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LE JAPON (TODO)

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JEUX :
Jeu n°1 : Reconnaissance visuelle des instruments
Jeu n°2 : Reconnaissance auditive des instruments
Jeu n°3 : QCM sur
Jeu n°4 : Anagramme
Jeu n°5 : Mots-mêlés
Jeu n°6 : Jeu du pendu

Introduction : (par Akira Tamba ; © Ed. Messidor-Festival d'Automne à Paris)

Le Japon est sans doute un des rares pays où l'on puisse entendre aujourd'hui de la musique remontant au VIIIème siècle et où une dizaine de genres musicaux traditionnels se sont transmis, sans interruption sinon sans modification, jusqu'à notre époque. Ces genres reflètent les vicissitudes de la tradition musicale japonaise, dont les douze siècles d'histoire se divisent en quatre périodes distinctes, avant d'arriver à la musique contemporaine.

La période préhistorique (IIème siècle av. J.-C.- VIIème siècle après J.-C.) correspond au développement de la musique autochtone avant tout contact avec le continent chinois.

La période antique (VIIème siècle-XIIème siècle) est marquée par l'introduction et l'assimilation de genres musicaux venus d'Asie. La réforme musicale du IXème siècle atteste à quel point cette musique d'importation s'est adaptée à l'esthétique japonaise.

La période médiévale (XIIème siècle-XVIème siècle) se caractérise par le retour à la tradition autochtone et l'apparition de nouveaux genres musicaux - tels le Heike Biwa (épopée de Heike chantée et récitée avec accompagnement de Biwa) et le Nô (théâtre chanté, dialogué, dansé, avec accompagnement instrumental) - stimulés par l'installation au pouvoir d'une nouvelle classe dirigeante militaire.

La période moderne (XVIIème siècle"XIXème siècle) voit l'épanouissement de la musique citadine, avec des pièces pour Koto (cithare à treize cordes), Shakuhachi (flûte verticale à cinq trous) et surtout pour Shamisen. Ce luth à trois cordes, importé des îles Ryûkyû au XVIème siècle est devenu le symbole même de la musique citadine. De nouvelles formes théâtrales, telles que le Bunraku (théâtre de marionnettes chanté et récité), le Kabuki (théâtre chanté, dialogué et dansé avec accompagnement instrumental) et des formes vocales comme Jiuta, Kouta, Nagauta, Tokiwazu ou Kiyomoto se développent en utilisant le Shamisen.

Si certains des genres que nous venons d'évoquer ont connu des moments de stagnation (par exemple le Gagaku ou le Shômyô au XVIème et le Nô au XIXème) et si le répertoire ne s'est pas intégralement conservé, il est cependant remarquable que la diversité de cette tradition musicale, couvrant douze siècles, ait survécu jusqu'à l'heure actuelle.

La musique contemporaine coïncide avec la restauration du pouvoir impérial à la fin du XIXème siècle et l'entrée en contact avec la musique occidentale classique et moderne. Ce nouveau courant musical étranger a eu un double effet : l'introduction des formes musicales étrangères d'une part, avec recours aux instruments autochtones (ainsi M. MIYAGI écrit en 1928 un concerto pour Koto et orchestre occidental ; K. NAKANOSHIMA en écrit un pour Shamisen et orchestre en 1936); d'autre part la fabrication de nouveaux instruments, tels les Koto à dix-sept, vingt et une et quatre-vingts cordes (créés par Miyagi) ou le grand Shamisen inventé par S. KINEYA en 1922. On mesure ici combien la musique occidentale a inspiré les musiciens japonais, enfermés depuis trop longtemps dans un système pentacordal et hétérophonique.

Un tournant dans le domaine de la musique contemporaine s'amorce après la seconde guerre mondiale. La parfaite maîtrise de la technique occidentale a fait naître le désir, chez les compositeurs japonais modernes, d'affirmer leur spécificité. D'où un retour aux sources traditionnelles, et la création de pièces de Gagaku (Bugakude T. Mayuzumi en 1962; Shunteikade T. Takemitsu en 1973) ou pour Shakuhachi (Chikurai Gashô,de M. Moroi en 1965), etc. Le mélange des instruments japonais et occidentaux favorise des créations autant japonaises qu'occidentales, comme November Stepspour Biwa, Shakuhachi et orchestre de T. Takemitsu (1967) ou Sôgû IIpour Gagaku et orchestre de M. Ishii (1975).

Ces compositeurs de type autochtone écrivent de la musique japonaise pour instruments occidentaux. Ils s'opposent par là à ceux qui composent de la musique occidentale pour instruments japonais. L'Histoire dira laquelle de ces deux voies s'avère la plus productive. Il suffit de remarquer, pour l'instant, qu'un tel dualisme constitue une particularité de la civilisation japonaise. On le retrouve dans tous les domaines (de l'habitat à la nourriture en pas sant par les arts et techniques). C'est à partir de cette ambivalence que s'élabore la musique japonaise de demain, dont l'oeuvre de T. TAKEMITSU donne déjà un avant-goût, avec la sensibilité sonore très aiguë, l'architecture évanescente et la poésie qui la caractérisent, lui conférant sa spécificité si... japonaise.


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Instruments traditionnels :


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Chant :

Voix d'hommes souvent très aiguës, ou très graves...

Danses :

NB : Une geisha est à la fois chanteuse, danseuse et musicienne.

Les notes :

Français
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Mi
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Japonais
Ha
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Ho
He
To
I
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alphabet hiragana
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ヘ ?


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Écoutes proposées :

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À lire :

Contes pédagogiques :

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Et maintenant, à vous de jouer !

© PLANTEVIN.