MUSIQUE >> L'Inde
Instruments traditionnels >> Le mridangam, le pakhawaj, le dholak, le khol, le madal, le pung
Ces tambours sont tous des tambours oblongs, c'est-à-dire de forme allongée, possédant une peau de chaque côté. Mais chacun possède une spécificité : lieu d'origine, forme, son, pastille ou pas, ...
TABLEAU COMPARATIF :
Nom | Le mridangam (ou mridamgam ou mridanga ou mridang ou pung ou khol ou mathala) |
Le pakhawaj (ou pakhwaz ou packawwaj) |
Le dholak (ou dhola) |
Le khol |
Le madal |
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Ecoute | |||||
Origine | Le mridangam est l'instrument à percussion le plus utilisé en Inde du sud (musique carnatique) ; Au Manipur, on trouve une version de cette percussion appelée pung. Ancêtre des tablas que l'on trouve en Inde du Nord, c'est un instrument qui a sûrement plus de deux mille ans ... D'après la légende, Brahmâ serait le créateur du mridangam et Ganesh son premier intrumentiste. | Inde | Bengale | ||
Description | Le mridangam est un tambour traditionnel oblong à deux faces, c'est-à-dire qu'il possède une peau de chaque côté, accordées à l'octave. Traditionnellement utilisé dans la musique carnatique du sud de l'Inde ou comme accompagnement des spectacles de bharata natyam. Son nom provient de mrid (>terre) et ang (>corps), ce qui indique qu'il était autrefois fabriqué en terre cuite. Aujourd'hui, on le fait en bois, d'une seule pièce. Le fût : Le fût de l'instrument est aujourd'hui réalisé en bois d'une seule pièce : en tun (Cedrela tuna) ou en bois de rose indien appelé shisham (Dalgergia Sissoo). Evidé, le fût dispose de deux bouches de taille inégale, une petite qui génère les sons aigus, et une grande pour les sons graves. La paroi, épaisse de 2 à 3 centimètres, assure la stabilité du son dans les graves. La peau : La peau posée sur
la bouche aiguë ou dayan (qui signifie "droite"
en hindi) se joue donc avec les doigts de la main droite ; et la peau
de la bouche grave avec les doigts de la main gauche. En détail : Mridanga qui signifie le corps d'argile est le plus antique de tous les instruments de percussion. Il est généralement employé dans le sud comme accompagnement aux exécutions vocales et instrumentales. Dans le mridanga du nord est connu pendant qu'on observe le pakhawaj et une légère différence entre tous les deux. Le mridangam est creusé dans un bloc de bois et fait environ 60cm de longueur. Il a la forme d'un baril avec le bombement légèrement à un côté et le visage droit est plus petit que la gauche. Le visage gauche qui s'appelle le 'tappi 'a le lamina deux. L'externe est un anneau plat de cuir et à sa périphérie attachée à une tresse connue sous le nom de pinnal. Cette couche tient de son côté intérieur un autre parchemin qui est un morceau circulaire et a un diamètre approcher de la peau externe. L'unité entière est fixée à la tête gauche. Le visage droit a trois stratifications. Les intérieurs et les externes sont des anneaux. La couche circulaire moyenne est jugée tendue en collant le long de sa périphérie les anneaux annulaires du cuir. Ce complexe entier appelé 'le talai valan 'est piqué dessus à un pinnal ou à une tresse et monté sur la bouche droite du baril. Les deux visages sont joints et liés fortement par les courroies en cuir qui passent dans et hors des pinnals ou des tresses des deux côtés. Un mélange de farine et de l'eau est appliqué sur le milieu du côté gauche pour abaisser la tonalité au lancement désiré. Ceci donne un plein, bas bruit. C'est chaque fois enlevé après utilisation. Le centre du bon côté a un enduit permanent d'une substance noire appelée le siyahi (ou le soru, le karanai et le marundu) qui est un mélange de riz bouilli, de la poussière de manganèse, des classements de fer et d'autres substances. Cette couche donne la tonalité caractéristique au mridangam et la facilite accorder à un lancement particulier. L'accord du tambour est fait en frappant le pinnal droit avec un bloc en bois, main ou avec n'importe quelle substance. Des variétés de tonalité peuvent être obtenues à partir de différentes pièces de l'instrument dans diverses manières. Dans le sud, le mridangam est le seul tambour utilisé dans des considérants de musique classique excepté dans des considérants de Nagaswaram. |
Tambour à 2 peaux (une de chaque côté) que l'on frappe avec les mains ... Le musicien place une pastille du côté où le son est le plus joli ... | Le dholak est un tambour traditionnel oblong à deux côtés, cet instrument sert d'accompagnement rythmique pour le Qawwali. Le fût de l'instrument est réalisé d'une seule pièce en tun (Cedrela tuna). Evidé, le fût dispose de deux bouches de taille inégale : une petite qui génère les sons aigus, et une grande pour les sons graves. La paroi, épaisse de 2 à 3 centimètres, assure la stabilité du son dans les graves. Les deux peaux sont tendues par des attaches en métal. | Pastille seulement d'un côté, celui ou le son est le plus joli ... | |
Jeu de l'instrumentiste | |||||
Instrumentistes célèbres | |||||
Prix : - Industriel, magasin occidental - Traditionnel, artisanal, sur place |
- Environ 320 euros. - ? |
- Environ 320 euros. - ? |
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Liens | Encyclopédie Wikipédia, WebIndia123, Makar instruments indiens, ... | Pakhawaj.net, ... |
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