous amusar souletto
Et jugares jamaï l'escarta.

COUBLET N°1 :
De mi counsèu, se .

COUBLET N°2 :
.

COUBLET N°3 :
.

COUBLET N°4 :
.

COBLET N°1 :
.

COBLET N°2 :
.

COBLET N°3 :
.

COUPLET N°1 :
De mes conseils, si vous voulez, braves filles,
En profiter,
Quand vous m'entendrez, vous ouvrirez les oreilles,
Moi, croyez-vous, j'en serai bien content.
C'est
Je vous l'apprendrai si vous voulez m'écouter,
Je ne lasserai pas longtemps votre patience,
D'un seul .

COUPLET N°2 :
Oui
Serait trop beau, si
Car mes conseils ne sont pas des bagatelles
Mais vous m'écoutez et vous pensez autrement,
Vois ! Quand je
Vous renoncerez à
Premièrement, ce
Qu'à l'avenir vous le jouerez .

COUPLET N°3 :
Si vous connaissiez bien
Vous préfèreriez cent fois plis l
Croyez-vous vien, car moi même le
Je sais trop bien tout ce qu'il m'a coûté :
T
D
Je m'en souviendrai le reste de ma vie,
C'est un .

COUPLET N°4 :
Amusez-vous rien que parmi
Car dans le jeu, l'homme est très malin,
Vous gagneriez jusqu'à vos
Et
À l'avenir, je jure, braves fillettes,
Si mes conseils vous ont bien profité,
Vous préférerez vous amuser seules
Et vous ne jouerez jamais l .


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* Li veloucipède / Les vélos :

- Présentation de cette chanson : Le vélo devient à la mode...

- Paroles : Écrites par Michel CAPODURO (1836-1892). Publiées dans "Lou troubadour de sans-souci" de Guillaume LUC (Volume N°8, 1869).

- Musique : Sur l'air de la "Ronde des Petits Bâteaux".

Version originelle :

Leis vélocipèdos

Version provençale en graphie mistralienne :

Li veloucipède

Version en graphie classique :

Lei volòcipedas

Traduction en français :

Les vélos

REFRIN :
Qué drolo d'enventien,
Qu'és aqueileis vélocipèdos ?
Leis gens l'ant la passien,
N'en fourmoun soun ocupatien.

COUBLET N°1 :
Dient qué vent doou progrés,
L'enventien magnifiquo.
Mounté cadun s'appliquo.
Oou dernier deis dégrés.
N'a qué sount entesta,
Perdoun pas la patienço
Et vous métoun la scienço,
Per aco, dé cousta.

AU REFRIN

COUBLET N°2 :
Portant leis tardarié,
S'arrangeoun dé maniéro
Leis bottos à l'écuyèro,
Sembloun dé cavaliers.
La casquetto à mér'oun,
Viroun la manivello,
Ieou farieou ben pu bello ;
Mettrieou leis éspérouns.

AU REFRIN

COUBLET N°3 :
Trouvas pas que sount béous
Dé gens niés à la modo,
Quia dessus doueis rodos,
Qué fant leis éstournéous,
Quouaqué pooureis mesquins !
Fant pueis dé tristeis minos,
Quant vous piquoun d'esquino,
Oou mitan doou camin.

AU REFRIN

COUBLET N°4 :
Prétendoun qué fant ben.
Un m'a dit : Sé m'entesti,
Es qu'aquito, la besti,
Prenes pas lou mouriden.
Quand leis cambos fant maou,
Qué la rodo s'encalo,
Va cargoun sus l'e palo,
Va pouartoun à l'oustaou.

AU REFRIN

COUBLET N°5 :
Coumo spéculatien,
Fant ben. L'hommé travaillo,
Fa qué gagno la paillo
Et mangeo la ratien ;
Sount oou rang dei chivaou.
Céqué vons dieou, v'atesti !
La ley, coumo en dé besti,
L'imposo lou fanaou.

AU REFRIN

COUBLET N°6 :
M'a dit moussu Rampo,
Pour ma noce, je jure,
Qu'en guise de voiture,
Nous irons à chivo.
Aquit si chalarant,
La novi séra fiéro,
Filara la promièro,
La mettran dé davant.

AU REFRIN

COUBLET N°7 :
Leis damos trouvarant
La modo un poou nouvello,
Maï pourtant leis fumellos.
Dé ségur l'anarant.
Si mettrant le chapeau
Coumo eis amazonnes,
Seulement, les personnes
Pourront voir les boteaux.

AU REFRIN

COUBLET N°8 :
Maï, voueri m'arresta,
Mi farien casi riré ;
Voudrieou leis interdiré,
S'éri l'ooutourita.
Maï, leis chivaou ressort
Tiroun ben miou terno,
Qué noun pas la lanterno
Doou paouré Rochefort.

Darnié REFRIN :
Temben van s'enrouhi
Aqueli poourei quadrupèdo,
Talament sount rousti,
Qu'aro leis vendoun per bouhi.

COUBLET N°1 :
.

REFRIN :
.

COUBLET N°2 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°3 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°4 :
.

AU REFRIN

COBLET N°1 :
.

REFRIN :
.

COBLET N°2 :
.

AU REFRIN

COBLET N°3 :
.

AU REFRIN

COBLET N°4 :
.

AU REFRIN

REFRAIN :
Quelle drôle d'invention
Que ces vélos !?
Les gens en ont la passion,
Ils en font leur occupation.

COUPLET N°1 :
Ils disent que
L
Où chacun s'applique.
Au dernier des degrés,
N
Pardon
Et
Pour cela, de côté.

AU REFRAIN

COUPLET N°2 :
Portant les
S
Les bottes à l'écuyère,
S
La casquette à
Tournent la manivelle,
Moi je ferais bien plus belle ;
Je mettrais les éperons.

AU REFRAIN

COUPLET N°3 :
Vous ne trouvez pas qu'ils sont beaux
D
Q
Qui font les étourneaux.
Quoique
Ils font
Quan
Au milieu du chemin.

AU REFRAIN

COUPLET N°4 :
Ils prétendent qu'ils font bien.
Un m'a dit : "Si je m'entête,
C'est que
Ne prenez pas le
Quand les jambes font mal,
Que la roue
Va chargent sur l'épaule,
V .

AU REFRAIN

COUPLET N°5 :
Comme spéculation,
Ils font bien. L'homme travaille,
Il faut qu'il gagne la paille
Et mange la ration ;
Ils sont au rang des chevaux.
Ce que
La loi, comme
L'impose le .

AU REFRAIN

COUPLET N°6 :
Monsieur RAMPE m'a dit
Pour ma noce, je jure
Qu'en guise de voiture,
Nous irons à
Ici
La mariée sera fière,
Elle filera la première,
Nous la mettrons devant.

AU REFRAIN

COUPLET N°7 :
Les dames trouveront
La mode un peu nouvelle,
Mais pourtant les femelles.
Sûr y irons.
Elles se mettront le chpeau
Comme les amazones,
Seulement, les personnes
Pourront voir les boteaux.

AU REFRAIN

COUPLET N°8 :
Mais, je veux m'arrêter,
M
Je voudrais les interdire,
Si j'étais l'autorité.
Mais, les chevaux
Tirent bien
Que
De pauvre ROCHEFORT.

Dernier REFRAIN :
Aussi ils vont s
Ces pauvres quadrupèdes,
Tellement ils sont rôtis,
Que maintenant ils les vendent pour .


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* L'ourfelino / L'orpheline :

- Présentation de cette chanson : Triste romance. Perte d'une mère.

- Paroles : Écrites par Michel CAPODURO (1836-1892). Publiées dans "Lou troubadour de sans-souci" de Guillaume LUC (Volume N°1, 1866).

- Musique : Composée par Pierre-Marius AUDRAN (professeur au Conservatoire de Marseille).

Version originelle :

L'orphelino

Version provençale en graphie mistralienne :

L'ourfelino

Version en graphie classique :

 

Traduction en français :

L'orpheline

COUBLET N°1 :
Orphélino à très ans restéri paouro filho ,
Ai grandi lentament oou mitau deis doulours ,
Senço aver couneissu ni parents ni familho,
La mouar, dé meis tourments souletto n'es l'ooutour.
Hérous sount leis enfants souto leis ueils d'un péro :
En tout tens, en tout lué toujour soun respecta.
Agues piéta moun Dioou car ai plus jès dé mèro,
Soulageas moun malheur fes mi la carita.

COUBLET N°2 :
Per m'esgaia lou soir din ma paouro chambretto,
Countempli dé chasqu'un lou gros moucéou dé pan
Que m'andouna lou jour , et ma paouro bouquetto
Souvent per lou rouigar si remplicé dé sang.
Sieou ben lunch deis plési car n'ai jés sus la terro.
Mi resto qu'un espoir es vouestro humanita.
Fes dé ben à l'enfant que li manquo sa mèro,
Toujour m'en souvendrai, fes mi la carita.

COUBLET N°3 :
Din mei songi, la nuech, semblo qué viou ma mèro
Transportado dé joie, veni per l'embrassa
M'aperçuvi ben leou qu'es ren qu'uno chiméro,
Car ia mouart quand vous prend es per l'éternita.
En soungeant lou bounheur, vivi din la misèro.
Ma mèro moun trésor per toujour m'a quitta.
Ces per plourar qué Diou m'a leissa sur la terro
En espérant ma mouar, fes mi la carita.

COUBLET N°4 :
Nourici chasqué jou dé nouveleis souffranço ,
Oou près de l'or souvent en tenta moun hounnour.
Que mi fant leis plésis, leis trésors, l'aboundanço,
Gardi ma poeureta, gardas vouestreis grandour.
Hommes dévergonda qu'insultas la misèro
Leissas oou jouiné enfant sa noblo qualita.
Hounouras la vertu que m'a leissa ma mèro,
Et quand vias d'orphelin fes li la carita.

COUBLET N°1 :
Ourfelino à tres an, restère pauro fiho,
Ai grandi .

COUBLET N°2 :
Pèr m'esgaia lou sèr dins ma pauro chambreto,
C .

COUBLET N°3 :
.

COUBLET N°4 :
.

COBLET N°1 :
.

COBLET N°2 :
.

COBLET N°3 :
.

COBLET N°4 :
.

COUPLET N°1 :
Orpheline à trois ans, je restai pauvre fille ;
J'ai grandi lentement au milieu des douleurs,
Sans avoir connu ni parents ni famille.
La mort, de mes tourments seule en est l'auteur.
H
En tout temps, en tout lieu, toujours sont respectés.
Ayez pitié mon Dieu car je n'ai plus de mère,
Soulagez mon malheur, faites-moi la charité.

COUPLET N°2 :
Pour m'égayer, le soir dans ma pauvre petite chambre,
Je contemple
Q
Souvent
Je suis bien loin des plaisirs car
il me reste qu'un espoir, c'est votre humanité.
F
Toujours je m'en souviendrai, faites-moi la charité.

COUPLET N°3 :
Dans mes songes, la nuit, il semble que je vois ma mère
Transportée de joie, je viens pour l'embrasser
Je m'aperçois bien vite que ce n'est rien qu'une chimère,
Car la mort quand elle vous prend, c'est pour l'éternité.
En songeant
Ma mère, mon trésor pour toujours m'a quitté.
C
En espérant ma mort, faites-moi la charité.

COUPLET N°4 :
Je nourris chaque jour de nouvelles souffrances,
Auprès de l'or souvent
Q
Je garde ma
Hommes dévergondés qui insultez la misère,
Laissez aux jeunes leur noble qualité.
Honorez la vertu que m'a laissée ma mère,
Et quand faites-moi la charité.


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* Lou vièi tambourinaire / Le vieux tambourinaire :

- Présentation de cette chanson : Parodie du ménétrier Thomas.

- Paroles : Écrites par Michel CAPODURO (1836-1892). Publiées dans "Lou troubadour de sans-souci" de Guillaume LUC (Volume N°1, 1866).

- Musique : Sur l'air de "Te souviens-tu".

Version originelle :

Version provençale en graphie mistralienne :

Version en graphie classique :

Traduction en français :

COUBLET N°1 :
Vous-souven-ti digas bravo jouinesso,
Quand aoutreis fés oou souen d'oou tambourin ,
Fasieou toujour dansa vouestreis mestresso :
Clairo, Rousoun, Mariano, et Catin.
Vous-souven-ti, mon siblet , ma baguetto ,
Leis gais moumens que vous ai fach passa.
Braveis maris quand dé fés sus l'erbetto.
Vouestreis mouyè leis ai fachos dansa. (bis)

COUBLET N°2 :
Es iou toujour qu'animavi la danso,
Et moun siblet vous dounnavo l'élan ,
Vouei valsavias toujour eméléganco ,
Qué vouestris pas alors erount charmant.
Ai fach dansa filhetos, vouestreis mèros.
Gai souveni, semblo toujour nouveou.
Mai coummo vous, boutas eroun pas fieros,
Car per li plairé ai créba fouesso peou. (bis)

COUBLET N°3 :
Moun jouiné temps fa plaço à la viellesso,
Oou ver gazoun foudra li diré adieou,
Lou tambourin fa plus moun alégrésso,
Maougra meis ans,sieou countent quand lou vieou.
Braveis enfants sé voules mi coumplairé ,
De moun tambour aprenens l'agrament ;
Remplaçares lou viei tambourinairé,
Que vuei poou plus guga dé l'estrument. (bis)

COUBLET N°4 :
Meis bouens ami jugas-nen emé zèlo,
Crégnés jamai dé li piqua troou fouar ;
Lou tambourin plai fouesso eis damoisello
Car dansariens d'oou matin fin qu'oou soir.
Foou qué saches ben battré la mesuro,
Car la cadanço flatto l'estrument ;
Yeou mi veires toujour sus la verduro,
Countemplarai vouestreis amusament. (bis)

COUBLET N°1 :
.

COUBLET N°2 :
.

COUBLET N°3 :
.

COUBLET N°4 :
.

COBLET N°1 :
.

COBLET N°2 :
.

COBLET N°3 :
.

COBLET N°4 :
.

COUPLET N°1 :
Te souviens-tu dis, brave jeunesse,
Quand autrefois au son du tambourin,
Je faisais toujours danser vos métresses :
Claire, Rose, Marianne et catins.
Vous souvenez-vous, mon sifflet, ma baguette,
Les gais moments où je vous ai fait passer
Braves maris quand parfois sur l'herbe
Vo trois femmes je les ai fait danser. (Bis)

COUPLET N°2 :
C'est moi toujours qui animait la danse,
Et mon sifflet vous donnait l'élan,
Aujourd'hui, vous valsiez toujours avec élégance,
Que vos pas alors étaient charmants.
J'ai fait danser fillettes, vos mères.
Gai souvenir, semble toujour nouveau.
Mais comme vous,
Car pour leur plaire, j'ai crevé beaucoup de peaux. (Bis)

COUPLET N°3 :
Mon jeune temps fait place à la vieillesse,
Au vert gazon il faudra lui dire adieu,
Le tambourin ne fait plus mon allégresse;
Malgré mes ans, je suis content quand
Braves enfants, si vous voulez me complaire,
De mon tambour
Vous remplacerez le vieux tambourinaire,
Qui aujourd'hui ne peut plus jouer de l'instrument. (Bis)

COUPLET N°4 :
Mes bons amis, jugez-en avec zèle,
Ne craignez jamais de les piquer trop fort ;
Le tambourin plaît beaucoup aux demoiselles
Car elles danseraient du matin jusqu'au soir.
Il faut que vous sachiez bien battre la mesure,
Car la cadence flatte l'instrument ;
Moi vous me verrez toujours sur la verdure,
Je contemplerai vos amusements. (Bis)


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* Qu'es acò / Qu'est-ce que c'est :

- Présentation de cette chanson : .

- Paroles : Écrites par Michel CAPODURO (1836-1892). Publiées dans "Lou troubadour de sans-souci" de Guillaume LUC (Volume N°2, 1866).

- Musique : Sur l'air de "Mon testament".

Version originelle :

Qu'es aco !..

Version provençale en graphie mistralienne :

Qu'es acò ?

Version en graphie classique :

 

Traduction en français :

Qu'est-ce que c'est ?

COUBLET N°1 :
Quand eri pichoun, qu'eri drolé,
Et mi rapelli moun papa
Qué toujour mé disié, Polé,
Ti lassés pas dé régarda.
Li disieou, quand dins leis vitragi,
Sus lou port, en vian leis jacots,
Ou ben chez leis marchands d'imagi
Oh ! papa digo ? qu'es acot?...

COUBLET N°2 :
Aï ben, quoi qu'avança dins l'agi,
Counserva ma curiousita,
Et créses-vous qu'es pas dooumagi
D'estré curieou, n'ai prouffita,
Mi souveni qu'à minto filletto,
Senço avé l'esprit d'Arrago,
L'ai fa vaïre, senço lunetto,
La luno, en li disant, ques acot?...

COUBLET N°3 :
En passant, la quatre sémano,
Vers la cariéro Thubaneou,
Mi souveni qu'uno Catalano
Mi regardava, en dian, moun béou !
Coumo curieou, sueivi la bello,
M'a pres, parei, per un sacot.
Resteri qu'un quart-d'ouro eme elle
Et despueis creidi qu'es acot ?...

COUBLET N°4 :
Un soir, Finetto, eme sa méro
Mi diguéroun qué ; véne léou,
Jugoun la sérénado oou mairo,
Si poou ren veire dé pu béou.
Partens, car entendians l'orchestro,
En arriban, sus moun cocot,
M'empégueroun d'uno fenestro,
Deves sentir sé qu'ero acot.

COUBLET N°5 :
Finette, alors, qué regardavo,
Rabayet se qu'avien manda,
Car s'entieou qué s'in amusavo,
Yeou fassioou plus qué m'espoussa.
N'en prengué un, et vers sa méro
Si viro, et sercavo lou mot,
L'enfant voulié s'aoupré sé qu'éro,
Et démandavo qu'es acot ?...

COUBLET N°6 :
Ma curiousita vous fa riré,
Pourtant, Messies, à vouestre tour,
Sias curieou, sença va diré,
Et la provo es, qué chasqué jour,
Vesen uno cansoun nouvello,
Despendes vouestri monacos,
Et venes, alos, nèlo et mèlo,
En creidan toutis, qu'es acot ?...

COUBLET N°1 :
.

COUBLET N°2 :
.

COUBLET N°3 :
.

COUBLET N°4 :
.

COUBLET N°5 :
.

COUBLET N°6 :
.

COUBLET N°7 :
.

COUBLET N°8 :
.

COBLET N°1 :
.

COBLET N°2 :
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COBLET N°3 :
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COBLET N°4 :
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COBLET N°5 :
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COBLET N°6 :
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COBLET N°7 :
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COBLET N°8 :
.

COUPLET N°1 :
Quand j'étais petit, que j'étais jeune garçon,
Et je me rapelle mon papa
Qui toujours me disait : "Paul,
Tu ne te lasses pas de regarder."
Je lui disais : "Quand dans les
Sur le port, en voyant les
Ou bien chez les marchands d'images.
Oh ! Papa, dis, qu'est-ce que c'est ?".

COUPLET N°2 :
J'ai bien
Conservé ma curiosité,
Et croyez-vous que cela n'est pas dommage
D'être curieux, j'ai en profité.
Je me souviens qu'à de nombreuses filles,
Sans avoir l'esprit
Je
La lune, en , qu'est-ce que c'est ?".

COUPLET N°3 :
En passant,
Vers la rue
Je me souviens qu'une Catalane
Me regardait, en disant : "Mon beau !
Comme
M
Je ne restai qu'un quart d'heure avec elle
Et depuis, je qu'est-ce que c'est ?".

COUPLET N°4 :
Un soir,
Me dirent que : "Viens vite,
Ils jouent la sérénade au maire,
Si
Partons, car
En arrivant, sur mon
M
D .

COUPLET N°5 :
F
R
Car je sentais qu'en
Moi je ne faisais plus que
J'en pris un, et vers sa mère
Il se tourne, et cherchait le mot,
L'enfant voulait savoir ce que c'était,
Et demandait : "qu'est-ce que c'est ?".

COUPLET N°6 :
Ma curiosité vous fait rire ;
Pourtant, messieurs, à votre tour,
Vous êtes curieux, il va s'en dire,
Et la preuve en est que chaque jour,
Nous voyons une chanson nouvelle,
D
Et
En criant tous : "qu'est-ce que c'est ?".


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II) Chansons en français :

"", ...


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* L :

- Présentation de cette chanson : .

- Paroles : Écrites par Michel CAPODURO (1836-1892). Publiées dans "Lou troubadour de sans-souci" de Guillaume LUC (Volume N°, ).

- Musique : Sur l'air de "".

Version originelle :

Version provençale en graphie mistralienne :

Version en graphie classique :

Traduction en français :

COUBLET N°1 :
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REFRIN :
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COUBLET N°2 :
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AU REFRIN

COUBLET N°3 :
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AU REFRIN

COUBLET N°4 :
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AU REFRIN

COUBLET N°1 :
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REFRIN :
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COUBLET N°2 :
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AU REFRIN

COUBLET N°3 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°4 :
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AU REFRIN

COBLET N°1 :
.

REFRIN :
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COBLET N°2 :
.

AU REFRIN

COBLET N°3 :
.

AU REFRIN

COBLET N°4 :
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AU REFRIN

COUPLET N°1 :
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REFRAIN :
.

COUPLET N°2 :
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AU REFRAIN

COUPLET N°3 :
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AU REFRAIN

COUPLET N°4 :
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AU REFRAIN

Version originelle :

Version provençale en graphie mistralienne :

Version en graphie classique :

Traduction en français :

COUBLET N°1 :
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COUBLET N°2 :
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COUBLET N°3 :
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COUBLET N°4 :
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COUBLET N°5 :
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COUBLET N°6 :
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COUBLET N°7 :
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COUBLET N°8 :
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COUBLET N°1 :
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COUBLET N°2 :
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COUBLET N°3 :
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COUBLET N°4 :
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COUBLET N°5 :
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COUBLET N°6 :
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COUBLET N°7 :
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COUBLET N°8 :
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COBLET N°1 :
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COBLET N°2 :
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COBLET N°3 :
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COBLET N°5 :
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COBLET N°6 :
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COBLET N°7 :
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COBLET N°8 :
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COUPLET N°1 :
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COUPLET N°2 :
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COUPLET N°3 :
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COUPLET N°4 :
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COUPLET N°5 :
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COUPLET N°6 :
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COUPLET N°7 :
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COUPLET N°8 :
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Discographie / Enregistrements :
- M.


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Bibliographie :

Pour nous écrire : >> N'hésitez pas à nous faire part de vos remarques ou des informations supplémentaires afin d'améliorer cette page...


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