LE CAMEROUN

Introduction :
La musique Camerounaise est parfois traditionnelle, parfois occidentalisée sur un rythme syncopé de Beguine qui donne l'impression que c'est une musique des Antilles.
Instruments traditionnels : La liste de ces
instruments est très longue et varie d'une région à l'autre.
Nous n'allons énumérer ici que ceux que nous avons appelés
les "incontournables".
- Cordes :
- Le tedingding (ou harpe africaine) : Instrument pentatonique,
à 5 cordes pincées avec les doigts, taillé d'une
seule pièce dans une branche courbe. La partie la plus large est
évidée, puis recouverte d'une peau animale (chevreau ou
singe rouge) qui servira de caisse à résonance. Cinq cordes
sont tendues depuis la caisse jusqu'au manche. Cinq clefs en bois servent
au réglage.
- La garaya : Petite guitare traditionnelle à 2
ou 3 cordes, souvent faite d'une calebasse tendue d'une peau de chèvre.
- Le Mvet oyeñ : Harpe-luth munie de résonateurs
- Vents :
- Flûtes en cornes d'animaux aux tonalités différentes.
- Le kakaki :
Longue trompette en cuivre (environ 1,5 m). La trompe à
embouchure terminale est constituée de deux segments emboîtés
en fer blanc et elle peut atteindre trois mètres de longueur. Il
y en a deux sortes : le kakaki à un pavillon et le kakaki à
deux pavillons. L’instrument ne produit que deux sons qui forment
un intervalle de quinte. On n’en joue donc qu’en solo. Il
vient renforcer de sa voix les ensembles qui sont au service des dignitaires,
chefs de cantons ou sultans. Cet instrument se retrouve dans plusieurs
pays islamisés, entre autres le Tchad, le Nigeria et le Cameroun.
- Percussions : La percussion accompagne la harpe.
- Le mendzañ (Le balafon du Cameroun) : Le balafon
est un instrument à percussion au timbre doux et aux sonorités
très mélodieuses. Sa forme, reprise par le xylophone rappelle
qu'il est l'ancêtre de ce dernier.
Historique : Il était joué à l'origine pour
animer les fêtes paysannes et égayer les cours des rois africains.
Avec le concile du Vatican II (dont la constitution pour la Sainte Liturgie
de 1963 prévoit au Chapitre I - dans ses préambules la Participation
active des fidèles (n° 30) ; Une plus large place sera faite
à la langue du pays (n° 36) ; que la liturgie sera adaptée
au tempérament et aux conditions des différents peuples
(n° 37) ; que des Commissions liturgiques nationales diocésaines
mettront en pratique la restauration de la liturgie avec l'époque
(n° 41). Au chapitre II sur le Mystère de l'Eucharistie "Sacrement
de l'Amour ", elle établit (n° 47 à 58) : la révision
de l'ordinaire de la messe, la communion possible sous les deux espèces,
la concélébration, l'usage de la langue du pays, etc.) il
a été introduit à l'église au Cameroun par
l'abbé Pie Claude NGOUMOU du diocèse de Yaoundé qui
avait lui-même créé la chorale "Bois d'ébène"
à la paroisse de Ndzòñ Melen. Ainsi démocratisé,
il a vu son champ d'action s'élargir. Ainsi, il participe désormais
à l'animation de tous les registres religieux : baptême,
première communion, mariage ; messes ordinaires, messes de requiem
etc. Il soutient également toutes les animations folkloriques dans
les différents rythmes du Cameroun et d'Afrique. Enfin, par de
nouvelles techniques et dans le but de faire participer cet instrument,
qui doit être connu de tous, pour son timbre et sa sonorité
reconnus uniques dans le monde, au concert du donner et du recevoir, il
a subit des modifications qui lui permettent d'interpréter les
mélodies du monde entier. Rien n'est laissé de côté
parmi les succès les plus connus. De la Bamba en passant par Guantanamera,
la Colégiala et bien d'autre tubes qui jalonnent l'histoire du
monde artistique et surtout musical.
Précisions : le nom de cet instrument en langue beti du
Cameroun c'est Mendzañ (prononcé "meu ndzang"),
d'autre part il ne faut pas confondre le balafon du Cameroun avec celui
des autres pays africains, notamment ceux d'Afrique de l'ouest. Ils n'ont
ni la même forme, ni les mêmes sonorités, ni les mêmes
techniques et matériaux de fabrication. Le terme générique
balafon que nous utilisons pour désigner l'instrument est un abus
de langage. Pour lui rendre ses lettres de noblesse nous préférons
qu'il soit appeler par son VRAI nom : MENDZAÑ.
Avant de nous lancer dans d'autres aspects qui font son unicité
et sa particularité, notons que malgré l'évolution
que cet instrument a subi, ses origines sont encore présentes dans
les expressions utilisées et les formes l'attestent également.
On distingue ainsi trois classes pour désigner l'usage qu'on en
fait où le lieu où on le retrouve : on a le "mendzañ
me nnam" les balafons du village (cette expression peut désigner
la forme des instruments ou les chants interprétés ou même
les deux), on a ensuite le "mendzañ ya nda Zamba" c -
à -d les balafons de l'église (ceux-ci ont des formes et
des gammes adaptées pour l'animation de liturgies en langues africaines
et parfois du monde). C'est cette dernière forme, parfois améliorée
qui est utilisée pour l'interprétation des mélodies
du monde entier. Avec cette dernière variante, on peut jouer seul,
après avoir travailler des techniques qui permettent de reproduire
l'essentiel de ce que fait un orchestre, à savoir : la mélodie
et la rythmique.
L'une des caractéristiques du mendzañ c'est qu'il peut faire
partie d'un orchestre composé uniquement de balafons. Pour respecter
l'exigence de la présence de tous les niveaux sonores ; à
savoir les aigus, les médiums et les basses, l'orchestre doit être
composé d'un solo, d'une rythmique (ou accompagnement) et d'une
basse. En fonction des circonstances, cette composition peut varier. On
peut avoir : le solo, le demi-solo, l'accompagnement, le grand solo, la
demi basse et la basse, avec toutes les combinaisons possibles et inimaginables
avant d'arriver à cette ultime configuration ; le tout étant
de respecter, quelque soit le nombre d'instruments la présence
des deux parties suivantes : la mélodie et la rythmique ; indissociables,
soit dit en passant.
La deuxième caractéristique du mendzañ c'est qu'il
peut se faire accompagner par d'autres instruments traditionnels et dans
quelques rares cas par des instruments "modernes". Il s'agit
du Mbè, du Ngòm, le Nkul et parfois le Mvet oyeñ.
La présence des trois premiers donne une autre couleur à
la rythmique de l'ensemble, rendant les chansons plus vivantes et plus
festives. La présence du dernier peut avoir un double effet : s'il
joue le rôle de soliste, il renforce celui du balafon solo, s'il
joue le rôle d'accompagnement, il rehausse le rendu d'ensemble de
la rythmique.
Un orchestre composé de ces instruments, et de bien d'autres qui
n'ont pas été cités, apporte du soleil là
où il se produit ; et ce n'est pas tout : il transmet la bonne
humeur, communicative induite dans une des valeurs traditionnelles du
Cameroun (et du reste de l'Afrique : le Cameroun étant connu et
reconnu comme une Afrique en miniature) : l'hospitalité.
Pour finir, notons qu'on distingue deux modèles de balafons : ceux
dits "stabilisés" et qui se présentent dans des
caisses en bois avec piétement et qui se jouent assis ou debout.
Ensuite, ceux qu'on appelle des "portatifs" et qui, comme le
nom l'indique se portent à la main ou à l'épaule.
Ils se jouent assis, debout ou en marchant.
Les joueurs de balafons, dans la tradition africaine, jouent "à
l'oreille" ; ce qui suppose qu'ils doivent d'abord mémoriser
toutes les mélodies qu'ils interprètent. De la même
manière, le réglage de l'instrument n'est pas à la
portée du premier venu : il se règle par des initiés
qui apprécient à l'oreille les niveaux sonores de chaque
lamelle de bois. L'apprentissage suppose qu'on puisse à la fois
mémoriser les mélodies et les chants, comprendre les techniques
de jeux où l'adresse des mains, l'accuité auditive et le
regard ont un rôle déterminant.
- Le tambour Mbè : De grande taille : 1mètre
à 1m50 de longeur, il se joue surtout debout ou allongé
au sol, à mains nues ou avec des baguettes. Un tambour, contrairement
au tam-tam, est composé d'un tronc cylindrique recouvert à
l'une des extrémités par une peau de bête. La forme
et la taille du tronc, ainsi que la tension de la peau animale posée
dessus et dont la membrane vibre au contact des mains ou des baguettes,
produisent un son qui complète la rythmique mise en place soit
dans un groupe de balafons soit dans un orchestre de tam-tam soit dans
un ensemble hétéroclite composé de ces trois principaux
instruments. Il n'existe pas d'orchestre composé exclusivement
de tambour, mais on peut en trouver plusieurs au cours d'une manifestation
avec d'autres instruments traditionnels : leurs rôles, dans ce cas,
se complètent. La forme, la nature du bois ainsi que le type et
la qualité de la peau utilisés déterminent la sonorité
de l'instrument et permettent le choix des qualificatifs : excellent,
bon ou mauvais tambour.
- Le tambour Ngòm : De petite taille et de forme
cylindrique il se porte à l'épaule et se joue avec une baguette
spécialement fabriquée pour lui, d'une main, pendant que
l'autre contribue à l'adaptation des phrases musicales mises en
oeuvre par l'artiste.
- Le Nkul (ou tam-tam d'appel) : Au
Cameroun, quand on parle du tam-tam, on pense tout de suite à un
tam-tam d'appel. Effectivement, ce n'est ni un tambour à peau (comme
on l'a vulgarisé) ni une grande cymbale (comme en Chine). Ici,
c'est un tambour à fente, c'est-à-dire un tronc d'arbre
dans lequel on a fait une fente dans le sens de la longueur afin que l'on
son s'en échappe.
Il fait partie des plus anciens instruments du continent noir et on le
trouve essentiellement en Afrique centrale. Il est très connu sous
le nom de tam-tam d'appel. La raison ? Il a joué un très
grand rôle dans la communication entre les communautés, parfois
situées à des dizaines, voire de centaines de kilomètres
les unes des autres. Il était utilisé dans la transmission
de messages entre des points distants. C'était pratiquement le
seul outil qui avait une portée aussi éloignée, en
dehors du "cri" sous le nom de Ekiga qui servait à appeler
quelqu'un qui n'était pas très loin, dont disposaient nos
ancêtres pour s'échanger les informations notamment pour
des cas imprévus et inattendus : les décès ou les
naissances d'enfants et quelques fois les disparitions. C'était
une sorte de "téléphone" africain, à la
seule différence que les messages ne pouvaient être envoyés,
décodés et relayés que par les initiés. En
même temps qu'on l'utilise pour communiquer, on s'en sert aussi
pour une deuxième fonction et la plus répandue aujourd'hui
: le divertissement. C'est ce qui justifie sa présence soit au
sein d'un orchestre composé uniquement de tam-tam (le solo : Nyiè
nkul, accompagnement : Mòn nkul) soit au sein d'un groupe d'instruments,
composé également du tambour, du balafon et d'autres instruments
traditionnels. L'allié incontournable pour le tam-tam reste le
tambour.
- Le kalangou (ou talking drum) : Membranophone frappé
avec une baguette courbe
- Le n'deum : Tambour biface
- La sanza timbili : Sur cet instrument, que l'on nomme
aussi likembé au Congo et deza en Afrique du Sud, peut s'exercer
une virtuosité que rien n'égale. Il s'agit d'un jeu de languettes
de bambou ou de métal fixées sur une boîte de résonance
et pincées avec les pouces. En Afrique centrale, la sanza accompagne
la danse et on en joue lorsqu'on veut enrayer la monotonie durant les
grandes marches. Dans certaines communautés, seules les personnes
âgées en jouent. Elle accompagne les chansons qui racontent
des histoires anciennes. On l'entend aussi dans de petites réunions
où sa musique devient un fond sonore sur lequel se font les conversations.
- + Les maracas : Idiophone en osier attaché aux
genoux.
- + Le djembé
: Originaire de l'Afrique de l'Ouest.
- + Akutuk : Percussions aquatiques, rythmes tapés dans l'eau, pratiqués dans le Golfe de Guinée, par les femmes.
NB : Merci au site "http://tigabemvamba.free.fr"
et donc à son webmaster Léon Paulin ATANGANA pour les informations
concernant les instruments à percussions du Cameroun.

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Groupes, interprètes :
- NIMANGO : Nimango est un groupe de musiciens qui porte le
nom du peuple autochtone de la région de Garoua, dont ils sont issus,
peuple plus connu sous le nom de Fali que leur ont donné les musulmans
quand ils sont arrivés au Nord du pays, et que l'on retrouve aujourd'hui
principalement à Garoua mais aussi jusqu'à la frontière
nigériane.
Ce groupe est composé de deux solistes à la harpe à 5
cordes (pentatonique), chanteurs, danseurs et percussionnistes, frappant le
kalangou et le n'deum, Bouba NGADESSOU, appelé le Fils du Chasseur
accompagné de son cousin Hassana.
Bouba a commencé l'apprentissage de la harpe africaine dès l'enfance,
au village, à Keskou, dans le mont Tinguelin près de Garoua,
au Nord Cameroun. Il a écouté les griots de son village, notamment
lors des fêtes de fin de moissons, et a commencé à composer
ses propres chansons. Cette musique traditionnelle vient du mont Tinguelin,
à une quinzaine de kilomètres au nord de Garoua, près
de Pitoa. Elle est rythmée par le Koussi, encore appelée "dopte",
ou frappée avec les pieds.
Un village au Mont Tinguelin est très dispersé, les familles
pouvant être à plusieurs kilomètres les unes des autres.
Des fêtes y sont organisées au mois de décembre, permettant
de se retrouver à la fin du dur labeur qu'est une récolte (arachides,
mil, rouge, pois de terre, haricots, sésame...) Le Koussi y est dansé.
Le groupe Nimango utilise les instruments traditionnels de leur région.
>> Une Musique pour la transe, une musique Sahélienne.
- TIGA BE MVAMBA
: Tiga Be Mvamba est un groupe musical et culturel camerounais,
défendant l'héritage ancestral Beti et spécialisé
dans le chant et la danse traditionnelle du Cameroun. Le groupe propose des
animations liturgiques, avec une chorale, et folkloriques, dans le style traditionnel.
- Golden Sounds / Los Condes : Groupes qui ont popularisé le célèbre chant "Zangaléwa".
Danses :
Styles :
- Le Makossa : In the 1950s, before Cameroon rallied around
its homegrown makossa sound, the port city Douala moved to Nigerian highlife,
Congolese rumba and Cuban music. But in the streets, troupes played a spirited
folk music called ambasse bey, featuring stick-and-bottle percussion and guitar,
a sound later popularized by Salle John. Guitar-picking singers like Lobe
Rameau performed and recorded topical songs, but it took Eboa Lotin's guitar-and-harmonica-based
releases in the early '60s to bring these elements together and etch the beginnings
of a new national sound, named for a children's hand-clapping game, kossa.
Misse Ngoh, guitarist for Los Calvinos, moved makossa forward by developing
the crisp, circular fingerpicking that became one of its trademarks. Rudimentary
two-track recordings made in Douala prevailed until makossa pioneer Ekambi
Brillant went to Paris and recorded in a modern studio.
By the 1980s, guitarist Toto Guillaume and bassist Aladji Touré had
set up shop in the French capital, arranging and producing a stable of musicians
who would shape the gleaming Paris recordings of makossa's heyday. Singers
like Dina Bell, Guy Lobé, Ben Decca, Manulo, Douleur and Pierre De
Moussy fashioned repeating hook melodies, mostly in the Douala language, backed
by horn sections and dulcet female chorus singers, notably Sissy Dipoko, Marilou
and Francis Titty. Like the nation's favorite beverage, champagne, makossa
delivers sweet, fizzy intoxication. Makossa producers mixed the music's active
bass lines loud for a punchy dancehall sound. Moni Bilé proved one
of the biggest hit-makers, starting with "Bijou" in 1982. But Sam
Fan Thomas, with a sound based on the faster makassi rhythm of western Cameroon,
gave makossa its most enduring hit with "African Typic Collection"
in 1984. Since his late '60s work with the Black Tigers, Sam had worked his
way into the Douala makossa scene. "African Typic Collection" celebrated
the country's traditional music and worked around a lyrical refrain that proved
irresistible and helped spread makossa to other African countries and to the
West Indies. Sam's big hit also proved a tough act for him to repeat, and
since then, a succession of singers have enjoyed their turn in the spotlight.
Lapiro de Mbanga's blend of makossa and soukous proved a marketing master
stroke and appealed to a wide audience. Lapiro often sang in pidgin English--understood
by more Camerooneans than the Douala language of most makossa hits--and he
generated additional excitement with timely political jabs in his lyrics.
Meanwhile, new artists like Charlotte Mbango, Prince Eyango and Grace Decca
emerged from the Paris scene. By that time, producers like Toto and Aladji
had begun blending makossa with another popular party-hardy style, zouk from
the French Antilles. The resulting sound, sometimes called zouk, still registers
on international dance charts in the wake of the makossa explosion. Singers
Guy Lobé and Petit Pays have had particular success with the makozouk
formula.
Makossa veterans have continued to branch out. The great Paris horn section
Jimmy and Fredo worked out of Washington, DC in the late '80s. More recently,
Cameroonian session players, mostly based in Paris, have played key roles
in jazz violinist Jean-Luc Ponty's Tchokola project, and in Paul Simon's Rhythm
of the Saints band, which also featured Cameroon's maverick guitarist Vincent
Nguini.
- Le Makassi : Mélange inventé par Sam Fan Thomaas
entre le makossa et le tchamassi.
- Assiko : À l'origine, musique traditionnelle des Beti
et Bassa du Cameroun. Modernisée elle utilise la guitare électrique
et diverses percussions dont notamment une bouteille frappée par une
tige de métal.
- Bikutsi
: (> Frappons le sol) Danse des béti du Cameroun,
traditionnellement accompagnée au balafon. Modernisée par les
Têtes brûlées, le balafon étant remplacé
par une guitare électrique jouée en étouffant les notes.
- Tchamassi
Chants :
- "Zangaléwa" est une chanson africaine, probablement d'origine camerounaise. Elle est parfois appelée Zamina mina d'après les premiers mots.
Elle fait partie du répertoire des soldats, mais aussi des groupes de jeunes comme les scouts, dans toute l'Afrique. Son rythme est entraînant et elle peut servir de chanson de marche. Elle a été popularisée par le groupe de musique militaire camerounais Golden Sounds en 1986. Il eut un tel succès qu'il changea son nom en Zangaléwa.
Cette chanson est semble-t-il très souvent chantée sans en comprendre le sens. Le titre a été inspiré, selon Guy DOOH, par l'exclamation d'un militaire étranger venu en formation au Cameroun. "Comme il se plaignait, un de nos camarades lui a demandé en langue "Ewondo" : Qui t'as envoyé ? (Za engalomwa)", explique-t-il.
Les rythmes musicaux utilisés sont variés : à la fois du high-life, du makossa, du bikutsi et de la musique zoulou.
Zangaléwa :
De nombreuses variantes existent lorsque cette chanson est transmise de bouche à oreille : |
Zamina mina é é
Waka waka é i é
Zamina mina zan galéwa
Anawa a a
Dzango é é
Dzango é i é
Zamina mina zan galéwa
Anawa a a
|
Zaminamina oh oh
Woca woca eh eh
Zaminamina zangalewa
Anawa ah ah
Jungo eh eh
Jungo eh eh
Zaminamina zangalewa
Anawa ah ah
|
Zamina mina hum hum
Waga waga éh éh
Zamina mina zangalewa
Anawa ah ah
Zambo oh oh
Zambo éh éh
Zamina mina zangalewa
Anawa ah ah
|
Rythmes percussions d'accompagnement à faire avec des enfants en activité pédagogique :
Instruments / Temps |
1 et |
2 et |
3 et |
4 et |
Bâtons / Claves
(clap sur tous les temps) |
clap |
clap |
clap |
clap |
Derbouka
(rythme du coucou) |
poum papa |
pé |
poum papa |
pé |
Djembé |
poum pa |
poum pa |
poum pa |
poum pa |
Tambour grave / sourdo |
poum |
|
poum |
poum |
|

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Auditions proposées :
Titre
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Interprète
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Écoute
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Commentaire
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A |
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C |
... |
... |
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B |
+ En savoir plus :
Pédagogie :
CHANTS possibles pour l'apprentissage
en milieu scolaire : |
Titre |
Interprète / Compositeur
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Commentaires |
Simon Papa Tara |
Yannick NOAH |
Très bien pour faire deux groupes qui se répondent
en classe. |
Les lionnes |
Yannick NOAH |
|
Zangaléwa (Zamina mina...) |
Trad. / Los Condes |
Très entraînant, s'accompagne avec rythmes percussions |
Conseils pour des vidéos,
DVD : |
|
Pour nous écrire :
>> N'hésitez pas à nous proposer un site
consacré à la musique et aux danses traditionnelles du Cameroun,
ou des informations pédagogiques complémentaires concernant ce
pays ...

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Et maintenant, à vous de jouer !

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