LA TUNISIE
JEUX : |
Jeu n°1 : Reconnaissance visuelle des instruments | |
Jeu n°2 : Reconnaissance auditive des rythmes | ||
Jeu n°3 : Jeu du pendu | ||
Jeu n°4 : Anagramme | ||
Jeu n°5 : Mots-mêlés |
La musique tunisienne est caractérisée par la diversité de ses modes (Maquamat, PS : 13 pour la musique traditionnelle) et la variété de ses rythmes.
Il faut distinguer :
Pourtant, la musique dite classique n'est finalement qu'une organisation savante de tous les modes, rythmes et mélodies traditionnelles...
L'influence turque dans la musique tunisienne apparaît dans le "chghoul"
(chant traditionnel en langue dialectale), ainsi que dans le "bachraf"
et le "samaï" (pièces instrumentales), celle
des pays arabes du machreq (Egypte et Syrie notamment) est également
perceptible dans la musique tunisienne contemporaine.
La musique tunisienne a été également influencée
par le foundou et le zindali, les deux principales formes
de musique populaire.
Les pays arabes de l'Orient (particulièrement l'Egypte, la Syrie et le
Liban) ont aussi influencé la musique tunisienne.
L'Institut de la Rachidia a été créé en 1934, pour préserver, enseigner et promouvoir le patrimoine musical. Par ailleurs, la création d'écoles de musique publiques et privées ainsi que la naissance, en 1936, de la radio tunisienne sont autant d'éléments qui ont contribué au développement de la musique tunisienne et à sa diffusion auprès du grand public.
Plusieurs musiciens, chanteurs et compositeurs tunisiens ont contribué à l'évolution de cette musique au cours du XXème siècle, parmi lesquels : Cheïkh El Efrit, Raoul Journou, Saliha, Habiba M'sika, Fethia Khaïri, Chéfia Rochdi, Oulaya, Naâma, Lotfi Bouchnak, Sonia Mbarek, Ahmed El Wafi (1850-1921), Khémaïs Tarnane (1894-1964), Ali Riahi (1912-1970), Kaddour Srarfi (1913-1977), Mohamed Jammoussi (1910-1982), Abdelhamid Sassi (1934-1984), Hédi Jouini (1909-1990), Chedly Anouar (1925-1995), Mohamed Triki (1899-1998), Sadok Thraya (1920--), Salah Mehdi (1925--), Ali Chalgham (1928--), Ahmed Hamza (1930--), Ridha Kalaï (1931--), Mohamed Ridha (1932--), Tahar Gharsa (1933--), Mohamed Saâda (1937--).
L'évolution de la musique tunisienne au cours de la dernière décennie a été marquée par les œuvres d'une pléiade de compositeurs dont : Mohamed Idriss, Hammadi Ben Othmane, Féthi Zghonda, Abdelkrim S'habou, Anouar Braham, Abderrahmane El Ayadi, Adnène Chaouachi, Lotfi Bouchnaq, ...
La chanson reste la forme de prédilection pour les compositeurs tunisiens.
Mais on peut dire que tous les jeunes tunisiens connaissent au moins deux ou trois rythmes d'accompagnement sur la darbouka. Le sens du rythme est souvent inné chez eux. Ainsi, leur culture est essentiellement basée sur le rythme, et la mélodie avec petite tessiture.
L'orchestre traditionnel arabe est appellé Takht.
Instruments traditionnels :
Chants :
Danses :
Rythmes :
* Voici les 4 rythmes de base, joués sur la darbouka,
qui accompagnent la musique traditionnelle tunisienne
NB : On utilise 3 onomatopées pour apprendre ces rythmes
: "Doum" pour le son grave au centre de la peau, "Tèk"
pour le son aigu avec les doigts au bord de la peau, "ès" pour
un temps de silence
Le douik : >> le plus traditionnel |
Doum
tèk tèk |
doum
tèk |
||
Brawil (prononcer avec un "r" roulé) : | Doum
doum tèk |
doum
tèk |
||
Mazmo : | Doum
tèk tèk tèk
|
tèk
tèk tèk tèk
|
||
Le fazzani ou fézèl ? : >> le plus populaire, rythme bédouin, sud de la Tunisie, nord de la Lybie |
Doum
tèk tèk
|
doum
tèk tèk |
* Mais bien sûr, il existe ensuite une multitude de variantes plus ou moins complexes ...
Exemple 1 : Rythmes accompagnant la cérémonie du mariage > Chant "Zed inabii oufrharrnabi sallalaouali"
Base : | Tèk doum doum tèk doum | ||
puis Brawil : | Doum doum tèk doum tèk | ||
Variante : | Doum tèk doum doum ès |
Exemple 2 : Rythmes entraînant les "danseuses du ventre"
Rythme de base : | |||
Break |
|
Autres exemples :
+ En savoir plus :
Contes musicaux pédagogiques :
Pour nous écrire : >> N'hésitez pas à nous proposer un site consacré à la musique et aux danses traditionnelles de Tunisie, ou des informations pédagogiques complémentaires concernant ce pays ...
Et maintenant, à vous de jouer !
Page réalisée
durant l'échange des Jeunes de Méditerrannée 2003 à
Sousse (Tunisie)
© PLANTEVIN.