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MUSIQUE >> ANALYSE

Les chansons de Georges DELRIEU / Jorgi DELRIEU
(11/04/1905 à Nice - 01/06/1966 à Nice)
dit "Ludovic BADAT"

16 chansons

Musicien (pianiste, violoncelliste), poète, auteur, compositeur et éditeur musical.

+ Pour en savoir plus : MTCN, BNF.

NB : Ne pas confondre avec Georges DELRIEU (1919-1944) (du Tarn-et-Garonne), ni avec le majoral félibre Pierre Célestin DELRIEU.

Georges DELRIEU

* À Sant-Brancai / À Saint-Pancrace :

- Présentation de cette chanson : .

- Paraulo / Paroles : Écrites par Georges DELRIEU (1905-1966). Publiées en 1960 dans "Anthologie de la chanson niçoise".

- Musico / Musique : Composée par Georges DELRIEU (1905-1966).

Version originelle :

Version provençale en graphie mistralienne :

Traduction en français :

COUBLET N°1 :
Lou soulèu cal’ à raissa,
Argenta lu raiet ;
Lu jouve sus li faissa,
M’au galofr’ à l’uiet,
Fan de land’ à li fiha.
Taiola, chicourloun
N’espesson li auriha
De gai repepihoun.

REFRIN :
Lu amourous s’en van à la brassetta,
Es lou printèmp, veici lou mès de mai.
Lu amourous cuenton de barselèta
Per lu camin mountant à San-Brancai.

COUBLET N°2 :
S’arreston li paraula,
Au soum soun arribat.
Dau subit van à taula :
« Pourtas de pan bagnat ! »
Toumati, archicota,
Ouliva, pissalà,
Me lou vin de la crota,
Couma’n lamp van calà.

AU REFRIN

COUBLET N°3 :
La merenda finida
Coumençon li cansoun.
Una coubl’es partida
Cuhi un ramassoun.
Carrejat per l’aureta,
Cenqu’audes en darrié ?
Lou chièu-chièu dai baieta
Souta lu òulivié.

AU REFRIN

COUBLET N°4 :
Pi vèn la souloumbrina,
La luna va guignà.
Cadun me sa vesina
Noun fà que calignà.
Au jouve s’apountèla
Quietamèn lou cairèu :
S’atrovesse la bella
Davan d’un repoumpèu ?

Darnié REFRIN :
Lu amourous s’en van à la brassetta,
Es lou printèmp, veici lou mès de mai.
Lu amourous cuenton de barselèta
Per lu camin calant de San-Brancai.

COUBLET N°1 :
.

REFRIN :
.

COUBLET N°2 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°3 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°4 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°5 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°6 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°7 :
.

AU REFRIN

COUPLET N°1 :
Le soleil tombe à verse,
Argente les petits sillons ;
Les jeunes hommes sur les terrasses,
Avec l’œillet à la boutonnière,
Font des minauderies aux filles.
Ceintures de tissu, petits devantiers
Nous emplissent les oreilles
De gaies rengaines.

REFRAIN :
Les amoureux s’en vont bras dessus, bras dessous,
C’est le printemps, voici le mois de mai.
Les amoureux content fleurette
Par les chemins montant à Saint-Pancrace.

COUPLET N°2 :
S’arrêtent les paroles,
Au sommet ils sont arrivés.
Tout de suite ils vont à table :
« Apportez des “pains mouillés” ! »
Tomates, artichauts,
Olives, sauce à l’anchois,
Avec le vin de la cave,
Comme un éclair ils vont descendre.

AU REFRAIN

COUPLET N°3 :
Le casse-croûte terminé
Commencent les chansons.
Un couple est parti
Cueillir un bouquet.
Charrié par la brise,
Qu’entendez-vous en arrière ?
Le gazouillement des baisers
Sous les oliviers.

AU REFRAIN

COUPLET N°4 :
Puis vient la pénombre,
La lune va grimacer.
Chacun avec sa voisine
Ne fait que courtiser.
Au jeune homme s’accoude
Tranquillement le fanchon :
La belle se trouverait-elle
Devant un obstacle ?

Dernier REFRAIN :
Les amoureux s’en vont bras dessus, bras dessous,
C’est le printemps, voici le mois de mai.
Les amoureux content fleurette
Par les chemins descendant de Saint-Pancrace.


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* La bèn caussado / La bien chaussée :

- Présentation de cette chanson : .

- Paraulo / Paroles : Écrites par Georges DELRIEU (1905-1966). Publiées en 1960 dans "Anthologie de la chanson niçoise".

- Musico / Musique : Composée par Georges DELRIEU (1905-1966).

Version originelle :

Version provençale en graphie mistralienne :

Traduction en français :

COUBLET N°1 : Una vièia
Ancuei li ès au Malounat
Per lou proch maridage
D’una fiheta sage,
De pretendènt amoulounat.

REFRIN :
Noun ès rèn per vous, la fiha !
Tra la la la la la la la !
Paure fouol en ravariha !
Tra la la la la la la la !

COUBLET N°2 : Lou pegoun
Siéu lou pegoun que n’a prefach,
De Carras à Caucada
Serès la miès caussada
Me d’escarpin d’agnéu de lach.

AU REFRIN

COUBLET N°3 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°4 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°5 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°6 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°7 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°1 :
.

REFRIN :
.

COUBLET N°2 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°3 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°4 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°5 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°6 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°7 :
.

AU REFRIN

COUPLET N°1 : Une vieille
Aujourd’hui il y a, au Malonat,
Pour le proche mariage
D’une fillette sage,
Des prétendants accumulés.

REFRAIN :
Elle n’est rien pour vous, la fille !
Tra la la la la la la la !
Pauvre fou en délire !
Tra la la la la la la la !

COUPLET N°2 : Le cordonnier
Je suis le cordonnier qui est au forfait,
De Carras à Caucade
Vous serez la mieux chaussée
Avec des escarpins en agneau de lait.

AU REFRAIN

COUPLET N°3 :
.

AU REFRAIN

COUPLET N°4 :
.

AU REFRAIN

COUPLET N°5 :
.

AU REFRAIN

COUPLET N°6 :
.

AU REFRAIN

COUPLET N°7 :
.

AU REFRAIN


[Remonter]

* La catarineto / La coccinelle :

- Présentation de cette chanson : .

- Paraulo / Paroles : Écrites par Georges DELRIEU (1905-1966). Publiées en 1960 dans "Anthologie de la chanson niçoise".

- Musico / Musique : Composée par Georges DELRIEU (1905-1966).

Version originelle :

Version provençale en graphie mistralienne :

Traduction en français :

COUBLET N°1 :
Eu
     Bouonjour, madoumaisèla,
     Qu’avès en lou faudiéu ?
Ella
     Ligat me de farzèla,
     Sanjouan e roumaniéu.
Eu
     Dapé de vous m’assèti,
     Se lou mi permettès.
Ella
     Li a d’espaci à brèti,
     Doun vous plas vous mettès..

REFRIN :
Catarineta, vola, vola, vola.
Catarineta, vola, volerà. (Bis)

COUBLET N°2 :
Eu
     Sus vouostra man tant fina
     Cen qu’ès aquéu babàu ?
Ella
     Una bestia divina
     Que fà gaire de mau.
Eu
     Sus d’una man tant neta,
     Bestia noun pou restà.
Ella
     À la catarineta,
     Moussù, li cau cantar :

AU REFRIN

COUBLET N°3 :
Ella
     Touplèn mi catigouola
     Caucarèn sus lou couol.
Eu
     En l’esquina degouola,
     Segur, un babàu fouol,
     Una catarineta.
     Ah, noun, li toqui plus !
Ella
     Cantas la cansouneta
     E li boufas dessus.

AU REFRIN

COUBLET N°4 :
Ella
     Moussù, empedissè-la
     De s’en calà plus bas !
Eu
     Aici, madoumaisèla,
     Crèsi que li si plas.
Ella
     Una catarineta,
     Siès lonc à l’agantà !
Eu
     Bessai qu’una baieta
     Vau miès que de cantà :

AU REFRIN

COUBLET N°5 :
Ella
     De m’aver adjudada,
     Bouon moussù, gramaci !
Eu
     Catarineta aimada,
     Retourne-t’en aici !
Ella
     Au ciel s’en ès anada,
     D’un vol allegr’e viéu.
     Es perqué l’an noumada
     La bestia dòu bouon Diéu !

AU REFRIN

COUBLET N°1 :
.

REFRIN :
.

COUBLET N°2 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°3 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°4 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°5 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°6 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°7 :
.

AU REFRIN

COUPLET N°1 :
Lui
     Bonjour, mademoiselle,
     Qu’avez-vous dans le tablier ?
Elle
     Liés avec des brindilles,
     De la lavande et du romarin.
Lui
     Près de vous je m’assieds,
     Si vous me le permettez.
Elle
     Il y a de l’espace en abondance,
     Où il vous plaît, vous vous mettez.

REFRAIN :
Coccinelle, vole, vole, vole.
Coccinelle, vole, volera. (Bis)

COUPLET N°2 :
Lui
     Sur votre main tant fine
     Qu’est cette tache ?
Elle
     Une bête divine
     Qui [ne] fait guère de mal.
Lui
     Sur une main tant nette,
     [Cette] bête ne peut rester.
Elle
     À la coccinelle,
     Monsieur, il lui faut chanter...

AU REFRAIN

COUPLET N°3 :
Elle
     Beaucoup me chatouille
     Quelque chose sur le cou.
Lui
     Dans l’épaule dégringole,
     Sûr, un épouvantail fou,
     Une coccinelle.
     Ah, non, je n’y touche plus !
Elle
     Chantez la chansonnette
     Et soufflez-lui dessus.

AU REFRAIN

COUPLET N°4 :
Elle
     Monsieur, empêchez-la
     De descendre plus bas !
Lui
     Ici, mademoiselle,
     Je crois qu’elle s’y plaît.
Elle
     Une coccinelle,
     Vous êtes long à l’attraper !
Lui
     Peut-être qu’un baiser
     Vaut mieux que de chanter...

AU REFRAIN

COUPLET N°5 :
Elle
     De m’avoir aidée,
     Bon monsieur, grand merci !
Lui
     Coccinelle aimée,
     Retourne-t’en ici !
Elle
     Au ciel elle s’en est allée,
     D’un vol allègre et vif.
     C’est pourquoi on l’a nommée
     La bête du bon Dieu !

AU REFRAIN


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* La Nissarda / La Niçoise :

- Présentation de cette chanson : .

- Paraulo / Paroles : Écrites en 1960 ? par Georges DELRIEU (1905-1966). Publiées en 1960 dans "Anthologie de la chanson niçoise".

- Musico / Musique : Composée par Sander HYAMS (18-19?).

Version originelle :

Version provençale en graphie mistralienne :

Traduction en français :

COUBLET N°1 :
Lou perfum aspre, fouort,
Dai pin e de l’arena
E l’escourcha que mena
Tra li flou dai tièu ouort,
Lou carreirôu qu’esquissa
Doui fila de maioun,
Un rouge coutihoun.
Siès tout ensèn, o Nissa !

REFRIN :
Nissa, lou tièu noum de vitoria
Traluse dins lou mound’entié.
Nissa, nouostre pensié,
Jilous, garda ta gloria,
Nissa, terraire d’allegria,
De souléu, de cansoun, de fiha,
Terraire d’amour, de bèutà,
Nissa, per tu vouoli cantà.

COUBLET N°2 :
Au mitan d’òulivié :
La maioun de maigrana ;
Un bousin de campana
Tourdouleant, laugié ;
Un gai refrèn que s’issa,
Capelina, cairéu,
Viroulant au souléu ;
Siès tout ensèn, o Nissa.

AU REFRIN

COUBLET N°1 :
.

REFRIN :
.

COUBLET N°2 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°3 :
.

AU REFRIN

COUPLET N°1 :
Le parfum âpre, fort,
Des pins et du sable
Et le raccourci qui conduit
Entre les fleurs de tes jardins,
Les rues qu’écrasent
Deux rangées de maisons,
Un rouge cotillon.
Tu es tout cela, ô Nice !

REFRAIN :
Nice, ton nom de victoire 
Reluit dans le monde entier.
Nice, notre pensée,
Jalouse, conserve ta gloire,
Nice, terroir d’allégresse,
De soleil, de chansons, de filles,
Terroir d’amour, de beauté,
Nice, pour toi je veux chanter.

COUPLET N°2 :
Au milieu des oliviers :
La maison de grand-mère ;
Un bruit de campagne
Papillonnant, léger ;
Un gai refrain qui s’élève,
Capeline, fanchon,
Tournoyant au soleil ;
Tu es tout cela, ô Nice !

AU REFRAIN


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* La sirigaudo / La grelottante :

- Présentation de cette chanson : "Danse d'hiver".

- Paraulo / Paroles : Écrites par Georges DELRIEU (1905-1966). Publiées en 1960 dans "Anthologie de la chanson niçoise".

- Musico / Musique : Composée par Georges DELRIEU (1905-1966).

Version originelle :

Version provençale en graphie mistralienne :

Traduction en français :

COUBLET N°1 :
À la Baissa, la nèu laissa
Sus li faissa blanc mantèu.
Es touta blanca la placeta
Doun s’amoulounon lu paisan.
Belli fiha me faudiha,
Se s’esviha lou soulèu,
Van caminant à la brasseta
En pastrouiant e si riant.

REFRIN :
La sirigauda, clac, la, la, clac,
Rescauferà e lou couor e lu tòtou !
La sirigauda, clac, la, la, clac,
Aluenterà lu chacrin e lou frei !

COUBLET N°2 : L’embriagoun
Cadun piha la boutiha,
La pepiha passerà.
Pourtas à bèure quauque gotou
Per escaufà lu miéu budèu !
Ai la pansa que mi lansa !
Lou vin dansa, tra, la, la !
Noun li fà rèn, lu miéu vièi tòtou
La pisteran la dura nèu.

AU REFRIN

COUBLET N°3 : Un ome
Qu barsèla, qu frastèla,
Qu rampèla, que li fà ?
Sian rèn aqui per li manièra
Ma per si rire e s’escaufà.
À qu sauta sensa fauta
Rougi gauta li vendrà.
Retournerès à la fenièra
Que per manjà e vous courcà.

AU REFRIN

COUBLET N°4 : Lou campié
Mandianàia, rafatàia,
Bastardàia dòu quartié,
Mi fan venì la bila cauda :
An desbrilat lu vouostre mùou !
Galeròtou, sus lu tòtou
M’au barotou dòu campié,
La ballerès, la sirigauda,
Mé patassola sus lou cùou !

AU REFRIN

COUBLET N°5 : Lou curat
De la glèia scura, vièia
E proun frèia, fouora siéu.
Veni de dire la miéu messa ;
Mi siéu gelat lu doui artèu !
Aspersori, tabalori,
Purgatori, ma que diéu ?
Senti lou mènt que si devessa.
Sirigaudèn toui au soulèu !

AU REFRIN

COUBLET N°1 :
.

REFRIN :
.

COUBLET N°2 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°3 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°4 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°5 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°6 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°7 :
.

AU REFRIN

COUPLET N°1 :
À la Baisse, la neige laisse
Sur les terrasses un blanc manteau.
Elle est toute blanche, la placette
Où s’amassent les paysans.
Les belles filles en jupe,
Si s’éveille le soleil,
Vont cheminant bras dessus, bras dessous
En bavardant et riant.

REFRAIN :
La grelottante, clac, la, la, clac,
Réchauffera et le cœur et les os !
La grelottante, clac, la, la, clac,
Éloignera les chagrins et le froid !

COUPLET N°2 : L'ivrogne
Chacun prend la bouteille,
La soif passera.
Portez à boire quelques verres
Pour chauffer mes boyaux !
J’ai la panse qui me lance !
Le vin danse, tra, la, la !
Ça ne fait rien, mes vieux os
La piétineront, la dure neige.

AU REFRAIN

COUPLET N°3 : Un homme
Qui frappe, qui frotte,
Qui roule, qu’est-ce que ça fait ?
Nous ne sommes pas ici pour les manières
Mais pour rire et s’échauffer.
À qui saute sans faute
Les joues rouges lui viendront.
Vous ne retournerez à la fenière
Que pour manger et vous coucher.

AU REFRAIN

COUPLET N°4 : Le garde champêtre
Mendiants, marmaille,
Bâtards du quartier,
Ils me font venir la colère chaude :
Ils ont débridé vos mulets !
Galériens, sur les os
Avec le bâton du garde champêtre,
Vous la danserez, la grelottante,
Avec fessée sur le cul !

AU REFRAIN

COUPLET N°5 : Le curé
De l’église obscure, vieille
Et assez froide, je suis sorti.
Je viens de dire ma messe ;
Je me suis gelé les deux orteils !
Aspersoir, nigaud,
Purgatoire, mais quel dieu ?
Je sens l’esprit qui se renverse.
« Sirigaudons » tous au soleil !

AU REFRAIN


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* Li capitàni de quartié / Les capitaines de quartier :

- Présentation de cette chanson : .

- Paraulo / Paroles : Écrites par Georges DELRIEU (1905-1966). Publiées dans "L'Armanac Nissart" de 1936.
NB : Dans la première édition de 1936, il n'y avait pas le 3e couplet.

- Musico / Musique : Composée par Georges DELRIEU (1905-1966).

Version originelle :

Version provençale en graphie mistralienne :

Traduction en français :

REFRIN :
Enviscat, lou sièn per la vida,
Lu capitani de quartié ;
Jamai la fachend’es finida
En aquèu maladit mestié !

COUBLET N°1 :
Dins lu palai, maioun, soufièta,
De l’auba fin au calabrun,
Mi cau cuntà à testa quieta
Quant d’ome vièi, jouve, rous, brun ;
Saupre s’emprugni soun li frema,
E se si juega m’au coutèu.
Es bèn perqué lou diau s’estrema :
L’infer vau mai qu’un tau soulèu !

AU REFRIN

COUBLET N°2 :
L’aùtre jour, pèr una chamada,
M’an demandat la permessioun.
Couma de just, l’ai accourdada :
Es un dever de li founcioun.
De bram à espessà lu bari !
Bessai cauqu’un es rasclat vièu ?
La chamad’èra un charivari
E noun sabès per qu ?... Per iéu !

AU REFRIN

COUBLET N°3 :
A ièu m’en arrib’una bella :
Bèu de maioun, audi un tabus,
Cour’ai trovat esta sequella :
Si batton toui, menchoun et gus,
Davan la pouòrta Sant-Antoni.
Bèn ! Lou mi rendon en vuant
D’ençamoun, sus lou suc, un toni !
Ah ! Siguès bouon devers Bertrand !

AU REFRIN

COUBLET N°4 :
Mi fan souonà un autre sèra :
« Una fiha vèn d’enfantà. »
Coura m’an dich lou luec doun èra,
La mièja nuech audi picà.
M’en courri veir’ à la Marina
Se lou bastart naissut es bèu.
Li trovi, souta d’amarina,
Una cagna... me sièi cadèu !

AU REFRIN

COUBLET N°5 :
Au fuec ! Au fuec ! cadun cridava.
Per carièra, per careiròu :
Au fuec ! Au fuec ! Castèu cremava.
D’incant li vau m’au roumairòu.
Darrié de ièu cadun cargava
Seia, stagnoun soubre de mùu.
Devinas cenque m’asperava !
Un bram : « Lou fuec, l’avès au cùu ! ».

AU REFRIN

REFRIN :
Envisca, lou sian pèr la vido,
Li capitàni de quartié ;
Jamai la .

COUBLET N°1 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°2 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°3 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°4 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°5 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°6 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°7 :
.

AU REFRIN

REFRAIN :
Englués, nous le sommes pour la vie,
Les capitaines de quartier ;
Jamais l’embarras ne finit
Dans ce maudit métier !

COUPLET N°1 :
Dans les palais, maisons, mansardes,
De l’aube jusqu’au crépuscule,
Il me faut compter à tête reposée
Combien [il y a] d’hommes vieux, jeunes, roux, bruns ;
Savoir si s’empoignent les femmes,
Et si on joue au couteau.
C’est bien pourquoi le diable se cache :
L’enfer vaut mieux qu’un tel soleil !

AU REFRAIN

COUPLET N°2 :
L’autre jour, pour une aubade,
On m’a demandé la permission.
Comme de juste, je l’ai accordée :
C’est un devoir de mes fonctions.
Des cris à briser les murs !
Peut-être quelqu’un est dépecé vif ?
L’aubade était un charivari
Et vous ne savez pas pour qui ?... Pour moi !

AU REFRAIN

COUPLET N°3 :
À moi, il m’en arrive une belle :
Je bois à la maison, j’entends un vacarme,
Quand j’ai trouvé cette kyrielle :
Ils se battent tous, niais et gueux,
Devant la porte Saint-Antoine.
Bien ! Ils me le rendent en vidant
D’en haut, sur la tête, un pot de chambre !
Ah ! Sois bon avec Bertrand !

AU REFRAIN

COUPLET N°4 :
Ils me font appeler un autre soir :
« Une fille vient d’enfanter. »
Quand ils m’ont dit le lieu où c’était,
Minuit j’entends sonner.
Je cours voir à la Marine
Si le batard né est beau.
J’y trouve, sous de l’osier,
Une chienne... avec ses chiots !

AU REFRAIN

COUPLET N°5 :
Au feu ! Au feu ! chacun criait.
Par les rues, par les ruelles :
Au feu ! Au feu ! Le château brûlait.
De fascination, j’y vais avec l’arrosoir.
Derrière moi, chacun chargeait
Seilles, estagnons sur des mulets.
Devinez ce qui m’attendait !
Un cri : « Le feu, vous l’avez au cul ! ».

AU REFRAIN


[Remonter]

* Li castagno / Les châtaignes :

- Présentation de cette chanson : Chanson festive évoquant la cuisson des chataîgnes qui annoncent l'automne et l'hiver.

- Paraulo / Paroles : Écrites par Georges DELRIEU (1905-1966). Publiées en 1960 dans "Anthologie de la chanson niçoise".

- Musico / Musique : Composée par Georges DELRIEU (1905-1966).

Version originelle :

Version provençale en graphie mistralienne :

Traduction en français :

COUBLET N°1 :
Cuhiès a tai la frucha
Dai espès castagnié,
L’atroverrias destrucha
Venguessias tròu tardié.
À Santa-Catarina
Lou miéu paigran diguèt :
« Castagna fan farina,
Fiha pou fà dejèt. ».

REFRIN :
Fès cueire de castagna
Per festejà l’autoun ;
Pourta n’en de cavagna
N’en cau un gros mouloun.
Boulegas la sartàia,
De fenoui au pairòu,
De gotou sus la touàia
M’un tomou de vin nòu.

COUBLET N°2 : Una fiha
Bella, magara laida,
Caduna a soun courpet.
L’airis vous crida : « Gàida ! »
Se li mandas lu det.
Se, per cas, calignaire
Afougat siès vengut,
Avesina-vous gaire :
Se tocas, siès pougnut !

AU REFRIN

COUBLET N°3 : Un vièi
De fouora la castagna
Pouorta lusènt mantéu ;
Mai d’un còu la magagna
Duèrme souta la pèu.
Un jouve aima ’na fiha,
Li plas, a bèn rasoun.
Ma coura la si piha,
Ientra ’n diau à maioun.

AU REFRIN

COUBLET N°4 : Un ome
De castagna – s’en trova ! –
Si laisson rèn cuhi ;
Dòu bastoun fès la prova
E li pourrès durbì.
Se la frema es testeta,
Se vòu menà maioun,
S’un jour lou tron vous peta :
Pihas lou balandroun !

AU REFRIN

COUBLET N°1 :
.

REFRIN :
.

COUBLET N°2 : Uno fiho
.

AU REFRIN

COUBLET N°3 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°4 :
.

AU REFRIN

COUPLET N°1 :
Cueillez à point le fruit
Des épais châtaigniers,
Vous le trouveriez détruit
Si vous veniez trop tard.
À Sainte-Catherine
Mon grand-père disait :
« Les châtaignes font farine,
La fille peut faire déchet. ».

REFRAIN :
Faites cuire des châtaignes
Pour fêter l’automne ;
Portez-en des paniers,
Il en faut un gros tas.
Remuez la poêle à frire,
[Mettez] du fenouil au chaudron,
Des verres sur la nappe
Avec une bouteille de vin nouveau.

COUPLET N°2 : Une fille
Belle, peut-être laide,
Chacune a son petit péché.
La bogue vous crie : « Attention ! »
Si vous lui envoyez les doigts.
Si, par hasard, amoureux,
Étourdi, vous êtes venu,
Ne vous avoisinez guère :
Si vous touchez, vous êtes piqué !

AU REFRAIN

COUPLET N°3 : Un vieux
À l’extérieur, la châtaigne
Porte un manteau luisant ;
Plus d’une fois l’avarie
Dort sous la peau.
Un jeune aime une fille,
Elle lui plaît, il a bien raison.
Mais quand il se la prend,
Il entre un diable à la maison.

AU REFRAIN

COUPLET N°4 : Un homme
Des châtaignes – on en trouve ! –
Ne se laissent pas cueillir ;
Du bâton faites l’essai
Et vous pourrez les ouvrir.
Si la femme est têtue,
Si elle veut mener la maison,
Si un jour le tonnerre vous explose :
Prenez le « bâton à faire danser » !

AU REFRAIN


[Remonter]

* Li soun quatre campano / Elles sont quatre cloches :

- Présentation de cette chanson : .

- Paraulo / Paroles : Écrites par Georges DELRIEU (1905-1966). Publiées en 1960 dans "Anthologie de la chanson niçoise".

- Musico / Musique : Composée par Georges DELRIEU (1905-1966).

Version originelle :

Version provençale en graphie mistralienne :

Traduction en français :

COUBLET N°1 :
Li soun quatre campana
Damoun, au viei clouquié ;
Tre pichouni ’na grana
Touti d’aram parrié.
Caduna fà la fouola
Vehènt lou sacrestan ;
Lou clouquié n’en tremouola
Dau pèn fin au soubran.

REFRIN :
Di li, di li, din, din, din, din,
Di lin, di lin, dan, dan, dan, dan,
Fai bèn de bousin,
San Crespin !
Fai lou ramadan,
Sacrestan !
Tira fouort ensin,
E pi mai ensin,
Noun restà en plan,
Sacrestan !

COUBLET N°2 :
Coura li a maridage,
Coura li a batejà,
Dapertout au village
Si fà que festejà.
Li miéu quatre campana
Bramoun per lou curat ;
Vous fan una matana
Que s’aud’ au tron d’enlà !

AU REFRIN

COUBLET N°3 :
Se lou pahis si ploura
D’avé quaucun de mouort,
Pourrès li veir’ aloura
Si drissà aut e fouort.
Li miéu quatre campana
Damoun, dau viei clouquié,
Li pichouni, la grana
Si lagneran parrié.

AU REFRIN

COUBLET N°4 :
Li miéu quatre campana
Damoun, dau viei clouquié,
Aluchon la campagna
Cuberta d’òulivié.
An vist doui calignaire
Que semblon ramougnà ;
Li campana stan gaire
Per elu de cantà :

Dernier REFRIN :
Di li, di li, din, din, din, din,
Di lin, di lin, dan, dan, dan, dan,
Faguèn de bousin
Sensa fin !
Es per vous lou cant,
Brav’ enfant !
Baià-vous ensin,
E pi mai ensin,
Noun restas en plan,
Sacripan !

COUBLET N°1 :
.

REFRIN :
.

COUBLET N°2 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°3 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°4 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°5 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°6 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°7 :
.

AU REFRIN

COUPLET N°1 :
Il y a quatre cloches
Là-haut, au vieux clocher ;
Trois petites, une grande
Toutes d’airain semblablement.
Chacune fait la folle
En voyant le sacristain ;
Le clocher en tremble
Du pied au sommet.

REFRAIN :
Di li, di li, din, din, din, din,
Di lin, di lin, dan, dan, dan, dan,
Fait bien du bruit,
Saint Crépin !
Fait du ramdam,
Sacristain !
Tire fort ainsi,
Et puis encore ainsi,
Ne reste pas en plan,
Sacristain !

COUPLET N°2 :
Quand il y a mariage,
Quand il y a baptême,
Partout au village
On ne fait que festoyer.
Mes quatre cloches
Clament pour le curé ;
Elles vous font une scène
Qui s’entend au loin !

AU REFRAIN

COUPLET N°3 :
Si le pays pleure
D’avoir quelqu’un de mort,
Vous pourrez les voir alors
S’élever haut et fort.
Mes quatre cloches
Là-haut, au vieux clocher,
Les petites, la grande
Se plaindront pareillemen.

AU REFRAIN

COUPLET N°4 :
Mes quatre cloches
Là-haut, au vieux clocher,
Reluquent la campagne
Couverte d’oliviers.
Elles ont vu deux amoureux
Qui semblent se chamailler ;
Les cloches ne restent guère
Pour eux de chanter...

Dernier REFRAIN :
Di li, di li, din, din, din, din,
Di lin, di lin, dan, dan, dan, dan,
Faisons du bruit
Sans fin !
C’est pour vous le chant,
Braves enfants !
Embrassez-vous ainsi,
Et puis encore ainsi,
Ne restez pas en plan,
Sacripants !


[Remonter]

* Li tres embriac / Les trois ivrognes :

- Présentation de cette chanson : .

- Paraulo / Paroles : Écrites par Georges DELRIEU (1905-1966). Publiées en 1960 dans "Anthologie de la chanson niçoise".

- Musico / Musique : Composée par Georges DELRIEU (1905-1966).

Version originelle :

Version provençale en graphie mistralienne :

Traduction en français :

COUBLET N°1 :
A Duranus es la festa,
Lou travai ès acabat.
La jouventur’ es jà lesta
Sur la plaça ’mbé l’abat.
De cavagna de li jouola,
Un mouloun de musicant,
De mourtairès sus li couola
Que peteon bèu d’incant.

REFRIN :
Sien intrat en la beguda
Doun van béure lu lipet ;
Aven toui bouona tenguda
E magara bouona set !

COUBLET N°2 : Un autre
Ai laissat la frem’en gleia,
Pi l’aspera lou poulas
Sus d’un pessuc de brouteia ;
Stoù matin aura la pas !
A l’entour de la boutiha,
Me d’amic, un bouon paréu,
Si gardèn de la pepiha,
Lou gavai es un bournèu !

AU REFRIN

COUBLET N°3 : Un autre
Ai rèn dich a la miéu frema ;
Adaise m’en sièu vengut.
Ai bèn pòu qu’aici s’estreme !
Ma, tant pis, aurai bèugut !
Coura sièn a la beveta
Chiman pura lou braquet.
Fa mai bèn qu’una saeta,
Qu’un jus de camba-rousset !

AU REFRIN

COUBLET N°4 :
— Ma qu vèn per la carièra ?
— Soun li frema, n’an trovat.
— Ganta sola’n la fenièra !
Sièn perdut, sièn pessugat.
— Léu ! Un tomou de gazusa !
— Lu gotou, cambia-lu léu !
— Faguèn mai prova de rusa,
Siguèn pai couma d’agnèu.

AU REFRIN

COUBLET N°5 : Li frema
— De gazusa sus la taula ?
Regarjas aquelu nas !
— Noun dihès una paraula,
Sentès lou vin a cent pas.
— Es ahura qu’anan rire !
Vous cresavas aici quiet ?
— Poudès faire, poudès dire,
Lou mourtié sente l’aiet.

AU REFRIN

COUBLET N°6 : Li frema
— Souorterès de la beguda,
     Manega de sensa pièch !
     Aluchas esta tenguda,
     Poudès mancou teni drech !
Lu embriac :
— Souorterèn de la beguda
     Counouissuda dai lipet !
     Se n’en manca de tenguda,
     Aven encara proun set !
(Noun n’en manca pas lou set.).

AU REFRIN

COUBLET N°1 :
.

REFRIN :
.

COUBLET N°2 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°3 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°4 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°5 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°6 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°7 :
.

AU REFRIN

COUPLET N°1 :
À Duranus c’est la fête,
Le travail est terminé.
La jeunesse est déjà prête
Sur la place avec l’abbé.
Des paniers de cocardes,
Un tas de musiciens,
Des mortiers à feu sur les collines
Qui pétaradent de ravissement.

REFRAIN :
Nous sommes entrés dans la buvette
Où vont boire les assoifés ;
Nous avons tous bonne tenue
Et peut-être bonne soif !

COUPLET N°2 : Un autre
J’ai laissé la femme à l’église,
Puis l’attend le poulet
Sur une pincée de brindilles ;
Ce matin j’aurai la paix !
À l’entour de la bouteille,
Avec des amis, une bonne paire,
Nous nous gardons de la pépie,
Le gosier est un tuyau !

AU REFRAIN

COUPLET N°3 : Un autre
J’ai rien dit à ma femme ;
Tranquillement je m’en suis venu.
J’ai bien peur qu’ici elle se cache !
Mais, tant pis, j’aurai bu !
Quand nous sommes à la buvette
Nous dégustons cependant le braquet.
Il fait plus de bien qu’une flèche,
Qu’un jus de perce-muraille !

AU REFRAIN

COUPLET N°4 :
— Mais qui vient par la rue ?
— Ce sont les femmes, elles nous ont trouvés.
— Enfuyons-nous dans le grenier !
Nous sommes perdus, nous sommes pincés.
— Vite ! Une bouteille de gazeuse !
— Les verres, change-les vite !
— Faisons encore preuve de ruse,
Soyons paisibles comme des agneaux.

AU REFRAIN

COUPLET N°5 : Les femmes
— De la gazeuse sur la table ?
Regardez ces nez !
— Ne dites pas une parole,
Vous sentez le vin à cent pas.
— C’est maintenant que nous allons rire !
Vous vous croyiez ici tranquille ?
— Vous pouvez faire, vous pouvez dire,
Le mortier sent l’ail.

AU REFRAIN

COUPLET N°6 : Les femmes
— Vous sortirez de la buvette,
     Bande de sans courage !
     Lorgnez cette tenue,
     Vous ne pouvez pas tenir droit !
Les ivrognes :
— Nous sortirons de la buvette
Connue des « boit-sans-soif » !
S’il nous manque de la tenue,
Nous avons encore assez soif !
(Il ne nous manque pas la soif).

AU REFRAIN


[Remonter]

* Lou festin di masco / Le festin des sorcières :

- Présentation de cette chanson : Chanson fantastique.
Titre originel : "Lou Festin dai magou".

- Paraulo / Paroles : Écrites par Georges DELRIEU (1905-1966). Publiées en 1960 dans "Anthologie de la chanson niçoise".

- Musico / Musique : Composée par Georges DELRIEU (1905-1966).

Version originelle :

Version provençale en graphie mistralienne :

Traduction en français :

COUBLET N°1 :
Sian lu fantaume, pihan pena
De si cuerbì de blanc lançòu.
Boulegan finda li cadena,
Desbrilan sauma, vaca, bòu.
Lu moutoun gras devenon maigre,
Espaventan tout lou pais,
L’oste noun sierve que vin aigre
E lou fournié que pan stais.

REFRIN :
Sian nautre lu mourre de tòla,
Sensa remoun tourdouléan
Tout à l’entour de la pairola,
Escouden cenque boulean.

COUBLET N°2 : Lou drac
Sus nouostre suc aven de bana.
Malur doun soun passat lu drac !
Lu enfan vous fan la matana,
Lou paisan si crès embriac,
Lou magaioun es sensa plua,
L’aramoun laura d’arenin
E la bachourla si pertua,
Passa plus d’aiga en lou moulin !

AU REFRIN

COUBLET N°3 : La masca
E se dòu tuis quauqu’un s’embila,
Se per carrièra v’acipas,
Au juec dai sòu se ven que pila,
Tambèn au cours se v’enganas,
Se siès agantat de la rasca,
Quau es lou mot que ven à tai ?
« Es mai aquela vielha masca ! »
Ahi ! Es nouostre aquéu travai !

AU REFRIN

COUBLET N°4 : Lou magou
Una fès l’an e lou divendre,
Cousse rangou, magou gibous
S’agrumelan dau mage au mèndre,
Proch d’un pairòu que sembla un pous.
Cadun si leva, s’acoucouna,
Touta la nuech fin au matin.
Fantaume, drac, masca, mascouna
Noun fan qu’acò. Es lou festin !

AU REFRIN

COUBLET N°1 :
.

REFRIN :
.

COUBLET N°2 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°3 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°4 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°5 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°6 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°7 :
.

AU REFRIN

COUPLET N°1 :
Nous sommes les fantômes, nous prenons la peine
De nous couvrir de drap blanc.
Nous remuons aussi les chaînes,
Nous débridons les mulets, vaches, bœufs.
Les moutons gras deviennenet maigres,
Nous épouvantons tout le pays,
L’hôte ne sert plus que du vin aigre
Et le boulanger que du pain moisi.

REFRAIN :
C’est nous les rabat-joie,
Sans tapage nous tournaillons
Tout autour du chaudron,
Nous cachons ce que nous touillons.

COUPLET N°2 : Le dragon
Sur notre tête, nous avons des cornes.
Malheur où sont passés les dragons !
Les enfants vous font des caprices,
Le paysan se croit ivre,
Le croc est sans dent,
Le sep de la charrue laboure du sablon
Et la gourde se perce,
Il ne passe plus d’eau au moulin.

AU REFRAIN

COUPLET N°3 : La sorcière
Et si de la toux quelqu’un se met en colère,
Si dans la rue vous butez,
Au jeu des sous s’il ne vient que pile,
Pareillement au marché si vous vous trompez,
Si vous êtes atteint par la teigne,
Quel est le mot qui vient à point nommé ?
« C’est encore cette vieille sorcière ! »
Oui ! C’est le nôtre, ce travail !

AU REFRAIN

COUPLET N°4 : Le sorcier
Une fois l’an et le vendredi,
Gnomes boiteux, sorciers bossu
Se regroupent, de l’aîné au cadet,
Près d’un chaudron qui semble un puits.
Chacun se lève, s’accroupit,
Toute la nuit jusqu’au matin.
Fantômes, dragons, sorcières, petites sorcières
Ne font que cela. C’est le festin !

AU REFRAIN


[Remonter]

* Lou flahut / Le flutiau :

- Présentation de cette chanson : .

- Paraulo / Paroles : Écrites par Georges DELRIEU (1905-1966). Publiées en 1960 dans "Anthologie de la chanson niçoise".

- Musico / Musique : Composée par Georges DELRIEU (1905-1966).

Version originelle :

Version provençale en graphie mistralienne :

Traduction en français :

COUBLET N°1 :
Un jour, sabateavi
Dintre d’un bouosc espès
E Jouanin rescountravi
Per la premièra fès.

REFRIN :
Jouanin embé lou siéu flahut,
Turulurulu,
Jamai, jamai es restat mut,
Turulurulu, turulurulu.

COUBLET N°2 :
Sus lou flahut sounava
De tant belli cansoun !
Et pi me regarjava
Mé d’uès bèn pelandroun.

AU REFRIN

COUBLET N°3 :
Jouanin mi dì : « Fiheta,
Se la cansoun vous plas,
Aici soubre l’erbeta
Proch de ièu l’escoutas. »

AU REFRIN

COUBLET N°4 :
Touplèn mi countèntava,
Lou juec dòu bèu flahut.
E Jouanin n’en sounava
Ben mai que n’ai vourgut.

AU REFRIN

COUBLET N°5 :
Ai serat li parpella
Per poudé miès audi.
Dau ver, coum’èra bella
La cansoun que m’a dit !

AU REFRIN

COUBLET N°6 :
A boufà Jouan s’esquissa,
Pi li boufan ensèn.
N’en vèn la boufahissa
E noun s’aude plus rèn.

AU REFRIN

COUBLET N°7 :
« De doun vèn ? » demandessi.
Lou li ai demandat.
Eu mi dì : « Lou saupessi !
L’ai despi que sièu nat ! ».

AU REFRIN

COUBLET N°8 :
E mignoun touplèn l’èra,
Lou flahut de Jouanin.
M’encantava lou sèra
E parrié lou matin.

AU REFRIN

COUBLET N°9 :
Jouanin per souveniènça
M’a largat un flahut
Bregahi de sapiènça,
Noun subla plus : es mut !

AU REFRIN

COUBLET N°1 :
.

REFRIN :
.

COUBLET N°2 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°3 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°4 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°5 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°6 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°7 :
.

AU REFRIN

COUPLET N°1 :
Un jour, je traînais la savate
Dans un bois épais
Et je rencontrais Jeannot
Pour la première fois.

REFRAIN :
Jeannot avec son flutiau,
Turulurulu,
Jamais, jamais n’est resté muet,
Turulurulu, turulurulu.

COUPLET N°2 :
Sur le flutiau il sonnait
De si belles chansons !
Et puis il me regardait
Avec des yeux bien malicieux.

AU REFRAIN

COUPLET N°3 :
Jeannot me dit : « Fillette,
Si la chanson vous plaît,
Ici sur l’herbette
Proche de moi vous l’écoutez. ».

AU REFRAIN

COUPLET N°4 :
Tout plein il me contentait,
Le jeu du beau flutiau.
Et Jeannot en sonnait
Bien plus que je n’en ai voulu.

AU REFRAIN

COUPLET N°5 :
J’ai fermé les paupières
Pour pouvoir mieux entendre.
De vrai, comme elle était belle
La chanson qu’il m’a dite !

AU REFRAIN

COUPLET N°6 :
À souffler Jean s’échine,
Puis nous y soufflons ensemble.
Il nous en vient l’essoufflement
Et on n’entend plus rien.

AU REFRAIN

COUPLET N°7 :
« D’où il vient ? », si je lui demandais -
Je le lui ai demandé.
Lui me dit : « Si je le savais !
Je l’ai depuis que je suis né ! ».

AU REFRAIN

COUPLET N°8 :
Et mignon tout plein il l’était,
Le flutiau de Jeannot.
Il m’enchantait le soir
Et pareil le matin.

AU REFRAIN

COUPLET N°9 :
Jeannot pour souvenance
M’a légué un flutiau
[Qui a] dilapidé sa sapience,
Il ne siffle plus : il est muet !

AU REFRAIN


[Remonter]

* Lou vaquié / Lou vacher :

- Présentation de cette chanson : .

- Paraulo / Paroles : Écrites par Georges DELRIEU (1905-1966). Publiées en 1960 dans "Anthologie de la chanson niçoise".

- Musico / Musique : Composée par Georges DELRIEU (1905-1966).

Version originelle :

Version provençale en graphie mistralienne :

Traduction en français :

COUBLET N°1 :
En estiéu sus li mountagna
M’au bestiari stau soulet.
Es per iéu luèc de coucagna,
E que luèc, San Pataclet !
N’audi rèn que li campana
De li vacas mastegant ;
Noun véu que parèu de bana
Sus lou prat si proumenant.

REFRIN :
Lou souvran de li autura
Es lou vaquié (Bis)
Lou vaquié !
E un rei dins la natura
Es lou vaquié (Bis)
Lou vaquié !

COUBLET N°2 :
À l’autoun, moun average
Embé iéu s’arrecampan
Per s’assoustà au village.
La maioun es au mitan.
Bèn au caut me l’average,
En mi manjant de froumai,
Dai miéu flourit pasturage
Quant de fès ai lou pantai !

AU REFRIN

COUBLET N°3 :
En l’iver, pastre, pastressa
S’escauffan au fugairoun.
La blanca nèu es mestressa
Dai couol, dai lac e dai mount.
Pi’n jour, natura s’esviha
À l’aureta dòu printèmp ;
L’average mi repiha :
Rèn, plus rèn noun mi retèn !

Darnié REFRIN :
Tourni mai à li autura
Iéu lou vaquié (Bis)
Lou vaquié !
Enmascat per la natura
Iéu lou vaquié (Bis)
Lou vaquié !

COUBLET N°1 :
.

REFRIN :
.

COUBLET N°2 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°3 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°4 :
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AU REFRIN

COUBLET N°5 :
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AU REFRIN

COUBLET N°6 :
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AU REFRIN

COUBLET N°7 :
.

AU REFRIN

COUPLET N°1 :
En été sur les montagnes
Avec le bétail je reste seul.
C’est pour moi lieu de cocagne,
Et quel lieu, Saint-Pataclet !
Je n’entends rien que les sonnailles 
Des vaches qui mâchent de l’herbe ;
Je ne vois que des paires de cornes
Sur le pré se promenant.

REFRAIN :
Le souverain des lieux élevés
C’est le vacher (Bis)
Le vacher !
Et un roi dans la nature
C’est le vacher (Bis)
Le vacher !

COUPLET N°2 :
À l’automne, mon troupeau
Avec moi nous rentrons chez nous
Pour s’abriter au village.
La maison est au milieu.
Bien au chaud avec le troupeau,
En me mangeant du fromage,
De mes pâturages fleuris
Combien de fois j’ai le rêve !

AU REFRAIN

COUPLET N°3 :
En hiver, pâtre, bergère
Nous nous chauffons à l’âtre.
La blanche neige est maîtresse
Des cols, des lacs et des monts.
Puis un jour, la nature s’éveille
À la brise du printemps ;
Le troupeau me reprend :
Rien, plus rien ne me retient.

Dernier REFRAIN :
Je retourne aux lieux élevés
Moi le vacher (Bis)
Le vacher !
Ensorcelé par la nature
Moi le vacher (Bis)
Le vacher !


[Remonter]

* Lou vièi defeci / Le vieux moulin à huile :

- Présentation de cette chanson : .

- Paraulo / Paroles : Écrites par Georges DELRIEU (1905-1966). Publiées en 1960 dans "Anthologie de la chanson niçoise".

- Musico / Musique : Composée par Georges DELRIEU (1905-1966).

Version originelle :

Version provençale en graphie mistralienne :

Traduction en français :

COUBLET N°1 :
Un bèu pichoun defici
Bèn vièi, ben vièi e cairounat,
Moulina, n’es delici,
Un dous refrèn dai tèmp passat.
Una aiga fresca, clara,
Lou fà grignà sera, matin.
Lou defici, magara,
Farà de jara d’oli fin.

REFRIN :
Vira, vira, vira, vira, vira,
Roda dòu defici,
Dòu vièi defici.
Vira, vira, vira, vira, vira,
Roda dòu defici,
Vira toujour !

COUBLET N°2 :
Au mitan d’amarina,
De flou e d’òulivié d’argent,
Souta la souloumbrina,
Un jour ai rescountrat Vincent.
Au defici venìa
Pourtà d’òuliva a esquissà ;
M’a trovà bella fiha,
D’incant m’a vourgut calignà !

AU REFRIN

COUBLET N°3 :
M’au remoun de la roda
Degun, jamai, noun a audit
La baieta mignota
Qu’aicì, aicì ai bèn senti.
Souvent moun calignaire
M’a di : « Bella, vous aimerai,
Cresè-lou proun o gaire,
Tant que l’aiga farà cascai. »

AU REFRIN

COUBLET N°4 :
Lou jouve si gaussava :
Aicì noun ès mai revengut.
Doun l’aiga serpejava :
Plus rèn ! Lou defici ès mut !
Una pichouna fiha
Si crès lu couor parrié au siéu ;
L’amour souvent esquiha,
Ailas ! couma squiha lou riéu !

Darnié REFRIN :
Vira, vira, vira, vira, vira,
Roda dòu defici,
Dòu vièi defici.
Vira, vira, vira, vira, vira,
Roda dòu defici,
Noun vira plus !

COUBLET N°1 :
.

REFRIN :
.

COUBLET N°2 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°3 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°4 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°5 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°6 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°7 :
.

AU REFRIN

COUPLET N°1 :
Un beau petit moulin à huile
Bien vieux, bien vieux et vermoulu,
Mouline, c’en est délice,
Un doux refrain des temps passés.
Une eau fraîche, claire,
Le fait grincer soir, matin.
Le moulin, peut-être,
Fera des jarres d’huile fine.

REFRAIN :
Tourne, tourne, tourne, tourne, tourne,
Roue du moulin,
Du vieux moulin.
Tourne, tourne, tourne, tourne, tourne,
Roue du moulin,
Vire toujours !

COUPLET N°2 :
Au milieu de saules,
De fleurs et d’oliviers d’argent,
Sous la pénombre,
Un jour j’ai rencontré Vincent.
Au moulin il venait
Porter des olives à presser ;
Il m’a trouvée belle fille,
De fascination il a voulu me courtiser.

AU REFRAIN

COUPLET N°3 :
Avec le tapage de la roue
Personne, jamais, n’a entendu
Le baiser mignon
Qu’ici, ici j’ai bien senti.
Souvent mon amoureux
M’a dit : « Belle, je vous aimerai,
Croyez-le peu ou prou,
Tant que l’eau fera son clapotis. ».

AU REFRAIN

COUPLET N°4 :
Le jeune se gaussais :
Ici il n’est jamais revenu.
Où l’eau serpentait :
Plus rien ! Le moulin est muet !
Une petite fille
Se croit les cœurs pareils au sien ;
L’amour souvent glisse,
Hélas ! comme glisse le ruisseau !

Dernier REFRAIN :
Tourne, tourne, tourne, tourne, tourne,
Roue du moulin,
Du vieux moulin.
Tourne, tourne, tourne, tourne, tourne,
Roue du moulin,
Ne vire plus !


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* Nouvè di païsan / Noël des paysans :

- Présentation de cette chanson : Noël, chanté pour la première fois en 1934 à Lucéram, pendant l'offerte des bergers de la nuit de Noël.
Autre titre possible : "L'Ouferta de Calèna".

- Paraulo / Paroles : Écrites par Georges DELRIEU (1905-1966). Publiées en 1960 dans "Anthologie de la chanson niçoise".

- Musico / Musique : Composée par Georges DELRIEU (1905-1966).

Version originelle :

Version provençale en graphie mistralienne :

Traduction en français :

COUBLET N°1 : Lu pescadou
La, la, la...
Pescadou, poussas li barca
S’adraian vers Betelèn.
Seguèn l’estella que marca
L’estable doun Jesu vèn.
Au Bambin dins la sièu grupia
Per ouferta li pourtan :
Gobou, mujou, poupre, supia,
M’un pessuc de bouon safran.

REFRIN :
Es nouvé, souonas campana,
Lu tirignoun, lu tirignoun, din, dan, doun !
Es nouvé, la joia es grana
Dins li maioun, dins li maioun, din, dan, doun !

COUBLET N°2 : Li paisana
La, la, la...
Dins una marida tana
Lou Bambin es su lou jas !
De Nissa, nautri, paisana,
Li pourtan de fin peas.
Pourtan finda de dentèla,
Un bel ange boufarèu,
Pi touplèn de bachiquèla,
De bonbon, de cascavèu.

AU REFRIN

COUBLET N°3 : Lu paisan
La, la, la...
Lu paisan de la mountagna
Camalan toui un gros fai
De faiou sec, de castagna,
D’asebic e de froumai.
Li pourtan, me l’abat mage,
Per ouferta a l’Enfan Bèu
Un agnèu de l’average
Lou pu blanc dai nouostr’ agnèu.

AU REFRIN

COUBLET N°4 : Lou viei
La, la, la...
Per lu mount, per li vallada
Dou pahis de Luceram
S’espanteg’ en la nuechada
Tirignoun e joious bram.
Ancuei, couma nouostre paire,
Adouran lou bèu Bambin ;
Dapertout en lou terraire
Per toujour que sigue ensin !

AU REFRIN

COUBLET N°1 :
.

REFRIN :
.

COUBLET N°2 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°3 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°4 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°5 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°6 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°7 :
.

AU REFRIN

COUPLET N°1 : Les pêcheurs
La, la, la...
Pêcheurs, poussez les barques,
Nous nous mettons en chemin vers Bethléem.
Nous suivons l’étoile qui marque
L’étable où Jésus vient.
Au bambin dans sa crèche
Pour offerte nous lui portons :
Des goujons, des muges, des poulpes, des seiches,
Avec une pincée de bon safran.

REFRAIN :
C’est Noël, sonnez cloches,
Les carillons, les carillons, ding, dang, dong !
C’est Noël, la joie est grande
Dans les maisons, dans les maisons, ding, dang, dong !

COUPLET N°2 : Les paysannes
La, la, la...
Dans une mauvaise tanière
Le bambin est sur la litière !
De Nice, nous autres, paysannes,
Nous lui portons des langes fins.
Nous portons aussi des dentelles,
Un bel ange bouffi,
Puis plein de babioles,
De bonbons, de hochets.

AU REFRAIN

COUPLET N°3 : Les paysans
La, la, la...
Les paysans de la montagne
Transportent tous un gros fardeau
De haricots secs, de châtaignes,
De raisins secs et de fromage.
Ils lui portent, avec l’abat mage,
Pour offerte à l’Enfant beau,
Un agneau du troupeau,
Le plus blanc de nos agneaux.

AU REFRAIN

COUPLET N°4 : Le vieux
La, la, la...
Par les monts, par les vallées
Du pays de Lucéram 
Se répandent dans la nuitée
Carillons et joyeux cris.
Aujourd’hui, comme notre père,
Adorons le beau bambin ;
Partout sur le terroir
Pour toujours, ainsi soit-il !

AU REFRAIN


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* Sus lou prat / Sur le pré :

- Présentation de cette chanson : .

- Paraulo / Paroles : Écrites par Georges DELRIEU (1905-1966). Publiées en 1960 dans "Anthologie de la chanson niçoise".

- Musico / Musique : Composée par Georges DELRIEU (1905-1966).

Version originelle :

Version provençale en graphie mistralienne :

Traduction en français :

REFRIN :
Sus lou prat li a tou plèn de flou,
Larila, larila, rireta,
Sus lou prat li a de parpaioun,
Parpaioun, vai trovà li flou !

COUBLET N°1 :
De nouostri maioun avèn escapat
Per estr’a l’arenta
Dai nouostr’amourous.
Lu rescountrerèn au cantoun dòu prat,
Doun poussa de menta
Au perfum tant dous.

AU REFRIN

COUBLET N°2 :
— Lou miéu farluquet a de belli man,
     De fini manièra,
     Pi sau ben parlà.
— Lou miéu bouon amic noun es qu’un paisan.
     L’ai vist ièr au sera,
     M’a gaire parlat.

AU REFRIN

COUBLET N°3 :
— Per una crous d’or que mi va pourtà,
     Me quauqui baieta
     L’ai encigalat.
— Ièu, noun n’ai rèn fach que de l’escoutà.
     Siéu una fiheta
     E noun auji pas !

AU REFRIN

COUBLET N°4 :
— Ai cuhit de flou, de flou d’aubrespin.
     Faran garnidura
     Au vouostre courpet.
— Li vèu perlejà l’aiga dòu matin !
     Ensin la natura
     Manda soun afet.

AU REFRIN

COUBLET N°5 :
— Ma perqué noun vèn, lou miéu bèu moussù,
     Lou miéu calignaire
     Que m’aimava proun ?
— Noun l’avès gardat ? Segur s’ès perdù !
     Li a en lou terraire
     Tant de coutihoun !

AU REFRIN

COUBLET N°6 :
— Ben de farluquet v’en proumetteran.
     Veirès dei proumessa
     Mancou lou coulou !
— Lu ver amourous si countènteran,
     Per touta riquessa,
     D’un massoun de flou !

AU REFRIN

REFRIN :
Sus lou prat, i'a tout plèn de flour,
Larila, larila, rireto,
Sus lou prat, i'a de parpaioun,
Parpaioun, va trouba li flour !

COUBLET N°1 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°2 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°3 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°4 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°5 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°6 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°7 :
.

AU REFRIN

REFRAIN :
Sur le pré, il y a tout plein de fleurs,
Larila, larila, rirette,
Sur le pré, il y a des papillons,
Papillon, va trouver les fleurs !

COUPLET N°1 :
De nos maisons nous avons échappé
Pour aller au-devant
De nos amoureux.
Nous les rencontrerons au coin du pré
Où pousse de la menthe
Au parfum si doux.

AU REFRAIN

COUPLET N°2 :
— Mon freluquet a de belles mains,
     De fines manières,
     Puis, il sait bien parler.
— Mon bon ami n’est qu’un paysan.
     Je l’ai vu hier soir,
     Il ne m’a guère parlé.

AU REFRAIN

COUPLET N°3 :
— Pour une croix d’or qu’il va me porter,
     Avec quelques baisers
     Je l’ai embobiné.
— Moi, je n’ai rien fait que l’écouter.
     Je suis une fillette
     Et je n’ose pas !

AU REFRAIN

COUPLET N°4 :
— J’ai cueilli des fleurs, des fleurs d’aubépine.
     Elle feront garniture
     À votre corset.
— J’y vois perler l’eau du matin !
     Ainsi la nature
     Envoie son affection.

AU REFRAIN

COUPLET N°5 :
— Mais pourquoi il ne vient pas, mon beau monsieur,
     Mon amoureux
     Qui m’aimait beaucoup ?
— Vous ne l’avez pas gardé ? Il s’est sûrement perdu !
     Il y a dans le terroir
     Tant de cotillons !

AU REFRAIN

COUPLET N°6 :
— Bien des freluquets vous en promettront.
     Vous [ne] verrez des promesses
     Même pas la couleur !
— Les vrais amoureux se contenteront,
     Pour toute richesse,
     D’un bouquet de fleurs !

AU REFRAIN


[Remonter]

* Venès vira lou mai / Venez tourner le mai :

- Présentation de cette chanson : .

- Paraulo / Paroles : Écrites par Georges DELRIEU (1905-1966). Publiées en 1960 dans "Anthologie de la chanson niçoise".

- Musico / Musique : Composée par Georges DELRIEU (1905-1966).

Version originelle :

Version provençale en graphie mistralienne :

Traduction en français :

COUBLET N°1 :
Venès virà lou mai,
Venès bella fiheta.
Davau su la placeta
Mé vous lou virerai.

REFRIN :
E cada jour un massoun de baieta,
E cada jour un massoun de baià.
E cada jour un massoun de baieta,
E cada jour un massoun de baià.

COUBLET N°2 :
Au premié jour de mai
Vous dounerai, fiheta,
Un massoun de floureta
De ièu vous parlerà.

AU REFRIN

COUBLET N°3 :
Au secount jour de mai
Vous dounerai, fiheta,
Un tartan per l’aureta
E per vous pimpanà.

AU REFRIN

COUBLET N°4 :
Un massoun de floureta
Que de vous parlerà.
Un tartan per l’aureta
E per mi pimpanà.

AU REFRIN

COUBLET N°5 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°6 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°7 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°1 :
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REFRIN :
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COUBLET N°2 :
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AU REFRIN

COUBLET N°3 :
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AU REFRIN

COUBLET N°4 :
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AU REFRIN

COUBLET N°5 :
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AU REFRIN

COUBLET N°6 :
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AU REFRIN

COUBLET N°7 :
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AU REFRIN

COUPLET N°1 : Le jeune homme
Venez tourner le mai,
Venez, belle fillette.
Là-bas sur la placette
Avec vous je le tournerai.

REFRAIN :
Et chaque jour un bouquet de baisers,
Et chaque jour un bouquet de bisous.
Et chaque jour un bouquet de baisers,
Et chaque jour un bouquet de bisous.

COUPLET N°2 : Le jeune homme
Au premier jour de mai
Je vous donnerai, fillette,
Un bouquet de fleurettes
Qui de moi vous parlera.

AU REFRAIN

COUPLET N°3 :
Au second jour de mai
Je vous donnerai, fillette,
Un châle pour la brise
Et pour vous pare.

AU REFRAIN

COUPLET N°4 :
Un bouquet de fleurettes
Qui de vous parlera.
Un châle pour la brise
Et pour me parer.

AU REFRAIN

COUPLET N°5 :
.

AU REFRAIN

COUPLET N°6 :
.

AU REFRAIN

COUPLET N°7 :
.

AU REFRAIN


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* L / :

- Présentation de cette chanson : .

- Paraulo / Paroles : Écrites par Georges DELRIEU (1905-1966). Publiées en 1960 dans "Anthologie de la chanson niçoise". Publiées dans "L'Armanac Nissart" de .

- Musico / Musique : Composée par Georges DELRIEU (1905-1966).

Version originelle :

Version provençale en graphie mistralienne :

Traduction en français :

COUBLET N°1 :
.

REFRIN :
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COUBLET N°2 :
.

AU REFRIN

COUBLET N°3 :
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AU REFRIN

COUBLET N°4 :
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AU REFRIN

COUBLET N°5 :
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AU REFRIN

COUBLET N°6 :
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AU REFRIN

COUBLET N°7 :
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AU REFRIN

COUBLET N°1 :
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REFRIN :
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COUBLET N°2 :
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AU REFRIN

COUBLET N°3 :
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AU REFRIN

COUBLET N°4 :
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AU REFRIN

COUBLET N°5 :
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AU REFRIN

COUBLET N°6 :
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AU REFRIN

COUBLET N°7 :
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AU REFRIN

COUPLET N°1 :
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REFRAIN :
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COUPLET N°2 :
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AU REFRAIN

COUPLET N°3 :
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AU REFRAIN

COUPLET N°4 :
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AU REFRAIN

COUPLET N°5 :
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AU REFRAIN

COUPLET N°6 :
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AU REFRAIN

COUPLET N°7 :
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AU REFRAIN

Version originelle :

Version provençale en graphie mistralienne :

Traduction en français :

COUBLET N°1 :
.

COUBLET N°2 :
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COUBLET N°3 :
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COUBLET N°4 :
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COUBLET N°5 :
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COUBLET N°6 :
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COUBLET N°7 :
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COUBLET N°1 :
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COUBLET N°2 :
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COUBLET N°3 :
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COUBLET N°4 :
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COUBLET N°5 :
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COUBLET N°6 :
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COUBLET N°7 :
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COUPLET N°1 :
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COUPLET N°2 :
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COUPLET N°3 :
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COUPLET N°4 :
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COUPLET N°5 :
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COUPLET N°6 :
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COUPLET N°7 :
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Sources bibliographiques :

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