LA CHINE

Les musiques chinoises sont généralement rattachées
à des légendes et des mythes qui entourent leurs origines et les
relations symboliques qu'entretiennent sons et instruments avec la matière
et les éléments. Elles sont souvent en rapport avec les musiques
de la Chine et celles de son empire : musiques du théâtre de marionnettes,
de l'opéra (de Pékin) ; ou aux cérémonies bouddhistes
et taoïstes.
La musique traditionnelle comprend cinq catégories : le
chant, la danse, la récitation, le théâtre et la musique
instrumentale.
Le théâtre populaire mêle l'intrigue à la musique, le chant, la danse, les prouesses acrobatiques et les arts martiaux.
Il y a environ 3000 ans, une théorie musicale complète et des instruments de musique sophistiqués faisaient déjà leur apparition en Chine, en grande partie pour les besoins de la musique rituelle ordonnée par Confucius. L'Europe était donc en friche alors que la Chine bâtissait déjà son empire dont un des piliers était la musique !
En Chine, les instruments utilisés jusqu'à présent
s'élèvent à plus de 200 variétés et se divisent
en 8 groupes, déterminés d'après la matière principale
entrant dans la composition de l'instrument : la pierre, le métal, la
soie, le bambou, le bois, la peau, la calebasse et la terre cuite.
Mais nous les avons ici classé en quatre groupes : les instruments à
vent, à cordes frottées, à cordes pincées, et à
percussion.

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Instruments traditionnels :
Cloches et tambours réservés aux palais princiers,
flûtes et cithares aux nobles et officiers, jarres de terre pour les paysans,
les catégories de l'Antiquité ont perduré et se retrouvent
respectivement encore aujourd'hui.
Instruments anciens : Les
cithares qin et se. >> NB : Deux instruments figurent
à l'origine de la musique chinoise : la cithare qin et la flûte.
Leur création est attribuée à des personnages mythologiques
et a une valeur symbolique. "Le qin interdit les mauvaises pensées,
c'est le début du mouvement de l'énergie du Yin". "La
flûte a la sonorité de l'équinoxe du printemps, toute chose
s'anime, s'excite et se met à bouger..." Le qin est partout
présent dans la littérature et la peinture de l'antiquité
; il fut considéré par les lettrés comme le moyen le plus
parfait de communier avec la nature.
Le luth pipa et la vièle erhu
sont des instruments "barbares". Le premier est venu de Perse, croit-on,
apporté par un musicien de Koutcha à la cour de l'empereur sous
la dynastie des Zhou (vers 560). Quant à la vièle erhu,
elle est de tradition récente, mais son ancêtre le xiqin,
originaire du Nord, était en usage chez les musiciens populaires au XIème
siècle. "Sa pratique ne vise pas à transformer les Chinois
en barbares", tient à préciser Chen Yang qui fut le premier
auteur à en donner une description. Ces deux instruments étrangers
furent rapidement sinisés, mais, si le pipa reçut l'agrément
des confucéens et eut un noble destin, la vièle erhu resta
longtemps dans les mains des chanteurs de rues et des mendiants.
I. LES INSTRUMENTS À VENT : (>> Cliquez
sur un nom d'instrument pour le voir en photo <<)
A. INSTRUMENTS À VENT À BOUCHE :
- LE DI : Flûte
traversière en bambou à 8 trous dont il existe deux sortes,
la flûte "qu" qui accompagne le kunqu de Suzhou (un
genre de théâtre local) répandu dans le Sud de la Chine
et la flûte "bang" qui tire son nom du bangzi du Hebei
(autre genre de théâtre local) répandu dans la Chine du
Nord et du Nord-Ouest.
- LE XIAO :
Flûte droite en bambou d'une sonorité douce, claire
et plaintive, utilisée pour exprimer des sentiments de solitude et
de mélancolie.
- LE DONGXIAO
: Flûte verticale en bambou, à encoche plus massive
que le xiao, utilisée dans la musique du sud de la province du Fujian
et qui était appelée "chiba" sous la dynastie des
Tang.
- LE DIZI :
Flûte traversière à 6 trous, en bambou.
- LE P'AI
XIAO : Flûte de Pan antique. Elle aurait été
inventée par le monarche légendaire SHUN. Elle regroupe environ
dix à 16 tubes et ressemble aux ailes de Phoenix. Le terme date d'avant
780 av. J-C.
- LE KOUJING : ...
- LE XUN : Flûte
globulaire en terre cuite à 6 trous (ressemblant à l'ocarina),
instrument antique, vieux de 6700 ans, exhumé au village Banpo (province
du Shaanxi) et qui produit des sons simples.
- TI TZU : Flûte traversière en bambou utilisant
une fine membrane qui lui donne un son un peu nasillard.
- + Flûte en
os, en jade,
flûte
nasale en bois, ...
B. INSTRUMENTS À VENT À BEC :
- LE GUAN (ou
GUANZI) : Instrument à vent, sorte de hautbois-cromorne.
Tuyau sonore à 8 ou 9 trous et à anche double appelé
"bili" dans l'antiquité. Il est répandu dans le Nord.
Son timbre grave et ses modulations variées peuvent exprimer aussi
bien les sentiments vigoureux que la tristesse. Il peut même imiter
la voix humaine.
- LE SUONA
: Hautbois conique à pavillon avec anche double, très
répandu et très populaire utilisé dans les solos, les
ensembles instrumentaux et dans l'accompagnement des opéras locaux
et des danses. Les hautbois suona et guanzi apparaissent, vers
le IIIème siècle, en Asie centrale.
- LE SHUANGGUAN : ...
- LE DAGUAN : ...
C. INSTRUMENTS À VENT À ANCHE :
- LE SHENG
: Orgue à bouche (ou plutôt instrument
aérophone à anches libres), à 17 tuyaux de bambou
et à anches (parfois 21, 24 ou 36) datant de l'antiquité. Il
existe également un sheng en forme de calebasse de la minorité
nationale du Sud-Ouest de la Chine.
- LE LUSHENG : Orgue à bouche à 6 tuyaux en roseau.
- LE BAWU : Tuyaux en bambou à 8 trous, de la nationalité
hani du Yunnan.
II. LES INSTRUMENTS À CORDES ET À ARCHET :
Violons monocordes que l'on joue en faisant passer l'archet (corde en crin
de cheval) entre les cordes. Ils sont utilisés pour accompagner le chant.
- LE ERHU :
Instrument à double cordes, avec un résonateur
fabriqué en peau de serpent. L'archet est fait de cheveux de crinière
de cheval. L'erhu existe depuis plus de 1000 ans ... Violon à 2 cordes
frottées (faites en soie à l'origine) qui joue un rôle
majeur dans la partie vocale de l'orchestre d'instruments à cordes
et à archet et dans les solos.
- LE JINGHU
: Violon à 2 cordes destiné spécialement
à l'Opéra de Pékin.
- LE BANHU : Violon à 2 cordes, à table d'harmonie
en bois, dont la caisse de résonance est recouverte d'une mince planchette
et dont l'archet est particulièrement long (prés d'un mètre).
- LE HUQIN : Violon à 2 cordes appelé "instrument
à cordes des barbares joué à l'aide d'une queue de cheval".
- LE SIHU
: Vièle à 4 cordes. Cet instrument est placé
verticalement sur le genou gauche et le corps est plié en forme d'arc
(en faisant pression dessus). La mèche de l'arc passe entre les deux
cordes centrales. Les cordes sont appuyées avec les ongles de la main
gauche. L'archet (le "bâton cintré") est parfois utilisé
pour heurter la surface du résonateur. Utilisé comme un instrument
solo aussi bien que dans l'accompagnement de styles narratifs. Le corps est
en bois et la peau tendue sur est une peau de serpent. Longueur = environ
70 cm. Accord des cordes : sol, ré, sol, ré. (PS : Se trouve
aussi en Mongolie)
- LE GAOHU : Autre variante du violon chinois, dans la région
de Canton.
- LE TIQIN : Vièle mongole à 2 cordes et à
l'archet en crin de cheval.
- LE YEHU
: Instrument du Fujian et du Guangdong, à 2 cordes et
dont la caisse de résonance est faite d'une demie noix de coco.
- LE ZHUIHU : Violon chinois inspiré du luth à
3 cordes, dont la caisse de résonance est recouverte tantôt d'une
peau de paon tantôt d'une mince planchette.
III. LES INSTRUMENTS À CORDES PINCÉES :
Ces instruments se divisent en deux catégories : les uns se jouent
appuyés contre l'artiste (luths, harpes), les autres se posent sur une
table (cithares). Ils entrent dans l'expression de la mélodie rythmée
et du chant.
- LE PIPA :
le p'i p'a est un luth à 4 cordes en soie, à
frettes, en forme de calebasse à caisse plus ou moins ronde qui s'allonge
vers le haut. Il entre dans les compositions d'harmonie et de polyphonie.
Le pipa est vieux de 2000 ans ...
- LE
RUAN : Luth grave à 4 cordes, à frettes,
à caisse circulaire et fond plat, le plus ancien d'entre tous.
- LE SANXIAN
: Luth à 3 cordes, à touche lisse.
- Le luth HUOBUSI : Luth proche du sanxian.
- LE SHUANGXIAN : Luth à 2 cordes.
- LE TYMPANON : ...
- LE LIUQIN : Violon à 3 cordes, en forme de feuille
de saule, plus petit que le pipa.
- LE YUEQIN
(ou YUECH CH'IN) : Luth en forme de lune, à caisse circulaire
et fond plat, manche court.
- LE QINQIN
: Luth à 3 cordes et à frettes, à caisse
hexagonale et à fond plat.
- LE KONGHOU
: Instrument antique à 7 puis 36 cordes qui a été
introduit de l'Occident en Chine il y a 2000 ans sous la dynastie Han. La
harpe konghou, venue de Perse au début de notre ère, a depuis
longtemps quasiment disparu. Il y avait deux types de konghou : l'horizontal
et le vertical.
- LE GUZHENG (prononcer : "goundjung") ou
POP ZHENG : Gu > antique et zheng > cithare. Genre de
harpe d'environ 20 cordes. De forme oblongue, cette cithare dispose d'une
table d'harmonie légèrement convexe. Chaque corde est surélevée
par un chevalet mobile. L'interprète utilise les 5 doigts de la main
(droite) pour gratter les cordes près du cordier. L'index, le majeur
et l'annulaire de l'autre main servent à modifier la tension des cordes
pour créer des ornements en fonction des modes employés. L'accord
peut s'effectuer selon le mode zheng gong (sol, la, do, ré,
mi, sol) ou le mode xia gong (sol, la, si, ré, mi, sol). Les
réglages de tension des cordes sont très faciles à réaliser
avec une clef spéciale.
- LE ZHENG
: Originaire de Chine, le zheng a plus de 2000 ans, c'est un
instrument à cordes pincées de la famille de la cithare, à
chevalets mobiles et à caisse bombée, la main droite pincent
les cordes qui sont 13 ou 16. Il est apparenté au koto japonais, au
dan tranh vietnamien et au kayagum coréen.
- LE YAZHENG : Cithare à caisse bombée et à
cordes frottées au moyen d'une plaquette de bambou.
- LE SE : Cithare
de 25 cordes, à chevalets mobiles, à caisse plate et rectangulaire.
- LE QIN :
Cithare à la caisse constituée de 2 planches
de bois : dessus bombé, dessous plat et percé de 2 évents.
Instrument d'un mètre 30 de long ayant 7 cordes tendues que l'on frotte
de la main droite.
- LE YANGQIN
: Cithare à cordes frappées par des mailloches,
à chevalets fixes, à caisse plate : sonorité percussive
et résonnante. La cithare à cordes frappées yangqin,
dérivée du psaltérion occidental, n'atteint la Chine
qu'au XVIIIème siècle.
- LE
GUQIN : Cithare à 7 cordes mentionnée pour
la première fois dans le "Livre des Odes", recueil de poèmes
des époques des Zhou de l'Ouest et des Printemps et Automnes. Elle
se distingue par son timbre clair et son large diapason. La plupart des mélodies
expriment la noblesse des sentiments à travers le symbolisme des objets,
comme l'"Ode aux fleurs de prunier Mei" exalte l'honnêteté
et la sérénité de ces fleurs.
- LE ZHU : Cithare de bambou à 13 cordes frappées.
- LE FANBU : Instrument à cordes frottées des
Mongols.
- LE CHARJI : Cithare mongole à cordes frottées.
- LE JIAYIEQIN : Cithare à cordes pincées dont
la forme ressemble à un zheng et qui appartient à la nationalité
coréenne.
- LE TURWEISE : Cithare mongole proche du zheng.
- LE DONGBULA : Instrument à cordes pincées du
Xinjiang.
- LE JEWAFU : Instrument à cordes pincées du
Xinjiang.
IV. LES INSTRUMENTS À PERCUSSION : Ce sont des
instruments principalement rythmiques.
- Tambours (peau) :
- Le tambour GU
: Tambour à membrane en peau.
- Le tambour DAGU
: Plus gros que le gu.
- Le tambour BANGU
: Tambour à une peau, plus petit que le gu et qui
sonne aigu et percutant, généralement associé aux
claquettes et aux wood-blocks.
- Le tambour XIAOGU
: Plus petit ...
- Le PAIGU
: Set de 5 tambours à tonalités variables
...
- Le SHENBO
: Tambour sur cadre, sourd avec une longue résonance
...
- Le tambour TONG : S ...
- Gongs, cymbales, clochettes (en métal) :
- Le TONG GU : Gongs associés à de gros tambours
- Le CHAO GONG ou 'tam tam" : Grand disque métallique
entre 45 et 70 cm de diamètre que l'on frappe avec une mailloche.
- Le LUO (ou
DALUO) ou "tamtam" : faisant partie d'ensembles
para-liturgiques, musiques de parades, de théâtres d'ombres,
de marionnettes et d'opéra, avec Yin et Yang.
- Le XIAOLUO
: Petit gong.
- Le WANGLUO
: Gong bombé.
- Le DABO : Grande cymbale
- Les XIAOBO
: Petites cymbales
- Les clochettes PENGLING
: Deux clochettes entrechoquées, de petite taille,
au son clair. Ce sont des instruments liturgiques renforçant les
claquettes dans certains répertoires profanes.
- Les crotales
BOLING : Paire de petites cymbales antiques, crotales
tibétains.
- Les carillons QING : Chimes en pierre ...
- Le BIANZHONG
: La fameuse cloche !
- Autres (en bois) :
- Les wood
blocks : ...
- Le MU-YÜ
(ou temple block) : Set de 5 ou 8 blocs de bois représentant
chacun une tête de poisson.
- Les claquettes PAIBAN (ou BAN) : Composées de 2 plaquettes en bois
reliées par une ficelle, les claquettes marquent le tempo dans
les ballades, les chantefables, les opéras.
- Les claves BANGZI
: Ces deux cylindres de bois frappés en S et tenus
chacun dans une main, rappellent les castagnettes par leur capacité
à exécuter de véritables roulements. Elles sont utilisées
dans l'Opéra de Pékin (Yu
opera, également nommé Henan Bangzi).
+ NB : Prononciation et signes chinois : hu 胡,
qin 琴, pipa 琵琶, ruan 阮, xian 弦, zheng 筝,
di 笛, guan 管, et sheng 笙
+ À trier : luan, chin, cheng, yang-chin, ti-tsu, hsiao,
hsun, sona ?

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Chants :
L'aspect imposant des orchestres rituels ne doit pas masquer l'origine
plus ancienne encore des chants, considérés comme l'expression
spontanée du génie populaire, au point que le Classique des vers
(Shijing) en a conservé ou plagié un grand nombre. Les
chants alternés des villages attestent une permanence des formes, des
thèmes et des conditions d'exécution, liées principalement
aux jeux de printemps entre garçons et filles.

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Danses : Les danses sont généralement toutes
rattachées à des rites, des fêtes, ...
Les danses, et singulièrement les danses masquées,
remontent aux plus anciens rites sexuels et d'exorcisme. On y menait grand bruit,
on s'y déguisait, on y portait des masques ou des parures d'animaux,
on se livrait à des «joutes de hâbleries», tout particulièrement
à l'occasion des fêtes hivernales. Extase et possession accompagnaient
ces danses masquées, véritables ancêtres des arts de la
scène, au point que le caractère xi, qui désigne l'opéra
moderne, s'écrit avec la clé de hallebarde.
La danse exprime moins en Chine une allégresse du corps
qu'une prise de possession de l'espace. Longues robes chasubles, manches démesurées,
évoquent des formes d'oiseaux ou de serpents plutôt que de mettre
en valeur le corps humain. À côté de l'imitation animale,
l'aspect martial fournit l'autre inspiration majeure de la danse: boucliers
et épées font pendants aux flûtes et aux plumes. Le nombre
de danseurs lui-même obéit à un souci de symbolique et de
symétrie, les règlements le codifiant en multiples paires de huit.
Le pas de Yu le Grand, boitillant sur la carte de la Grande Ourse, ou le combat
à l'épée de bois pour soumettre les esprits figurent encore
dans les rituels taoïstes, tandis que la circumambulation, longue marche
serpentant dans le temple, caractérise l'influence bouddhique. Toujours
l'espace prédomine sur le corps. L'écriture chorégraphique
apparaît dès les Tang, et sera développée par Zhou
Zhaiyu sous les Ming, autour de 1600.
Une seule époque fait figure d'exception, celle des Tang,
quand les corps dénudés des femmes, aux hanches et aux seins marqués,
attestent une influence directe de l'Inde.
- La danse de la moisson : Thème universel qui engendre la joie dans les campagnes. Les paysans allument des lanternes, décorent le champ de battage avec des bandes multicolores, tapent sur des gongs et des tambours, et soufflent dans des suona (hautbois).
- "Tage" : Danse classique du XXème siècle devenue très populaire, qui puise son inspiration dans les danses de printemps dansées il y a plus de 2000 ans dans les palais royaux de la dynastie des Hans. Cette danse évoque les jeunes filles, belles et vives, allant à la campagne apprécier la naissance du printemps...
- Danse traditionnelle dite "tambours de célébration" : Destinée à montrer la force des garçons, cette danse reflète, dit-on, la disposition d'esprit et la philosophie des chinois. Ce qui apparaît comme un déluge sonore ne se réduit pas au rythme et encore moins à la danse, à l'excitation, à la transe. Ici, on célèbre la complémentarité des éléments naturels.
+ L'opéra : En Chine, l'opéra est
autant joué au théâtre officiel que dans la rue ou les salons
de thé. Il est très populaire car il raconte l'histoire du peuple.
Il en existe environ 300 styles différents (exemple : le setchuan avec
ses jeux de masques, ...). Le théâtre chinois, art total, mérite
pleinement son appellation d'opéra. Son origine remonte sans nul doute
au théâtre de poupées, lié au culte des morts.
Littérature musicale :
- À propos de la flûte de jade :
"D'où viennent les sons sourds de la flûte
de jade ?
Le vent printanier les répand à travers Luoyang." (Li Bai)
- À propos du pipa de jade :
"La grande corde vibre comme une chute d'eau qui dévale
Les petites cordes font entendre un murmure, comme en aparté
La bouteille d'argent éclate et soudain l'eau jaillit
Les cavaliers en armures font cliqueter sabres et lances. (Bai Juyi)

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Pour en savoir plus :
- Autres sites : Joueur
de pipa, La
route de la soie avec Yo-Yo Ma ou ici,
Musicothérapie,
Opéra
chinois de
Pékin, Asian
Music Journal of the Society, Instruments,
Orchestre,
Traditional
musical instruments, Spectacles
et danse, Chinese
instruments, Chinese
musical instruments, Instrumentos
chineses, Chinese
virtuosi, Site
en chinois sur les instruments, Librairie
La Grande Muraille, Musique
du monde, Instruments
dans les tombaux (1 et 2),
Chants
populaires, Dynastie
des Tang, 2004
Année de la Chine en France, ...
- Groupes célèbres : Shaolin Wushu, ...
- Bibliographie : "Musiques de la tradition chinoise"
de Lucie
Rault, liste des thèses,
...
- CD
- Web : China
music, Chine
et Taïwan, ...
+ Le Tibet
Conseils pour écouter de la musique traditionnelle
chinoise :
- Penser au mode pentatonique ...
- Discographie : CD
Ocora, ...
- Groupes, ensembles à écouter absolument
(en direct si possible)
: "Hangzhou", "Shaolin Wushu", "Anhui Art Group", ...

Pour nous écrire :
>> N'hésitez pas à nous proposer un site
consacré à la musique et aux danses traditionnelles de Chine,
ou des informations pédagogiques complémentaires concernant ce
pays ...

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Et maintenant, à vous de jouer !

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