LES ANDES :
+ BONUS : Jeu de reconnaissance
visuelle des instruments traditionnels des Andes
+ Le jeu du pendu !
NB : Chez les indiens des Andes, les instruments à vent se jouent en groupe à la saison des pluies ; on ne les mélange pas avec les instruments à cordes qui eux se pratiquent à la saison sèche.
Danses :
Écoutes proposées :
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Autres sites : Instruments 1, 2 et 3, extraits, Los Cayapas, Bookmark, Intiwatana, Association, Le charango, Musique andine et quena, Luthier et flûtes des Andes, Le groupe Atuntaqui, Histoire de la guitare au Pérou, Candombe, Mapuches > Chili et Argentine, Waynakuna, Danses www.siembra.fr, ...
Pour en savoir plus :
Conseils pour écouter de la musique traditionnelle des Andes :
Pour nous écrire :
>> N'hésitez pas à nous proposer un site
consacré à la musique et aux danses traditionnelles des Andes,
ou des informations pédagogiques complémentaires concernant ce
pays ...
Instruments traditionnels :
Danses : Pour beaucoup de paysans argentins, dans les milongas, les pauvres, les oubliés, la danse leur sert à se divertir, à oublier le quotidien à devenir les rois le temps d'une danse enragée où les coeurs passionnés se répondent dans un fascinant ballet de séduction sensuelle. Le dur labeur des champs laisse la place à la fête...
Pour en savoir plus :
Pour les amoureux de la musique andine, la vraie, la Bolivie demeure le berceau de la kena, de la zampoña et du charango. La musique baroque, doublée de la musique contemporaine de la Bolivie, celle qui commence à se former dans les tranchées de la guerre du Chaco, suivra un long et tortueux chemin avant d’arriver à sa reconnaissance définitive dans les années 1990, grâce au travail de plusieurs groupes, dont les plus représentatifs sont Los K’jarkas, Musica de Maestros et les inoubliables Los Jairas qui regroupent la « crème des crèmes » des musiciens du XXème siècle : Yayo Joffré, Gilbert FAVRE, Alfredo DOMINGUEZ, Ernesto CAVOUR et Fernando JIMENEZ, parmi les plus éminents qui ont enfilé le « poncho » du groupe.
PS > Lambada (ou comment "llorando se fue" devint "chorando se foi") : Vous souvenez-vous de la Lambada ? Ce fut l’un des disques les plus vendus de l’histoire. Avec un rouleau compresseur marketing, des jupes courtes et une très jolie chanson, le groupe brésilien Kaoma acquit une renommée mondiale en 1989... à un détail près. En fait, la chanson originale avait été subtilisée au groupe bolivien Los K’jarkas, les stars de la musique andine en Amérique latine. Après un procès peu médiatisé en France, les droits d’auteurs revinrent au groupe de Cochabamba, et surtout leur nom apparut sur les pochettes des disques.
La musique authentique ancestrale est souvent vouée à "Pachamama" Terre des dieux.
Instruments traditionnels :
Danses : Le folklore bolivien est un des plus riches de toute l'Amérique du Sud, parmi ses principales danses nous avons : "La Morenada", "La Tuntuna" ou "La Danse de los Caporales", "La Saya" ou "Caporales de la Tuntuna", "La Diablada", "Los Tinkus", "La Cueca", "La Cullaguada", "La Llamerada", "El Pujllay", "Las Tobas", "La Patacpollera", ou "Danza de los Chutas" ou "Danza de las mil polleras", "La Choquela" ou "Danza de los Cazadores", "El Auki-auki", "El Siku Sicuris", "Los Negritos", ...
Groupes :
Dans le carnaval bolivien, ce sont des sortes de fanfares qui accompagnent les danseurs (les trompettes alternent la mélodie avec les hélicons et une grosse caisse marque le rythme de la marche ...
La fête del Senor del Gran Poder / Carnaval d'Oruro : Ici tout est codifié
:
- deux blocs de danseurs : les morenos et leurs épouses (les Cholas)
vêtues traditionnellement de 7 jupons et du célèbre chapeau
melon (symbole identitaire des femmes de la Paz).
- Entre ces deux blocs : les Chinas plus courtement vêtues et aguicheuses
!
Chanteurs célèbres :
Terre de traditions et de métissage, prise entre l'Océan Pacifique et l'Argentine, Santiago du Chili regroupe le tiers des habitants du pays et constitue le théâtre de toutes des expressions culturelles. Cette ville est un beau symbole de cohabitation entre tradition et modernité.
Extrait de la thèse de Luis A.SALDIVIA VEGA (Voir son site) :
Quand j’ai commencé mon travail, j’avais l’intention de concentrer mes efforts sur l’étude musicologique de la culture Mapuche. Aujourd’hui, il me paraît pratiquement impossible de mener à bien cette étude sans procéder d’abord à l’étude de cette culture elle-même, de ses origines, des influences qu’elle a reçues et de son évolution dans le temps et dans l’espace. 1 - MUSIQUE : Pour le peuple Mapuche, la musique joue un rôle essentiel dans toutes
les activités de la vie quotidienne et religieuse. A> CARACTERISTIQUES PRINCIPALES DE LA MUSIQUE MAPUCHE La musique Mapuche est indissociable du «rite».
La musique est au service de la cosmovision et des objectifs sociaux du
peuple Mapuche. a) La musique Mapuche se transmet de façon
«empirique», car ce peuple n’a développé
aucun type d’écriture avant l’arrivée des Européens.
B> LA DUALITE * Introduction : « Le dualisme en tant que système
interprétatif intégral de l’univers, postule l’existence
de deux principes hétérogènes, différents
et irréductibles, qui seraient présents tant dans le cadre
des configurations culturelles complexes comme dans leurs éléments
constitutifs ou aspects particuliers de leur réalité. Ce
système interprétatif est à l’origine de l’ordre
polaire de l’univers, une des formes les plus anciennes de la pensée
humaine qui remonte peut-être au début de l’époque
néolithique. » (Jensen, Ad. E., 1966. Mito y culto entre
los pueblos primitivos, Fondo de Cultura Economica, México D.F.
(Mexique)). * Le dualisme dans la musique Mapuche : Très peu de personnes travaillant
sur la culture Mapuche, ont consacré une réflexion approfondie
à la question du dualisme. L’ouvrage de référence,
pour ne pas dire l’unique en son genre, est celui du professeur
chilien Maria E. Grebe, travail publié en 1974, dans Revissa Musical
Chicane, N° 126 - 127 (pp. 47 - 79). Bien entendu, il ne s’agit
que d’un bref article, où ne sont qu’ébauchées
des idées très générales, preuve une fois
encore, que l’étude de la musique Mapuche, n’a pas,
hélas, soulevé un intérêt particulier. 2 - INSTRUMENTS : Dans l’organologie de la musique Mapuche, il y a 3 instruments qui sont les plus largement représentés, ce sont : le Kultrung, la Trutruka, et la Pifüllka. On trouve ces instruments dans presque toutes les activités «religieuses» ou «profanes» du peuple Mapuche. DESCRIPTION ET CARACTERISTIQUES DE QUELQUES INSTRUMENTS MAPUCHE. Avant d’aborder la description de certaines caractéristiques
de «facture» des instruments Mapuche, il me paraît opportun
de signaler que dans mes observations sur le terrain j’ai pu discerner
deux caractéristiques fondamentales de la construction des instruments
: a) Instruments utilisés : KULTRUNG : Fabriqué généralement
en bois de cannelle, il est recouvert d’une membrane en peau de
bouc. La taille la plus courante est d’environ 50 centimètres,
le corps a la forme d'une demi-sphère. TRUTRUKA : Instrument exclusivement destiné aux
hommes, il appartient au groupe des aérophones. Certains chercheurs
le décrivent comme une grande trompette, car il mesure entre 2
et 3 mètres de long. PIFÜLLKA : Instrument fabriqué en bois («lingue» : Persea lingue), d’une longueur qui varie entre 25 et 30 centimètres sur 6 de large, il présente un seul orifice à une extrémité, et ressemble à un sifflet d’enfant. Il appartient à la famille des aérophones. KADKAWILLA : Ce sont des clochettes en fer rondes (comme des boules de métal), reliées au nombre de 4 ou 5 par une lanière de cuir. Le son sera produit en les agitant, car elles renferment des petites pierres. Cet instrument appartient à la famille des idiophones. TROMPE : On le définit comme un idiophone de pulsation. C’est une lamelle fixée sur un cadre métallique qui vibre entre les dents de l’interprète qui «mord» le cadre métallique, pour créer ainsi une caisse de résonance (guimbarde). WADA : C'est un idiophone, fabriqué généralement d’une calebasse sèche, qui contient des graines. On en joue en l’agitant pour faire sonner les éléments qu’elle renferme. On l’appelle aussi «guaripola». MAKAWA : Dans certaines communautés, on l’appelle KAKEL-KULTRUNG. C’est un tambour à double membrane, de 30 centimètres de haut sur 25 de diamètre. Le cuir employé peut être de bouc, de vache ou de cheval. Pour en jouer, on le suspend au corps avec une lanière et on le frappe sur les deux faces au moyen d’une baguette. A la différence du Kultrung, le Mukawa n’est pas un instrument consacré, et ne reçoit pas de dessins sur les membranes. b) Instruments tombés en désuétude : KULLKULL : C'est un instrument fabriqué d’une corne de bovin, coupée à une extrémité pour former une embouchure. Le Mapuche ne le considère pas comme un instrument, car il ne sert qu’à lancer un signal d’appel, et quelques fois, pour l’accompagnement rythmique. Actuellement, on fabrique cet instrument (en particulier les jeunes) qui est aussi un symbole de lutte. (Un instrument semblable est connu dans d’autres régions du continent latino-américain, sous le nom de Pututu qui peut être construit soit en corne, soit d'une conque marine). PILOILOY : Cet instrument est construit à partir
d’une plante naturellement creuse à laquelle on fixe une
corne de bovin. Il peut être rattaché à la famille
des aérophones. KUIVIYUM : Cet instrument est constitué d’un plat en bois posé la tête en bas dans un baquet à moitié rempli d’eau. On le frappe comme le Kultrung. Note : Il est intéressant de signaler un instrument
aujourd’hui abandonné, connu sous le nom de KULKULKAWE. Ce
fut un des rares instruments à cordes découverts par les
Européens à leur arrivée en Amérique. Cet
instrument était fabriqué de 2 arcs de roseau (coligue :
Chusquea coleu), unis par une corde que l’interprète frottait. 3 - DANSE : La danse est indissociable de la musique. De nombreuses danses sont originaires de l'Île de Pâques (par exemple "Matato'a" qui est l'âme de cette île. Il y a des danses qui se définissent
selon la nature du «mouvement», à savoir : La seconde possibilité de classification
générale fait référence au «nombre de
personnes». Le nombre d’interprètes permet de distinguer
les différentes danses, à savoir : |
Instruments traditionnels :
Exemples de danses : Diaguitas : Danse rituelle, évoquant le rituel funéraire des incas.
Groupes traditionnels célèbres : Bafochi, Le groupe folklorique Mata Ki Te Rangi, ...
Basée sur une harmonie très simple (deux ou trois accords majeurs), la musique traditionnelle de Colombie est aussi construite sur des ostinatos mélodiques et donc très répétitive.
En Colombie, la musique marque chaque instant de la vie : fêtes religieuses mais aussi cérémonies profanes célébrant le café, le cacao ou la beauté des fleurs, festivals et carnavals, en un mot toute occasion de pouvoir laisser exploser sa joie dans de grands défoulements collectifs. Ce peuple est tellement exubérant que les colombiens racontent que pour s'excuser de l'avoir créé, Dieu inventa le café !
Instruments traditionnels :
Styles typiques :
Danses :
"¡Oh gloria inmarcesible!" est l'hymne national de la Colombie. Il a été adopté officiellement en 1946. Ses paroles ont été écrites par Rafael Núñez (1825-1894) et sa musique composée par Oreste Sindici (1837-1904). |
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Refrain (x2) ¡Oh gloria inmarcesible! ¡Oh júbilo inmortal! En surcos de dolores El bien germina ya, El bien germina ya. ¡Oh gloria inmarcesible! ¡Oh júbilo inmortal! En surcos de dolores El bien germina ya. |
Cesó la horrible noche, La libertad sublime Derrama las auroras De su invencible luz. La humanidad entera, Que entre cadenas gime, Comprende las palabras Del que murió en la Cruz. |
"Independencia" grita Refrain |
Groupes traditionnels célèbres : El balet folclórico Antioquia de Medellin, Ara Macao...
Instruments traditionnels :
Interprètes :
Liens :
Imaginez un pays suspendu entre ciel et terre, entre glace et feu, entre plateaux arides battus par les vents et forêts presque vierges. Imaginez le vol du Condor, oiseau des espaces infinis, oiseau de liberté. Écoutez pleurer la flûte des Andes, battre le tambour du sacrifice puis éclater cette musique qui scande les pas attachés à cette terre qu'on se bat pour retenir et qui parle des joies simples de tous les jours. Le Pérou compte chaque année plus de 3000 fêtes populaires !
Peu de pays d'Amérique du Sud peuvent s'enorgueillir d'une
telle variété de musiques. Qui ne connaît pas la très
caractéristique musique andine, d'influence précolombienne, jouée
sur les instruments traditionnels tels que la quena, le siku, le tambour. Ce
n'est pas la seule, certaines musiques métissées font appel, outre
les instruments précédents, à la guitare, au violon, à
la harpe, au charango. Les fanfares indiennes, où cuivres et grosses
caisses occupent une place prépondérante, accompagnent les danses
et carnavals villageois.
Toute cette richesse et variété de cultures se retrouvent dans
un grand nombre de danses.
Instruments traditionnels :
Danses : Le Pérou est un des pays le plus riche en folklore, avec la Bolivie. Parmi ses principales danses, nous avons :
- de la côte : "La Zamacueca", "El Tondero","La Marinera", "El Toro mata", "El Lando", "El Festejo", "El Alcatraz", "El Valse"...
- de la "sierra" : "Los huaynos" comme "La Valicha", "El Huaylash", "Los Carnavalitos", "La Pandilla punena", "Los Carapachos" "La corrida de toros", Waca Waca", "La trilla de Salcabamba", "El Wititi" "La Anaconda".
On danse aussi des danses afro-andines venues de Bolivie ("Los caporales de la Tuntuna", "La Diablada")... et les danses de l'Amazonie comme "Los Carapachos" qui sont nombreuses et très variées.
- Et partout, des danses de Carnaval.
Styles typiques :
Festivals :
Groupes, ensembles traditionnels célèbres :
Lien avec la musique savante :
Instruments traditionnels :
Interprètes :
"Gloria al bravo pueblo" (Gloire au Peuple brave) est l'hymne national du Venezuela. Il fut adopté par le président Antonio Guzman Blanco en 1881. Ses paroles ont été écrites par Juan Landaeta vers 1810. |
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Paroles : Refrain : |
¡Abajo cadenas! (x2) gritaba el Señor (x2) y el pobre en su choza libertad pidió A este santo nombre (x2) tembló de pavor el vil egoísmo que otra vez triunfó. el vil egoísmo que otra vez triunfó. Refrain (x2) |
Gritemos con brío: (x2) ¡Muera la opresión! (x2) Compatriotas fieles, la fuerza es la unión; y desde el Empíreo (x2) el Supremo Autor, un sublime aliento al pueblo infundió. un sublime aliento al pueblo infundió. Refrain (x2) |
Unida con lazos (x2) que el cielo formó (x2) la América toda existe en nación. Y si el despotismo (x2) levanta la voz seguid el ejemplo que Caracas dio. seguid el ejemplo que Caracas dio. Refrain (x2) |
Et maintenant, à vous de jouer !
© PLANTEVIN.