MUSIQUE >> La Corse
INTRODUCTION : La musique traditionnelle
corse a la particularité d'être de tradition exclusivement orale
; n'ayant pas été transcrite, elle se transmet de génération
en génération uniquement d'oreille, ou encore "di bocca"
(par la bouche), sans recours à l'écriture musicale. Pourtant
et malgré son oralité, cette musique atteint un niveau de grande
complexité, notamment en ce qui concerne les chants polyphoniques, derniers
vestiges d'une tradition polyphonique qui toucha entre autres le bassin méditerranéen
(Sardaigne, Monténégro, Abruzzes, Sicile, Baléares, Espagne,
Portugal, Alpes du Sud) sous des formes proches.
Chant : La Corse présente un répertoire
(en corse ou en italien) de chants agraires, de berceuses, de strophes (appelées
alla corsicana) et de chants lyriques et monostrophiques.
NB :
La constitution du dossier pour faire reconnaître la paghjella sur la liste du patrimoine mondial de l'humanité de l'UNESCO dans la catégorie "culturel immatériel" en 2009 a permis de réaliser un inventaire des chants profanes et sacrés de polyphonies traditionnelles.
LES FORMES MUSICALES VOCALES :
En Corse, la musique vocale se présente sous deux formes : polyphonique
et monodique. La première touchant un répertoire tant sacré
que profane, la seconde ayant plutôt une destination fonctionnelle dans
le quotidien.
Le chant polyphonique est la forme la plus originale du chant traditionnel populaire
Corse, c'est le socle sur lequel s'est bâtie toute la culture orale du
peuple corse.
Il est à 3 voix de base :
- La basse "u bassu, o Boldu" (qui quelquefois agit comme un bourdon)
- La seconde "a siconda" (celle qui porte la mélodie dite "versu")
- La tierce "a terza" (voix haute)
Certaines voix peuvent être doublées voire triplées (basses)
pour donner plus de profondeur. D'autres voix sont rajoutées en fonction
des chants, comme "u contra cantu" et "a contra terza".
1) Les formes polyphoniques :
Poly > plusieurs
phone > son, voix |
=> Chants
à plusieurs voix, plusieurs parties, formant des harmonies riches,
des accords, avec des voix aux sonorités très timbrées...
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-
A paghjella : Forme poétique qui
vient des hymnes de la liturgie latine ; une strophe unique de 6 vers octosyllabiques
; la sémantique a peu d'importance, c'est "une micro pièce
musicale, un micro poème ou en 1min30'' tout est dit".
-
U terzettu (tercet) : Strophe remontant
au Moyen-Âge ; écrite en Toscan (langue officielle de la Corse
depuis l'annexion de celle-ci par la République de Gènes en
1290), le terzettu se compose de 3 vers de 11 pieds en décasyllabes
et évoque généralement des genres poétiques
savants, souvent des complaintes d'exil ou d'amour.
-
U madrigale (le madrigal) : La musique
ici s'adapte au poème, chaque strophe est unique. Le madrigal est
d'origine très ancienne et l'étymologie viendrait du latin
"cantu materialis" (chant de terre), par opposition au chant sacré
"cantu spiritualis". Il est aussi écrit en Toscan, la sémantique
en est importante (il s'agit généralement d'un chant d'amour).
-
Cantu sacru (chants sacrés) : Tous
les services liturgiques et paraliturgiques possèdent leurs chants
polyphoniques, de l'ordinaire de la messe, aux chants de la semaine sainte
et l'office des morts. Chantés par un choeur d'hommes (à 3
voix comme pour la paghjella), ils se transmettent de père en fils
et se chantent en latin. On y retrouve des influences Grégoriennes,
mais aussi une technique ornementale, proche de la technique orientale (influence
de la musique orthodoxe en particulier).
2) Les formes monodiques : Chants à une voix, touche un
répertoire très varié.
-
Chants d'improvisation poétique
: Ils utilisent des strophes de 6 vers octosyllabiques ; il en existe 3
formes distinctes.
-
U sirinatu (la sérénade)
: Improvisation d'un chant d'amour. Il était souvent accompagné
par un violoneux qui exécutait pour ce chant des formes particulières
de mélismes ou d'improvisation donnant le nom de chant "in currente"
; la sérénade avec guitare et mandoline est plus récente.
-
U chjamu e rispondi (littéralement
: "Je t'interpelle et tu me réponds") : Nom donné
aux joutes oratoires auxquelles se livrent les poètes improvisateurs.
La mélodie est à peu près identique à celle
du sirinatu mais il n'y a pas d'accompagnement au violon. Ce chant-dialogue
peut durer plusieurs heures ! Les protagonistes rivalisant tour à
tour en poésie, de mots d'esprit et de tournures propres à
déstabiliser l'adversaire.
-
U Vociaru o a badatta : Chant funèbre
qui était improvisé en poésie par des femmes (certaines
pleureuses spécialisées dans ce domaine) devant une dépouille
mortelle.
-
U lamentu (plainte, lamentation) : Poésie
toujours de 6 vers octosyllabiques racontée par une personne qui
évoque sa propre histoire (souvent tragique) ; lamentu d'un bandit
par exemple. Il peut aussi être composé à la mémoire
d'une personne disparue (ou d'un animal) dont le corps n'a pas été
retrouvé.
3) Les chants de travail : Destinés à accompagner
des travaux particuliers.
-
A tribbiera : Chant de battage du blé
où l'homme encourage le bœuf qui traîne une grosse pierre
ronde (u tribbiu) dans l'aire (l'aghja) pour dépiquer le blé
qui sera ensuite séparé de la paille par vannage (a spulera).
-
A pistera : Chant de battage des châtaignes.
Celles-ci sont enfermées dans un sac qui est frappé contre
un billot de bois (u troppu) pour enlever la fine pellicule résiduelle
qui reste, une fois les châtaignes séchées.
-
A Nanna (berceuse) : Pour endormir les
petits, toujours la même forme de sizain octosyllabique sur des mélodies
différentes mais très douces. Canti zitellini (chansons enfantines),
Filastrocche (comptines)
LA CHANSON CONTEMPORAINE :
Les années 1950 semblaient annoncer le déclin de la chanson corse
en tant qu'évocation de faits quotidien. Pendant deux décennies,
on n'entendra que d'anciennes chansons empreintes de regrets passéistes
mis en musique.
C'est vers 1960 que le genre folk d'une part et les mouvements régionalistes
d'autre part, réveillant une identité culturelle endormie, contribuèrent
à ressusciter les chansons et les chants traditionnels et à les
réactualiser. À côté des formes traditionnelles se
crée une chanson d'inspiration folk avec des mélodies plus douces
accompagnées à la guitare. Les thèmes en sont : l'exode
massif, l'université de Corte (qui était fermée depuis
l'annexion française), les problèmes actuels du monde rural, la
prise de conscience d'une identité Corse, les revendications autonomistes,
puis nationalistes.
Enfin, aujourd'hui, on trouve en outre des groupes y intégrant une qualité
moderne et une musique de variété, permettant d'ouvrir cette culture
à un plus large public.
+ Exemple d'un chant moderne créé dans la lignée
de la tradition : "A
lingua di i mei" du groupe I Chjami Aghjalesi.
[Remonter]
Instruments traditionnels :
LA FORME INSTRUMENTALE : Avant
l'arrivée du violon (18ème siècle) et de la
guitare, les Corses semblent n'avoir utilisé (pour prendre les instruments
les plus anciens, les plus rudimentaires et populaires) que des flûtes
ou des guimbardes. Ce sont généralement les instruments utilisés
par les bergers, utilisant du bois de genévrier ou l'écorce de
châtaignier pour construire leurs flûtes.
- Instruments à vent :
-
Cornu marinu (ou culombu) : Conque d'appel, gros coquillage ("murex", environ 20 cm de long) utilisé dès la haute antiquité comme signal d'alarme. On l'utilisait pour s'appeler de montagne en vallée, il servait à signaler les envahisseurs, les incendies et donner l'alerte sur les côtes. Le coquillage est percé à son extrémité fermée et cette sorte d'embouchure permet, en soufflant très fort comme dans une trompette, d'émettre un son grave et très puissant. On peut faire varier la hauteur du son d'environ une quarte en bouchant plus ou moins le pavillon. Aujourd'hui, il est interdit de pêcher ces coquillages protégés mais on en trouve souvent en juillet lorsqu'ils remontent à la surface dans les filets.
-
Pìrula (ou A fischjola) au nord et Zivuleddu au sud : Flûte
à bec taillée dans le roseau ou dans l'écorce d'une
jeune pousse de châtaigner (cet instrument correspond au pipeau).
La pìrula, frais roseau coupé à "la
vieille lune" entre janvier et février, s'orne de légers motifs (frisgietti). Elle
allumait la voix pimpante et enjouée du berger, qui, pour avoir
acquitté ses dettes, était sans souci. Premier son fondamental
tiré, 2700 ans av.J.C., de la flûte de bambou.
-
A pìfana (prononcer pivana) : Flûte à bec en corne. Fabriqués avec une
corne de chèvre, ces instruments (souvent apanage des bergers)
ont disparu de la tradition populaire ou du moins ne sont plus que très rarement utilisés.
Certains groupes actuels les recréent et les réutilisent
pour des prestations scéniques.
Sorte de flûte à la voix incisive, sa gaieté lointaine
vient de derrière la montagne, peut-être de plus loin encore,
des Andes. N'est-elle pas l'avatar modeste du « shofarot »,
cette trompe des Hébreux au son diamantin qui fit s'écrouler
les murailles de Jéricho ?
-
La cialambella (ou A cialamedda) : Chalumeau à
anche battante. Gosier de bois taillé dans le figuier
sauvage ou le buis. Sa langue de roseau (zampogna) voile la voix et lui
donne une couleur nostalgique. Nasillarde, elle sait être malicieuse
ou sarcastique.
-
A caramusa : Sorte de cornemuse dont
le soufflet était en peau de cabris. Elle n'existe plus mais est
aussi recréée par des artisans.
-
A spurnaghja : Trompe en écorce de châtaignier, en bois ou en roseau. Au printemps, quand la sève de l'arbre monte, on enlève l'écorce du châtaignier que l'on roule et bloque avec un petit morceau de bois en travers du pavillon puis on équipe la "trompe" d'une anche de roseau. Il faut souffler sur l'anche qui vibre et produit le son, amplifié par l'écorce. On l'utilise lors du rassemblement des bêtes, du vacarme religieux, et du carnaval.
-
L'urganettu : Cet accordéon diatonique
(dit à double effet) est né en 1829 avec l'harmonica. Ils
sont répandus en Corse au début du 20ème
siècle (via Italie) et faisaient danser au même titre que
les violons, guimbardes et flûtes.
- Instruments à cordes :
-
A cetera : Ancêtre du cistre et
du luth d'origine orientale (diatonique ou non), la cetera est l'instrument
à cordes qui au 18ème siècle était
surtout l'apanage de la classe aisée ; elle se jouait dans toute
l'Europe. Des artisans de Balagna (à Pigna) ont reproduit cet instrument
grâce à un modèle retrouvé dans cette région.
La cetera corse, probablement issue du cistre italien, plus précisément
toscan, dispose de cinq à huit choeurs ; ce qui permet, selon la
longueur du diapason, de l'accorder comme le luth européen, soit
:
- du choeur le plus aigu au plus grave : Sol, Ré, La, Fa, Do, Sol...
- de notre accord très proche de la guitare moderne : Mi, Si, Sol
(ou Fa#), Ré, La, Mi...
Mais il y a de nombreuses autres possibilités d'accordage, c'est
là une des difficultés du cistre, mais aussi sa richesse...
Les cordes métalliques sont couplées à l'unisson
ou l'octave. On conserve encore de nos jours la technique du "plectre"
ou avec les doigts ...
-
U viulinu : Le violon. Pratiqué
en Corse dès le 19ème siècle... Il a
dû connaître un succès fulgurant (supplantant sans
doute la caramusa) ; il s'est répandu dans toute la Corse et on
trouvera dans certains villages jusqu'à 10 joueurs dont la musique
animera toutes les fêtes. Si le violon accompagne certains chants,
il est surtout un merveilleux instrument à faire danser : ses harmonies,
ses techniques, sont celles des musiques irlandaises, écossaises,
nord-américaines.
PS : La langue anglaise possède deux termes pour désigner
cet instrument : le "violin" qui désigne le violon classique,
et le "fiddle" qui est le violon populaire en bois blanc. C'est
donc du fiddle dont les Corses jouent. Le répertoire des violoneux
est essentiellement composé de valses (valsa), mazurkas (masurca),
scottish (sculticcia), polka (ploca). Ce qui semble écarter l'hypothèse
d'une arrivée du violon en Corse antérieure au 13ème siècle.
-
A mandulina : Mandoline importée
d'Italie au début du 19ème siècle et jouée
surtout dans les villes : Aiacciu, Bastia, Corti. Ses répertoires
sont allogènes, il n'y a pratiquement pas de morceaux locaux.
Avec la mandoline, on trouve parfois le banjo mandoline.
-
A chitarra : La guitare, malgré
le cliché bien connu du Corse guitariste, n'a été
jouée en Corse que très tard. Elle fut adoptée par
de nombreux groupes ou chanteurs.
- Instruments à percussion :
-
A riebula o riberbera ou la ribèrbula (guimbarde) :
Cette guimbarde, dont la languette autrefois fabriquée par les
forgerons, vibre au souffle de la gorge sur le clavier des dents. C'est
un des plus vieux instruments existant dans le monde. Les guimbardes ont
servi aux bergers pour rompre la monotonie des longues journées
à surveiller les troupeaux, et servaient aussi à faire danser.
- + Crécelles, grelots
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Danses : Les danses en Corse se répartissent en danses de groupe (circulaires ou en file) et danses par couples (les premières étant plus anciennes que les secondes).
- Les danses circulaires sont en général d'origine religieuse. Ce sont des rondes ou des tarentelles. Les pas martèlent le sol fécond pendant que les danseurs les bras levés, tournent rapidement.
La « Zilimbrina » (ou "Zalambrina") et l' « imbasciadori » sont aussi des rondes à rythme de tarentelle. Ces deux danses devenues profanes se faisaient aux noces et au Carnaval, mêlant hommes et femmes. À l'origine, la communauté formant un cercle tourné vers l'intérieur s'isolait du monde et retrouvait son unité pour célébrer les rites nécessaires à la sauvegarde de sa fécondité.
La « Manferina » est aussi une danse mixte et sans doute venue des cultes solaires, sa chorégraphie évoquant par ses tours et ses voltes les mouvements planétaires.
La « Moresca » est exclusivement masculine. C'est l'intermède dansé d'une véritable reconstitution de bataille commémorant la victoire des Corses sur les envahisseurs barbaresques. D'autres danses sont mixtes, comme le « saltarellu », la danse la plus ancienne, d'origine étrusque, elle se compose de trois principales figures où les danseurs alternent en se donnant la main puis pirouettent, forment des entrelacs et sautent sur un rythme saccadé, très rapide, à quatre temps.
Le « caracollu » est aussi, comme semble l'indiquer son nom, une danse spiralaire mais exclusivement féminine. C'est la danse des funérailles. Les danseuses vêtues de la « faldeta », se tiennent par la main, formant une chaîne ouverte, et tournent très rapidementautour du cadavre à petits pas.
- Les danses en file par contre, sont, elles, des danses profanes.
« A Marsillian » et « u tarascà » (la tarascone, sorte de farandole à figures mimées) viennent de Provence. Ce sont avant tout des danses mixtes qui animent le Carnaval et souvent les fêtes de mariage. Les hommes et les femmes, sur deux rangs vis-à-vis, forment des couples et des figures évoquant la séduction.
- Les danses de couples sont toutes des danses de salon (répertoire des violoneux), implantées en Corse au XIXe siècle et n'ont à proprement parler aucune origine insulaire.
- La plus populaire est « a cuntradanza » encore rarement dansée aujourd'hui,
- mais il existe un grand nombre de valses (valsa), mazurkas (masurca), de polkas (ploca), de quadrilles et de scottish (devenue « a sculticcia »).
- Le quadrille : deux couples....
Fêtes : Carnaval
, ...
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Écoutes proposées :
Titre |
Interprète |
Écoute |
Commentaire |
"A
lingua di i mei" |
Le groupe I Chjami Aghjalesi |
|
Voix et guitare, chanson rendant hommage
à la culture et la langue corse, que les anciens ont su transmettre |
"Fiaccule di speranza"
"Davora" |
I Muvrini |
|
Polyphonie, voix d'hommes |
"Salmu di Davìdiu / Psaume de David" |
Battista ACQUAVIVA |
|
Chant religieux |
"Sintineddi" |
Canta U Popular Corsu |
|
Déclaration d'amour au patrimoine et à l'histoire des Corses |
"Dìu vi salvi, Regina / Que Dieu vous garde, Reine" |
François SELKI |
|
Chant religieux dédié à la Vierge Marie,
créé en Italie par saint Francesco de Geronimo vers 1675,
devenu Hymne des Corses en 1735. |
Extraits |
. |
|
Instruments |
+ Pour en savoir plus :
- Autres sites consacrés au chant corse : www.corsemusique.com,
annuaire,
paroles,
Éd. Ricordu, Surghjenti,
Radio alta frequenza,
www.musicorsica.net,
TOMASI le compositeur
corse, les
voix corses, Altrulatu,
2bcalvi, Musique
d'Ajaccio, www.corse-sauvage.com, www.racines-corses.fr, Wiki, Parlami corsu, www.cantu-in-paghjella.com, ...
- Aux instruments : Instruments
: Roland FERRANDI,
www.arte-di-a-musica.com,
...
- Et à la danse : Association
pour la promotion et la diffusion du quadrille et autres danses populaires
de Corse, ...
- Facteurs d'instruments : www.casa-liutaiu.com, Romain RANCUREL-GIANNONI, ...
- Groupes célèbres : A filetta, I Surghjenti, I Chjami Aghjalesi, Canta u Populu Corsu, Caramusa, I Muvrini, Fior di Machja (groupe folklorique à Marseille depuis 1967), la chanteuse Francine MASSIANI, etc...
- + Chanteurs de variété qui ont chanté la Corse : Tino ROSSI (Ô Corse île d'amour [1944] ; Berceuse corse ; Complainte corse ; Mattéo le jeune Corse ; Mon noël corse), Fernandel (Le tango corse) ; Antoine, Maxime LE FORESTIER (Marins du cap [2008]), Hervé VILARD (Le vin corse), Yves DUTEIL (Les Corses), Patrick FIORI (Corsica), ...
- Bibliographie :
- "La Corse et la musique" par Musée de la Corse (Ed. Albiana, 2013) ISBN : 978-2-8241-0415-7
- "21 pièces pour découvrir la musique corse traditionnelle" par Ghjuvan-Micheli WEBER et Dopu Cena (Ed. CRDP de Corse, 2011) ISBN : 978-286-620-272-9
- "Cantu Nustrale" par Ghjermana DE ZERBI (Ed. Scola Corsa, Accademia d’i vadabondi, Altone, 1981 > Réédité en 2012)
- "Histoire des musiques de Corse" par Dominique SALINI (Ed. Dumane, Bastia, 2009) ISBN : 978-2-915943-10-8
- "Les musiques de Corse - chants, instruments et danses" par Antoine MASSONI (Ed. A.Piazzola, Ajaccio, 2006)
- "Le Chant religieux corse : État, comparaisons, perspectives" par Marcel PÉRES (Ed. Créaphis, 2002) ISBN : 978-2907150354
- "Le chant corse" par
Mathieu AMBROSI (Ed. Imprimerie Moderne, Langres, 1937)
- "Les chansons de Cyrnos, anthologie de la chanson populaire de l'île de Corse" par Xavier TOMASI (1876-1956) (Ed. Marseille 1932)
- "Chants populaires de Corse" par Jean-Baptiste MARCAGGI (1866-1933) (Ed. Pueti à cantadori, 1926 > Albiana, 2013) ISBN : 978-2824104126
- "Corsica : chansons populaires de l'île de Corse" par Xavier TOMASI (1876-1956) (Ed. Nice 1912)
- "La chanson populaire de l'île de Corse" par
Austin de CROZE (1866-1937) (Ed. Champion de 1911 > C. Lacour)
- "Voceri, chants populaires de la Corse" par A. L. A. Fée (1789-1874) (Ed. Lecou/Arthus-Berthrand, Paris et Derivaux, Strasbourg, 1850 > Réed. Librairie Benelli en 1985)
Pour nous écrire :
>> N'hésitez pas à nous proposer un site
consacré à la musique et aux danses traditionnelles de la Corse,
ou des informations pédagogiques complémentaires concernant cette
île.
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Et maintenant, à vous de jouer !
[Autre région de
France]
Page réalisée avec l'aide
de Christian ANDREANI, Jean-Pierre GIORGETTI, Roland FERRANDI, Ugo CASALONGA et Petru Andria PAOLI.
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